Conscience_11
06/08/14
La conscience : livraison en vrac d’informations et de connaissances. A toi de jouer : autre façon d’apprendre, comme si tu jetais ces notes venant de ton esprit sur le papier pour une dissertation. Tu tritures tout ça au lieu de consommer des phrases toutes faites (= éléments en relation)
Exemple : « Toute conscience est conscience de quelque chose. » (Sartre ?)
Projet d’hier : mise à l'étude en alternance avec Entretiens et Méthode : objets de recherches récentes déjà bien au point.
Car je suis toujours en communication avec toi avec ce souci constant : que et comment faire pour te faciliter la pratique d’ACU ? (cf. supra)
Les étapes de mon projet d’articles sur la conscience
Réf. PhiloPapy et cours anciens en cours de carrière.
Restes utilisables mais à reprendre.
Études classiques d’Homère à nos jours. (cf. le dossier Citations)
Pont aux ânes littéraire : la madeleine de la tante de Proust
En philosophique : souvenir d’avoir étudié en gros Malebranche
Mise à jour et rupture le 06/08/14 : TV « encyclo ». : étude de la conscience par IRM. (coma / expériences)
Premières approches adoptées jadis :
Conscience : littéraire / philosophique / psychologique / morale
Références classiques d’alors. les grands philosophes / Malebranche
Proust : la madeleine = mémoire, moi, expérience vécue, une certaine certitude, c’était moi et je le savais, présence physique et mentale, mémorisation, conservation, remémoration comme appartenance au moi et à l’action …
Malebranche et religion
Philo : définitions anciennes = des états de conscience
Puis pragmatisme Bergson Marx d’où plutôt : dynamique de la conscience
Confirmation et renouvellements : Sartre : existentialismes / phénoménologie
Conscience de …
Présence au monde à soi à l'action
Texte dans « OeuvresPhilo » : « la Liberté, c’est la terreur »
Hemingway : « Pour qui sonne le glas ? » (en Note, ci-dessous)
Film vu tout de suite après 1945 : souvenir d’adolescent : identification au mitrailleur blessé qui reste en poste, avec certitude de mourir, pour permettre à ses camarades de battre en retraite.
Info nouvelle sur Internet : c’est le livre de chevet du Président Obama
Puis IRM. Emission TV « Encyclo » du 06/08/2014
CR .sur prise de notes rapides, livrées également en vrac, pour les mêmes raisons.
Tu peux toujours compléter en faisant appel à d’autres sources.
Voici ce que m’a apporté de nouveau l’émission TV. Encyclo.
A la pointe de la recherche, étude de la conscience par imagerie médicale IRM.
Intro : cas du coma : présence mentale : percevoir (audition), comprendre, réagir, clin d'œil mais paralysie …
Cela on le sait (pont aux ânes) : il est recommandé de ne pas parler à côté d’un malade dans le coma, surtout de son état, car il peut entendre et, éventuellement, comprendre. C’est l’objet de recherches en cours.
Sur un patient non malade, expérience par IRM.
Le patient doit exécuter mentalement 3 activités fort différentes : un match de tennis acharné, la visite d'un appartement, puis ne penser à rien 10 minutes.
Interprétation des données par l’appareil. (imagerie)
Zone cérébrales marquées en bleu, pour le repos, en rouge s’il y a activité…. = cette couleur marque une consommation accrue de glucides.
Les zones (en rouge) sont différentes selon les trois activités demandées ci-dessus.
C’est une définition médicale possible de la conscience.
Note : Hemingway
Résumé de « Pour qui sonne le glas ? » (Internet)
Le livre raconte la mission d'un jeune professeur américain, Robert Jordan, engagé dans les Brigades internationales, qui est envoyé en Castille par le général Golz dans les jours qui précèdent l'offensive de Ségovie pour faire sauter un pont.
L'offensive républicaine étant imminente, ce pont doit être détruit dès le déclenchement de l'attaque, mais ni avant ni après, pour couper la route aux troupes de renforts franquistes.
Pour y arriver, Robert Jordan rejoint un groupe de partisans derrière les lignes, cachés dans les montagnes.
Pendant 3 jours, Robert Jordan prépare son attaque, qui semble désespérée, et partage le quotidien de ces guérilleros.
Le chef des partisans, Pablo, démoralisé après des mois de combat, comprenant les conséquences de ce projet, lui fait des difficultés. Néanmoins, il est aidé par les autres résistants qui deviendront ses amis, et notamment Maria dont Robert Jordan tombe éperdument amoureux au premier regard, et réciproquement.
Cette jeune fille a été recueillie par le groupe de résistants républicains lors de l'attaque d'un train dans lequel elle était prisonnière. Maria a été détenue, violée et tondue par les nationalistes à cause des opinions politiques républicaines de son père.
Maria, sous la tutelle de Pilar, la matrone du groupe, qui lui a redonné le goût de vivre, est confiée à Robert Jordan. Celui-ci parfaitement conscient de l'issue probable de sa mission veut vivre cette passion réciproque en 72 heures comme si c'était leur vie entière.
La veille de l'attaque, une troupe voisine de résistants, celle commandée par El Sordo, qui devait les aider, se fait repérer alors qu'elle volait les chevaux nécessaires à l'opération. Une tempête de neige impromptue et qui se termine trop tôt pour effacer les traces permet aux franquistes de les suivre à la trace et de les débusquer sans que la troupe de Robert Jordan, trop faible et se camouflant pour ne pas donner l'alerte, puisse leur porter secours.
Voyant les mouvements de troupes nationalistes, Robert Jordan envoie un message au général Golz pour l'avertir qu'il n'y aura pas l'effet de surprise escompté, mais que si l'attaque n'est pas ajournée, il se tiendra prêt à détruire le pont au premier coup de canon entendu. Mais ce message arrivera trop tard.
Dans la nuit précédant l'attaque, Pablo le chef des partisans, déserte après avoir débusqué les détonateurs qu'il jette à l'eau. Puis, pris de remords, il revient avec des renforts.
À l'aube, entendant les bombardiers républicains larguer leurs bombes, la troupe de Robert Jordan lance l'attaque du pont, le détruit et se replie avec de lourdes pertes.
En pleine retraite, Robert Jordan est blessé. Intransportable, il reste en arrière pour couvrir ses amis après leur avoir fait ses adieux.
Dernière scène :
"Pas d'adieu, guapa, (=Maria) parce que nous ne sommes pas séparés. J'espère que tout ira bien dans les Gredos. Va maintenant. Va pour de bon. Non ", il continuait à parler tranquillement, sagement, tandis que Pilar entraînait la jeune fille. " Ne te retourne pas. Mets ton pied dans l'étrier. Oui. Ton pied. Aide-la ", dit-il à Pilar. " Soulève-la. Mets-la en selle. " Il tourna la tête, en sueur, et regarda vers le bas de la pente puis ramena son regard à l'endroit où la jeune fille était en selle avec Pilar auprès d'elle et Pablo juste derrière. " Maintenant, va " dit-il. " Va. " Elle allait tourner la tète. " Ne regarde pas en arrière ", dit Robert Jordan. " Va. " Et Pablo frappa le cheval sur la croupe avec une entrave...
A l’arrivée de l’ennemi, Jordan va tirer jusqu’à la dernière balle et se faire tuer.
(cf. le thème de la mort à mettre en // avec la fin du soldat du clocher de « la Liberté, c’est la Terreur ; c’est aussi l’étude de la délibération avant une décision grave »
Il devait tenir 15 minutes, même situation)
« … le feu brûlait dans la mairie, brûlait dans sa tête : les balles sifflaient, libre comme l’air, le monde sautera, moi avec, il tira, il regarda sa montre : quatorze minutes trente secondes, il n’avait plus rien à demander sauf un délai d’une demi-minute, juste le temps de tirer sur le bel officier si fier qui courait vers l’église; il tira sur le bel officier, sur toute la Beauté de la Terre, sur la rue, sur les fleurs, sur les jardins, sur tout ce qu’il avait aimé. La Beauté fit un plongeon obscène et Mathieu tira encore.
Il tira, il était pur, il était tout-puissant, il était libre.
Quinze minutes. »
Cet article te met dans la situation où tu serais dans la phase « recherche des idées dans ta tête pour une dissertation ; après, il faut choisir, organiser puis rédiger.
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