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Volonté_11

DOSSIER : la VOLONTE.                                                                                                            Volonté_11

 

Explorer ses orientations et son organisation.

 

Suivre le dicton latin : « Festina lente » (« Hâte-toi lentement »)

 

Deux conditions, avant toute recherche d'informations :

 

-       Premièrement que tu sais déjà sur ce sujet ? Faire le tour de ton savoir. Ce peut être : des exemples, des idées, des représentations, des relations entre concept…

-       Deuxièmement accepte une première production, orale, graphique ou écrite, en vrac, sans souci prématuré excessif de rangement et d'examen critique de ce que tu trouves. (Principe du circept ou du brainstorming)

 

Passons ensuite à une amorce d'organisation et d'orientation des informations.

Exemple, par consultation du programme du bac, (article programme)

Parties : « l'homme et le monde », mais aussi « la pratique et les fins »

Jadis, ce titre aurait été rangé dans « psychologie » parmi les fonctions qui participent à notre adaptation à l'environnement.

Il est facile de répertorier les fonctions intellectuelles et affectives : perception, intelligence, langage, émotions, sentiments, passion… Il semble plus difficile de caser parmi les composants de notre psychisme la raison et la volonté. Descartes donnait déjà à cette dernière une place à part à cause d'une sorte de suprématie et d'indépendance pour notre pouvoir de décision, notamment dans le domaine de la Morale. Il fournit cet exemple : quand on est perdu en forêt, il vaut mieux aller volontairement dans la même direction pour s'en sortir que tourner en rond.

Examine des situations, à partir de ton expérience personnelle, où tu as ressenti cette impression que seule la volonté pouvait te conduire à une solution, parfois, malgré la douleur : s'enlever une écharde dans un doigt, par exemple.

 

Par expérience, on sent que la volonté sous-entend ordinairement un pouvoir de trancher dans le cas de désir à réfréner ou de l'arrêt motivé d'une délibération dans un conflit d'intérêts.

Dans la mythologie grecque, on rapporte qu'Hercule fut un jour sommé de choisir entre le chemin du vice et celui de la vertu : affaire de volonté dans des circonstances où peut régner une certaine incertitude car la définition des valeurs : bien et mal, n'est ni claire ni facile.

Si on considère la situation de la recherche du plaisir et de l'évitement de la douleur, il y a avantage en chacune des options. Saint-Thomas - peu suspect de laxisme - a même pu écrire que : « le mal est un certain bien. » Et cela se comprend.

 

Vergez, mon prof de fac. à Besançon en avait fait, un peu vicieusement, une de ses thèses principales. Si on met les arguments sur le plateau d'une balance, il y a du bon pour le  pour comme pour le contre. Quand c’est nettement dissymétrique le choix est plus facile.

 

C'est bien dans ce cas que la volonté intervient pour dire « oui » ou « non » avec un « ou » exclusif.

 

En philosophie, il est bon de partir de l'expérience vécue. En suivant ce fil conducteur, voici, par exemple ce que cela pourrait donner concernant la volonté.

Si on balaie l'ensemble d'une situation tournée vers l'action, viennent à l'esprit, ordinairement, des termes comme : besoin, tendance, pulsions, mobile, désir, motivation, motifs, intention, raison, rêve, interdit, sanction, valeur, conflit, les autres, la société, les normes …

Ces mots correspondent à ce qu'on appelle un « champ sémantique » comme on peut en trouver dans un dictionnaire analogique.

 

C'est dire que l'étude de la volonté ne peut être que multidimensionnelle.



27/10/2016
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