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Homme et monde


HOMME_13

Homme_13

Série ayant « l’homme » comme objet d’étude  :  Homme_11 / 12 et « homme / monde / réel » (programme officiel).

Homme_13 :  pourquoi tant de termes utilisés et tant de questions posées à propos de l’homme ou de la notion d’homme ?

Réponse facile mais insuffisante : normal puisque l’homme est au centre des études picturales, magiques, religieuses, philosophiques, scientifiques …, en tout lieu, depuis les origines connues : vestiges mortuaires depuis l’Homo erectus en passant par les outils, poteries, ornements de l’Homo faber.

Il n’est pas étonnant que le champ sémantique du mot « Homo » soit aussi vaste.

De quoi s’y perdre ou au contraire y trouver des richesses culturelles de toute sorte. Mais reste à appliquer des techniques pour les exploiter. Voir plus loin.

Une émission récente d’Arte sur la Provence montre cette richesse, moins connue mais aussi diversifiée que celle des grands lieux : Chauvet,  Lascaux, Altamira.

Mais après une énumération, une description et des théories, il va falloir exploiter cela dans le but plus prosaïque de rédiger un résumé ou une dissertation plus personnel(le).

Proposition.

Des informations exploitables (à petites doses)

Dans une trame connue et constante : recherche d’idées / informations / problématisation / rédaction  …

 

Sujets de dissertation (de 1997 à 2002) autour de la notion d'homme,

Dimensions

art

Qu'admire-t-on dans une œuvre d'art ?

Reconnaît-on l'artiste à son savoir faire ?

histoire

Connaissons-nous mieux le présent que le passé ?

morale

Faut-il parfois désobéir aux lois ?

La justice suppose-t-elle l'égalité ?

La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?

La paix doit-elle s'accommoder de l'injustice ?

Ne faut-il pas renoncer à faire du travail une valeur ?

Peut-on concilier les exigences de la justice et celle de la liberté ?

Tout pouvoir s'accompagne-t-il de violence ?

philo.géné.

Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde.

La liberté est elle une donnée ou une conquête ?

Les hommes ont-ils des êtres à part dans la nature ?

Peut-on être plus ou moins libre ?

Peut-on triompher de la mort ?

psychologie

Accomplir tous ses désirs, est-ce le bonheur ?

Dans la passion, suis-je moi-même ?

En quel sens peut-on dire que nos paroles dépassent nos pensées

La conscience de soi est-elle une connaissance ?

La diversité des langues est tel un obstacle à l'entente entre les peuples ?

La machine fournit-elle un modèle pour connaître le vivant ?

Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ?

Le doute est il une force ou une faiblesse. ?

Le langage permet-il seulement de communiquer ?

Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?

Peut-on ne pas être soi-même ?

Peut-on vaincre la peur de l'autre. ?

Pourquoi ne trompons-nous ?

Quelle conception de l'homme de l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ?

Toute passion est-elle déraisonnable ?

Y a-t-il quelque chose de vrai dans la sensation ?

religion

À quoi reconnaît-on une attitude religieuse ?

science

À quelles conditions une démarche est-elle scientifique ?

En quel sens l’univers a-t-il pour fonction de nous inquiéter

La recherche du vrai dans les sciences doit-elle se passer de l'imagination ?

L'avenir peut-il être objet de connaissance ?

Les théories simplifient-elle l'expérience ?

N'y a-t-il de compréhension de l'homme que par les sciences humaines ?

Peut-on comprendre le présent si l'on ignore le passé ?

Peut-on connaître de ce dont on n'a pas l'expérience ?

Peut-on résister à la vérité ?

Pour connaître, suffit-il de bien observer ?

Une théorie scientifique doit-elle se prémunir contre toute critique ?

science

Y a-t-il des vérités définitives ?

sociologie

La politique est-elle une science ou un art ?

Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

Les hommes ne vivent-ils en société que par l'intérêt ?

autres ?

Démarche recommandée.

Face à un sujet ou problème, on réagit sur une impression générale qui va du vide (recherche des idées) au trop plein (apport d’informations).

L’impression première classique est de ne rien savoir, d’être face à une « table rase ». C’est  faux : des études récentes montrent que le fœtus déjà est en train d’apprendre. Il n’y a pas de méthodes pédagogiques pour apprendre à téter mais une série de tâtonnements, par essais et erreurs qui seront la base et le modèle de tous les futurs apprentissages.

Même jusqu’aux plus hautes spéculations.

Un truc existe, en ce qui concerne le présent article.

Comme pour soutirer le lait maternel, il faut vouloir produire quelque chose en s’aidant éventuellement des moyens offerts : moteurs de recherche et informatiques : Internet, Excel et différents rangements et repérages.

Tu as le droit de choisir d’abord ce qui t’intéresse. Moi, par exemple : « Faut-il parfois désobéir aux lois ? » Cela convient bien à mon tempérament de collégien jadis chahuteur et impertinent.


17/11/2014
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HOMME_12

HOMME  -->  HUMANISME

 

HUMANISME :

Un mouvement de pensée.

Des courants culturels.

Une valeur ?

 

 

On peut remonter très loin jusqu’à Confucius ou au Bouddhisme si on met en avant  la tendance à l’abandon du divin pour se fier aux seules capacités humaines surtout en matière de connaissance.

Néanmoins l’étude des notions d’âme, d’esprit, de conscience s’avère nécessaire dès l’origine car si l’appel à l’idée de Dieu est rejeté l’obligation de reconnaître l’aspiration à un « au-delà » reste présente en chacun de nous. C’est d’ailleurs une définition possible de l’homme : « Il est l’être de l’au-delà ». Si on évacue la religion, il semble bien difficile de se débarrasser de la métaphysique. Cela fut perçu par Aristote inventeur du terme.

Cet « au-dessus » ou « au-delà » de la physique, nous l’éprouvons dans des expériences de la vie courante. Cela correspond ordinairement à : « ça nous échappe ». Tel Pascal devant le ciel étoilé et les satellites explorateurs de l’univers en expansion continuelle.

Dans l'Antiquité grecque, Protagoras, avait affirmé  que « L'Homme est la mesure de toute chose. » et non quelque divinité. Mais que faire devant  le « Que sais-je ? » de Montaigne sinon recourir au maître horloger de Voltaire ou alors au dieu « Hasard » … ce qui est pire encore.

D’ailleurs le recours aux religions a toujours paru en même temps naturel et suspect. Les actions néfastes commises en leur nom n’étaient pas faites pour prêcher en leur faveur.

On constate que  dans l’histoire, il y eut des vagues successives de la Chrétienté, de l’Islam et un retour actuel du djihad … comme si l’homme ne pouvait se passer de se battre sous la bannière d’une divinité. Ceci d’une manière parfaitement contradictoire : car, au sens strict, il ne peut exister de guerres « saintes » fondées sur le meurtre et un total irrespect des Droits de l’homme. C’est la guerre ou la sainteté ; il n’y a pas le choix.

 

L’article précédent avait posé le problème de la définition de l’homme. Sommes-nous plus avancés en employant le terme « humanisme » ?

 

« L’HUMANISME est un courant culturel européen, trouvant ses origines en Italie, principalement autour de Florence, qui s'est développé à la Renaissance.

Renouant avec la civilisation gréco-romaine, les intellectuels de l'époque manifestent un vif appétit de savoir.

Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. » 

Plusieurs événements vont amplifier le phénomène don la naissance de l’imprimerie avec Gutenberg puis la traduction de la Bible en langue courante par Érasme en 1516. Ainsi l’aspiration à la religion restait présente mais sur le plan de la conscience individuelle sans recours au Clergé et à ses exactions (Inquisition, Dragonnades ….) D’où Luther et la naissance du Protestantisme rejetant les dogmes ex-cathedra s’interposant entre la conscience et Dieu.

Par extension, on revint aux textes anciens notamment grecs qui après un long périple étaient parvenus en  en Occident. Les textes d’Aristote, par exemple, furent recueillis et traduits par les Arabes à Constantinople avant d’aboutir à Cordoue, Tolède … pour être traduits, copiés et conservés par les moines du Moyen-âge. Drôle de destinée si on tient compte de ce qui se passe actuellement en Irak.

Ainsi, le développement des qualités essentielles de l'être humain devient l’objectif central de l’humanisme autour des notions de Raison, de liberté de penser et de respect de l’homme.

 

Dans le cadre de ce  projet, on n’évite pas l’affrontement à la notion de transcendance ni les excès que recense l’histoire dans le passage du dire au faire. Car là est bien les problème métaphysique, éthique et socioculturel constant.

Inévitablement se posent les problèmes éthiques de promotion des valeurs en parallèle aux discordes et aux guerres parfois au nom même de ces valeurs. « Liberté, que de crimes n’a-t-on pas commis en ton nom. »

Cependant le mouvement persiste : il n’est que de voir l’indignation universelle exprimée à propos de la décapitation ignoble de notre compatriote, Hervé Gourdel.

C’est le propre de la philosophie de se perpétuer ainsi par référence aux grands textes et aux grands penseurs en revenant sans cesse de  cette base  à l’actualité.

Ainsi se justifie l’idée d’Humanisme en tant que valeur réclamant que chacun soit sans cesse sur les barricades.

 

L’homme : un « étant » ordinaire, un simple « dasein »  ou un projet incessant ?

 

 


28/09/2014
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HOMME_11

L'homme comme objet d'étude.

Développement de quelques informations.

       En plaçant l’homme comme objet d’étude? on ouvre un vaste champ sémantique allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, de l’atome à l’univers.

 

      Il n’est pas étonnant que le mot « homme » soit entouré d’une famille nombreuse. Exemples : Humain, humanité ou Humanité, les humanités, humanisation, hominisation, hominidés …

Problème d’autant plus complexe que chaque terme peut être associé à d’autres pour former de nombreux sous-ensembles : évolution, écologie, éducation, acculturation …

Leur exploration est riche d’enseignements. Essaie.

 

Diogène le Cynique cherchant un homme, sa lanterne allumée, en plein midi, dans les rues ensoleillées d’Athènes, était-il fou ou profondément sage ?

 

J’observe mon entourage : qu’est-ce qu’un homme et pourquoi y a-t-il autant de termes pour en cerner la définition ou l’essence ?

En dehors de la réponse banale, « bipède agissant pensant et parlant », que (= quoi et qui ?) suis-je vraiment ?

 

Recherches : étymologique, paléontologique, historique :

En latin on avait deux mots :

« Homo » (homme en général, formant l’humanité) et « vir » (viril) courageux au combat et dragueur de femmes.

Voilà déjà deux définitions socialement utilisables

Avec H majuscule ou non :

L’humanité : ensemble des hommes ou des humains.

 

Problèmes  :

Le nombre (population) : la faim, les maladies, les disparités Nord / Sud  …

Les races : le racisme, l’antisémitisme …

En ce moment l ‘actualité : violence, dictature terrorisme … peux-tu te représenter ce que c’est que « décapiter » un homme ? le bourreau porte une cagoule ; il n’ose même pas montrer son visage. Comment peut-il rentrer en famille le soir, embrasser ses enfants et se regarder dans une glace ?

Les religions et les guerres : leurs liens à la définition de l’homme ?

Exemple actuel ; les prétendues guerre « saintes » des Croisades à l’Islam radical ; c’est totalement contradictoire dans les termes.

Etre humain ou inhumain : qu’est-ce que ça veut dire ?

Humanité : ensemble des hommes et « crimes contre l’Humanité » depuis le procès de Nuremberg et la Cour de Justice de la Haye ?

« Elle termine ses Humanités » ? c'est-à-dire ses études à base de latin et de grec.

L’homme, une entité finie ? résultat de l’hominisation : singes, hominidés, humanoïdes …

Hominisation (encore actuelle ? inachevée ?), la Société/lessociétés/acculturation,nature/culture/éducation/école/modèles socioculturels.

 

L’Humanisme.

Quelle conception de l’homme retenir ?

Origine : libération et inspiration.

L’Humanisme se dégage de l’emprise inquisitoriale des dogmes de l’Eglise  pour promouvoir un retour à la liberté de conscience et aux textes de la civilisation gréco-romaine.

« Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, dont religieux ; la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue (traduction de la Bible en langue vernaculaire par Érasme en 1516). En // avec Luther et l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. »

Prolongements : Descartes et le siècle de Lumières (Diderot, Voltaire, Rousseau et Kant, Goethe …)

La base est le libre  arbitre et la foi dans les capacités humaines  pour traiter les informations en vue de l’adaptation personnelle et sociale avec un retour aux sources de la pensée laïque (l’Antiquité grecque)

Ce qui implique l’opposition aux régimes en cours pour une défense des Droits de l’homme sur les valeurs reprises en 1789 : liberté, égalité, fraternité.

 « Par extension, on désigne par « humanisme » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. » (Wikipédia)

Conséquences.

« Cette nouvelle valorisation des la capacité d'auto-détermination par le raison a des retentissements sur tous les domaines de la vie personnelle, sociale et politique.

La politique, l’organisation et le gouvernement de la Cité (République) se retrouvent au centre des préoccupations de presque tous philosophes de l’Antiquité à nos jours, y compris avec leur représentations utopistes.

Leurs écrits souvent alternent avec les événements historiques : crises, guerres, révolutions …

Les textes de Montesquieu et le « Contrat social » de Rousseau favoriseront,  avec d’autres causes (injustices, famines …), la marche vers 1789. » (sans oublier l’importance de la période jacobine 1793).

La dimension socioculturelle (philosophique)  et organisationnelle est sans cesse présente ; ce qui explique dans toutes les œuvres des grands philosophes de la République de Platon au Marxisme qui reste présent comme idéologie même si le PC. et la Révolution de 1917 ont perdu de leur influence.


27/09/2014
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Conscience_11

06/08/14

La conscience : livraison en vrac d’informations et de connaissances. A toi de jouer : autre façon d’apprendre, comme si tu jetais ces notes venant de ton esprit sur le papier pour une dissertation. Tu tritures tout ça au lieu de consommer des phrases toutes faites (= éléments en relation)

Exemple : « Toute conscience est conscience de quelque chose. »  (Sartre ?)

 

Projet d’hier : mise à l'étude en alternance avec Entretiens et Méthode : objets de recherches récentes déjà bien au point.

Car je suis toujours en communication avec toi avec ce souci constant : que et comment faire pour te faciliter la pratique d’ACU ? (cf. supra)

 

Les étapes de mon projet d’articles sur la conscience

Réf. PhiloPapy et cours anciens en cours de carrière.

 

Restes utilisables mais à reprendre.

 

Études classiques d’Homère à nos jours. (cf. le dossier Citations)

Pont aux ânes littéraire : la madeleine de la tante de Proust

En philosophique : souvenir d’avoir étudié en gros Malebranche

 

Mise à jour et rupture le 06/08/14 : TV « encyclo ». : étude de la conscience par IRM. (coma / expériences)

 

 

Premières approches adoptées jadis :

Conscience : littéraire /  philosophique  / psychologique   /  morale

Références classiques d’alors. les grands philosophes / Malebranche   

Proust : la madeleine = mémoire, moi, expérience vécue, une certaine certitude, c’était moi et je le savais, présence physique et mentale, mémorisation, conservation, remémoration comme appartenance au moi et à l’action …

Malebranche et religion

Philo : définitions anciennes = des états de conscience

Puis pragmatisme  Bergson Marx d’où plutôt : dynamique de la conscience

 

Confirmation et renouvellements : Sartre : existentialismes / phénoménologie

Conscience de …

Présence au monde à soi à l'action

Texte dans « OeuvresPhilo » : « la Liberté, c’est la terreur »

 

Hemingway : « Pour qui sonne le glas ? »  (en Note, ci-dessous)

 

Film vu tout de suite après 1945 : souvenir d’adolescent : identification au mitrailleur blessé qui reste en poste, avec certitude de mourir, pour permettre à ses camarades de battre en retraite.

Info nouvelle sur Internet : c’est le livre de chevet du Président Obama

 

 

 

Puis IRM.  Emission  TV « Encyclo » du 06/08/2014

 

CR .sur prise de notes rapides, livrées également en vrac, pour les mêmes raisons.

Tu peux toujours compléter en faisant appel à d’autres sources.

 

Voici ce que m’a apporté de nouveau l’émission TV. Encyclo.

 

A la pointe de la recherche, étude de la conscience par imagerie médicale IRM.

 

Intro : cas du coma : présence mentale : percevoir (audition), comprendre, réagir, clin d'œil mais paralysie …

Cela on le sait (pont aux ânes) : il est recommandé de ne pas parler à côté d’un malade dans le coma, surtout de son état, car il peut entendre et, éventuellement, comprendre. C’est l’objet de recherches en cours.

 

 

Sur un patient non malade, expérience par IRM.

 

Le patient doit exécuter mentalement  3 activités fort différentes : un match de tennis acharné, la visite d'un appartement, puis ne penser à rien 10 minutes.

Interprétation des données par l’appareil. (imagerie)

Zone cérébrales marquées en bleu, pour le repos, en rouge s’il y a activité…. = cette couleur marque une consommation accrue de glucides.

Les zones (en rouge) sont différentes selon les trois activités demandées ci-dessus.

 

C’est une définition médicale possible de la conscience.

 

 

 

Note : Hemingway

 

Résumé de « Pour qui sonne le glas ? » (Internet)

Le livre raconte la mission d'un jeune professeur américain, Robert Jordan, engagé dans les Brigades internationales, qui est envoyé en Castille par le général Golz dans les jours qui précèdent l'offensive de Ségovie pour faire sauter un pont.

L'offensive républicaine étant imminente, ce pont doit être détruit dès le déclenchement de l'attaque, mais ni avant ni après, pour couper la route aux troupes de renforts franquistes.

Pour y arriver, Robert Jordan rejoint un groupe de partisans derrière les lignes, cachés dans les montagnes.

Pendant 3 jours, Robert Jordan prépare son attaque, qui semble désespérée, et partage le quotidien de ces guérilleros.

Le chef des partisans, Pablo, démoralisé après des mois de combat, comprenant les conséquences de ce projet, lui fait des difficultés. Néanmoins, il est aidé par les autres résistants qui deviendront ses amis, et notamment Maria dont Robert Jordan tombe éperdument amoureux au premier regard, et réciproquement.

Cette jeune fille a été recueillie par le groupe de résistants républicains lors de l'attaque d'un train dans lequel elle était prisonnière. Maria a été détenue, violée et tondue par les nationalistes à cause des opinions politiques républicaines de son père.

Maria, sous la tutelle de Pilar, la matrone du groupe, qui lui a redonné le goût de vivre, est confiée à Robert Jordan. Celui-ci parfaitement conscient de l'issue probable de sa mission veut vivre cette passion réciproque en 72 heures comme si c'était leur vie entière.

La veille de l'attaque, une troupe voisine de résistants, celle commandée par El Sordo, qui devait les aider, se fait repérer alors qu'elle volait les chevaux nécessaires à l'opération. Une tempête de neige impromptue et qui se termine trop tôt pour effacer les traces permet aux franquistes de les suivre à la trace et de les débusquer sans que la troupe de Robert Jordan, trop faible et se camouflant pour ne pas donner l'alerte, puisse leur porter secours.

Voyant les mouvements de troupes nationalistes, Robert Jordan envoie un message au général Golz pour l'avertir qu'il n'y aura pas l'effet de surprise escompté, mais que si l'attaque n'est pas ajournée, il se tiendra prêt à détruire le pont au premier coup de canon entendu. Mais ce message arrivera trop tard.

Dans la nuit précédant l'attaque, Pablo le chef des partisans, déserte après avoir débusqué les détonateurs qu'il jette à l'eau. Puis, pris de remords, il revient avec des renforts.

À l'aube, entendant les bombardiers républicains larguer leurs bombes, la troupe de Robert Jordan lance l'attaque du pont, le détruit et se replie avec de lourdes pertes.

En pleine retraite, Robert Jordan est blessé. Intransportable, il reste en arrière pour couvrir ses amis après leur avoir fait ses adieux.

 

Dernière scène :

"Pas d'adieu, guapa, (=Maria) parce que nous ne sommes pas séparés. J'espère que tout ira bien dans les Gredos. Va maintenant. Va pour de bon. Non ", il continuait à parler tranquillement, sagement, tandis que Pilar entraînait la jeune fille. " Ne te retourne pas. Mets ton pied dans l'étrier. Oui. Ton pied. Aide-la ", dit-il à Pilar. " Soulève-la. Mets-la en selle. " Il tourna la tête, en sueur, et regarda vers le bas de la pente puis ramena son regard à l'endroit où la jeune fille était en selle avec Pilar auprès d'elle et Pablo juste derrière. " Maintenant, va " dit-il. " Va. " Elle allait tourner la tète. " Ne regarde pas en arrière ", dit Robert Jordan. " Va. " Et Pablo frappa le cheval sur la croupe avec une entrave...

A l’arrivée de l’ennemi, Jordan va tirer jusqu’à la dernière balle et se faire tuer.

 

(cf. le thème de la mort à mettre en // avec la fin du soldat du clocher de « la Liberté, c’est la Terreur ; c’est aussi l’étude de la délibération avant une décision grave »

Il devait tenir 15 minutes, même situation)

« … le feu brûlait dans la mairie, brûlait dans sa tête : les balles sifflaient, libre comme l’air, le monde sautera, moi avec, il tira, il regarda sa montre : quatorze minutes trente secondes, il n’avait plus rien à demander sauf un délai d’une demi-minute, juste le temps de tirer sur le bel officier si fier qui courait vers l’église; il tira sur le bel officier, sur toute la Beauté de la Terre, sur la rue, sur les fleurs, sur les jardins, sur tout ce qu’il avait aimé. La Beauté fit un plongeon obscène et Mathieu tira encore.

Il tira, il était pur, il était tout-puissant, il était libre.

            Quinze minutes. »

 

Cet article te met dans la situation où tu serais dans la phase « recherche des idées dans ta tête pour une dissertation ; après, il faut choisir, organiser puis rédiger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


21/08/2014
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Homme et Monde

La Grotte Chauvet : 35 0000 av_JC. : la condition humaine.

Le combat pour la vie : l'homme face à des exigences et des offres du milieu. Tout est dans cette représentation.

 

                         Chauvet_11.jpg

 

 

PROGRAMME OFFICIEL: rappel.

 

  • la philosophie  l'anthropologie
  • l'Homme et le monde _ la Condition humaine
  • Connaissance et Raison _ Raison et réel.
  • L'agir _ la Pratique et les Fins

 

 

 

L’Homme et le Monde _ la condition humaine.

 

le sujet en situation d’adaptation à l’environnement

la conscience                       l'inconscient   

l'espace                                 la perception

Le désir                                  la mémoire

la passion                              le temps

l'illusion                         

la mort - l'existence

autrui                             

nature et culture  

l'histoire :

                   

les grands événements guerriers socioculturels

leur célébration  :

signification philosophique des discours

les mots-clés du domaine pratique, politique, médiatique, philosophique ...

   héroïsme   fanatisme   terrorisme

   fascismes  intégrismes  démocratie

 

 

 

 

Connaissance


20/08/2014
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