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REVISER


Parcours et révision.

 

PHILOSOPHIE : vue d’ensemble : à titre de guide pour l’année ou de révision.


Que va-t-on faire et qu’a-t-on étudié cette année ?


•    ranger les notes de cours par chapitres suivis dans l’année,
•    puis les placer dans le cadre du programme officiel :
        l’homme et le monde _ la condition humaine,
        la connaissance et la raison,
        la pratique et les fins _ l’action,
        philosophie générale.
•    Dans la table des matières d’un manuel ou d’un recueil de textes lire les rubriques de détail de chacun des 4 chapitres ;  cocher ce qui a été fait.
•    Revoir la liste des dissertations et commentaires rédigés.



Face aux sujets, le jour du Bacc.


Bien cadrer le sujet, le jour de l’examen, et bien utiliser les connaissances acquises.
•    Pour cela, bien saisir le sens des têtes de chapitres du programme officiel.
•    Philosophie générale : après une première approche de définition(s) en début d’année, s’arrêter à quelques choix satisfaisants en fin de parcours. Citations par exemple
•    Ne jamais oublier qu’étudier, réviser … ce n’est pas seulement lire mais aussi rédiger quelques lignes sur un problème, un fait  ou une notion du programme.
•    La rédaction d’une dizaine de lignes par jour constitue un entraînement  absolument nécessaire.
Opération indispensable : saisir le sens  des propositions du programme officiel ?
•    Non dans l’espoir de tomber sur une question de cours : ça n’existe pas, en philosophie,  face au sujet, le jour de l’examen.
•    Mais pour que ce sens :
        serve de guide à la recherche des idées,
        aide à trouver des hypothèses et des arguments     pertinents,
        facilite la construction d’un raisonnement cohérent sur la     base d’idées et de faits bien choisis.


    Détails pour chaque chapitre dans les pages suivantes.

 


Note importante sur le programme officiel du Bacc. ci-dessous.

En France, c'est le Ministre de l'Education Nationale qui fixe les programmes d'étude des écoles et des lycées : les choix et la formulation tendent à correspondre à la culture de l'époque et du pays. Ce sont les Inspecteur Généraux entourant le Ministre qui sont chargés de la rédaction de ces programme. Ce sont ordinairement des spécialistes éminents mais ils doivent en passer par l'usage du langage ; celui-ci renvoie à l'infini à des réseaux de significations. C'est une immense richesse pour les formateurs et les apprenants mais aussi une grande difficulté.  Il y a donc intérêt à se pencher sur ce que recouvre les termes de ces programmes.

Ainsi les expressions  "la pratique" et "les fins", par exemple, demandent un effort de compréhension particulier. Ce sera développé, plus loin, en tête du chapitre portant ce titre.

 

 

 

Philosophie générale, métaphysique, anthropologie …


•    Qu’est-ce que la philosophie ? Question que se pose tout candidat en début d’année … Découverte rapide qu’il faudra plusieurs approches successives  pour parvenir à ce but.
•    Ne pas se précipiter.  Suivre l’exemple de Socrate : une définition, c’est rarement un point de départ mais plutôt le point  d‘arrivée d’un raisonnement méthodique portant sur des faits, des exemples et des idées.
•    En fin d’année s’arrêter à une (ou des) définition(s) satisfaisante(s) sur le plan intellectuel et affectif.
•    Exemple, avec Kant : « On n’apprend pas la philosophie, on apprend à philosopher. »


L’homme et le monde _ la condition humaine …


•    Problème central et très à la mode : celui des rapports entre l’homme et son environnement.
•    D’un côté et de l’autre, il y a imposition d’exigences, de contraintes … mais aussi offres de moyens. Exemple ; se nourrir et trouver dans la nature les moyens de le faire.
•    Les concepts directeurs sont ; adaptation, assimilation, accommodation, écosystème, écologie, biodiversité …
    Rappel : il faut rédiger. Comme ici, trouver des chaînes de mots et d’associations se rapportant au thème à traiter ; développer en quelques phrases le sens de ces mots et les relations possibles entre eux …
    Voir le côté multidimensionnel des problèmes ou des thèmes ; éviter de rédiger tout de suite des phrases d’une manière linéaire.
    Exemples de schémas à utiliser : pages suivantes.

Schémas : pensée et environnement. (à voir)

La connaissance et la raison ou la Raison et le réel.


•    Problème central  des rapports particuliers : pratiques, mystiques, poétiques, philosophiques, scientifiques … entre un sujet pensant et différents objets réels ou culturels constituant son environnement.
•    Ceci par l’intermédiaires des sens ET de la raison ; c’est à dire selon des critères de pertinence et de cohérence exigés par la communication et les interactions entre humains.
•    Le moyen à apprendre et perfectionner, c’est le langage, utilisé sous une forme dialectique (courante) ou sur un plan expérimental, logique ou mathématique. Exemple ; la pression atmosphérique de Torricelli, Pascal à la science météorologique actuelle ou d’un poème de Rimbaud à la loi de la relativité d’Einstein.

La pratique et les fins.


•    Problème central  : le choix, la conduite et les effets de nos actes sur notre entourage physique et humain. Ce que les philosophes entendent par les termes de « morale » ou « d’éthique » et les notions de bien, de mal, de responsabilité, de sanctions,  de passions, désirs et raison ...
•    On comprendra par là que les chapitres du programme officiel tournent autour de thèmes ou concepts centraux mais surtout sont l’occasion d’établir de multiples relations entre nos idées, informations, connaissances et la réalité.
•    Ces potentialités sont rassurantes surtout si on a l’impression de ne pas avoir tout étudié. Ces concepts « flottants » - non algorithmiques - sont mobilisables à l’infini.
•    En philosophie, on peut traiter un sujet  à partir de Platon sans nécessairement connaître Aristote, Averroès ou  St Thomas …
•    D’autant plus que le champ est vaste, puisque, définition possible, la philosophie peut être considérée comme l’application de notre réflexion à l’étude des « choses de la vie ».
C’est un parcours possible parmi d’autres ...



Maintenant , passage aux actes, selon quelques exigences à respecter :
    réviser en lisant et relisant, (les notes de cours ET les textes de philosophes)
    mais aussi en rédigeant,
   en utilisant toutes les bases de données culturelles mais aussi celles que l’on peut tirer de   l’expérience personnelle et de l’actualité médiatique,
  en n’oubliant  jamais, surtout le jour de l’examen, qu’une dissertation est un acte de communication avec un lecteur-correcteur … prêt à comprendre si l’argumentation est¨:
    bien informée : faits, idées, exemples précis …
    pertinente : correspondance avec la réalité ou des vérités acceptées.
    cohérente : raisonnement conduit logiquement vers une conclusion.


29/01/2012
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Parcours et révision2

Ensemble de citations faisant le tour du programme.

A lire et relire par lot ou sur un problème particulier.

Citations : Philo Générale

Compléter par :

La Philosophie En 1500 Citations de DENIS HUISMAN ET ANDRE VERGEZ.

Ou « 1000 citations » Nathan 1998

 

Vergez a été mon prof. de sociologie à la Fac. de Besançon ; c’était un méridional, très humain et jovial, dont je conserve un excellent souvenir. Son cours de rentrée était attendu bien que prévisible. Immanquablement, c’était sur « la prohibition de l’inceste », par provocation mais sans aucune ambiguïté. A ne pas manquer. On l’attendait, on revenait et il y avait foule.

Son bouquin de citations a été un vrai succès de librairie.

Le tour d’horizon suivant s’en inspire et  suffit largement pour tout étudiant qui veut aller à l’essentiel.

Le parcourir, par exemple,  par auteur, souligner les mots-clés, dégager, en quelques lignes écrites, la (ou les) problématique(s) évoquée(s).

Voir pourquoi certains philosophes sont plus souvent  cités.

 

Cette entreprise correspond à une révision complète du programme.

 

Alain

Conscience : « c'est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. »   

Contre quoi il faut comprendre qu'il y a droit de penser en nous sinon par l'unique sujet, « je » ; cette remarque est d'ordre moral.    

Il faut être bien savant pour saisir un fait.

Il faut éviter... de croire que l'inconscient est un autre monde, qui a ses préjugés, ses passions ; une sorte de mauvais angle, diabolique.

Je nommerai homme de jugement celui qui surmonte les idées sans les mépriser.

La conscience suppose une séparation de moi d’avec moi.

La conscience : « c'est ce savoir revenant sur lui-même et prenant  pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger". 

La justice est ce doute sur le droit qui sauve le droit.  

La méditation sur le temps est la véritable épreuve du philosophe.  

La morale consiste à se savoir esprit et à ce titre obligé absolument, car noblesse oblige. 

Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi. 

Le matérialisme : une disposition à expliquer toujours le supérieur par l'intérieur.  

L'inconscient n’est plus maîtrise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps.

Les passions sont comme la peste et le typhus. Cessez de les combattre, elles reviennent.  

Toute la force d’un penseur est terminée peut-être à savoir ce qu’il dit. 

Un objet est pensé, non pas senti.  

L'inconscient n’est plus maîtrise sur le moi ; c'est une idolâtrie du corps.

Les passions sont comme la peste et le typhus. Cessez de le combattre, elles reviennent.  

Le matérialisme : une disposition à expliquer toujours le supérieur par l'intérieur.

La mort est un événement de courte durée ; c'est une maladie de l'imagination.

 

Aristote

Il n'y a qu'un seul principe moteur : la faculté désirante.

Le désir est l’appétit de l’agréable.*

Le philosophe est celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible.

Tous les hommes désirent naturellement savoir.   

 

Bachelard

L'hypothèse est "une interprétation anticipée et rationnelle de la nature."

Le monde n’est ni notre représentation, ni notre   convention, il est notre vérification.  

Toute nouvelle vérité naît malgré l’évidence. 

 

Baudelaire

L’imagination est la reine du vrai.

 

Bergson

L'intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie.  

L’intelligence se manifeste par une incompréhension naturelle de la vie. 

L’obéissance au devoir est une résistance à soi-même. 

La perception ? Une question posée à mon activité motrice. 

Notre science tend toujours aux mathématiques comme à un idéal.  

 

Brunschvicg

Connaître, c’est mesurer.

En quoi a consisté l'expérience de Torricelli ? Il faut comprendre qu'elle a été une invention. Torricelli a introduit dans la suite des phénomènes l'antécédent (pression atmosphérique) que l'expérience n'avait pas fourni. 

 

Camus

Juger que la vie vaut  ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.

 

Claparède

L’intelligence est la capacité de résoudre des problèmes nouveaux. 

 

Claude Bernard

L’hypothèse est "une interprétation anticipée et rationnelle des phénomènes ". 

 

Comte (Auguste)

Le philosophe est le spécialiste des généralités.

 

Conche

On ne peut cesser de penser à la mort qu'en cessant de penser.

 

Delacroix

Sentir, c’est juger. 

 

Descartes

Je suis une chose qui pense, qui imagine aussi et qui sent quoique les choses que je sens et que j'imagine ne soient peut-être rien hors de moi et en elles-mêmes.  

Il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit.   

Remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de  l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie.  

 

Dilthey

La nature, on l’explique, la vie de l’âme, on la comprend. 

 

Durkheïm

La majeure partie de nos états de conscience ne se serait pas produit chez des êtres isolés et se serait produit tout autrement chez des êtres groupés d'une autre manière. Il dérive donc que, dans la nature psychologique de l'homme en général, mais de la façon dont les hommes une fois associée s'affectent mutuellement.

 

Einstein

Ce qu’il y a d’incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible.  

Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome. 

 

Epictète

Ce n'est pas par la satisfaction des désirs qu’on accède  à la liberté, mais par la destruction des désirs.

 

Feuerbach

L’homme pauvre possède un dieu riche.

 

Freud

C’est par les actes manqués que l'on ne trahit le plus souvent ses secrets les plus intimes.

Il existe deux variétés d’inconscient : les faits psychique latents, mais susceptibles de devenir conscients, les faits psychiques refoulés qui, comme tels et livrés à eux-mêmes, sont capables d'arriver à la conscience... Nous réservons le nom d'inconscient aux faits psychiques refoulés.  

Le fait de l'interprétation des rêves est, en réalité, la voie royale de la connaissance de la conscience.   

L'analyse des rêves confus et inintelligibles nous enseigne (…) qu'ils sont les réalisations voilées de désirs refoulés.   

L’inconscient et le psychique lui-même sont l’essentielle réalité.

L’hypothèse de l’inconscient est nécessaire ... parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires.  

 

Gabriel Marcel

Les choses existent pour moi dans la mesure où je les regarde comme des prolongements de mon corps.  

 

Gonseth

La science progresse d'évidences sommaires et provisoires en évidences sommaires et provisoires. 

 

Graham Greene

Aucun être humain ne peut réellement en comprendre un autre.

 

Gratry

Philosopher c'est rechercher l'essentiel inaperçu.  

 

Hegel

Le beau se définit comme la manifestation sensible de l’idée.  

La véritable histoire objective d'un peuple commence lorsqu'elle devient aussi une histoire écrite.

Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans  passions.  

 

Héraclite

On ne saurait entrer deux fois dans le même fleuve.

Ou : on ne se baigne jamais dans le même fleuve.

 

Heidegger

Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir.

 

Herriot

Une utopie est une réalité en puissance.  

 

Husserl

Le mot "intentionnalité" ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière générale qu'à la conscience d'être conscience de quelque chose.  

 

Jankélévitch

La première personne du singulier ne peut conjuguer mourir qu'au futur.

Philosopher revient à ceci: se comporter à l'égard de l'univers comme si rien n'allait de soi.  

 

Jaspers

Faire de la philosophie, c'est être en route ; les questions en philosophie sont plus essentielles que les réponses.  

 

Kant

Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. 

Dans la mesure où chacun est reconnu comme une essence libre, il est une personne. C’est pourquoi le principe du droit peut s’énoncer aussi de cette manière : chacun doit être traité par autrui comme une personne.  

Il  est au fond des âmes un principe inné, de justice et de vertu, sur lequel, malgré  nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience. 

Il n’y a donc qu’un impératif catégorique, et c’est celui-ci : agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle

La conscience morale n‘est pas quelque chose que l’on soit susceptible d’acquérir, et il n’y a pas de devoir ordonnant de se procurer cette conscience ; mais tout homme, en tant qu’être moral, possède en lui, originairement, une telle conscience. 

La conscience simple, mais empiriquement déterminée, de ma propre existence, prouve l'existence des objets dans l'espace et hors de moi.

Le droit c’est “l’ensemble des conditions qui permettent à  liberté de chacun de s’accorder avec la liberté de tous”. 

On ne peut apprendre la philosophie; on ne peut qu'apprendre à philosopher. 

Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève de l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne.

 

Kierkegaard

L'angoisse est le vertige de la liberté.  

 


 Kohler

L'intelligence est "le pouvoir de faire des détours." 

 

La Rochefoucauld

Les vertus se perdent dans l’intérêt comme les fleuves dans la mer.  

 

Lacroix

Une conscience cultivée est une conscience qui se situe.

 

Lagneau

L’étendue est la marque de ma puissance. Le temps est la marque de mon impuissance.  

 

Leibniz

Il y a deux sortes de vérité, celle de raisonnement et celle de fait. Les vérités de raisonnement sont nécessaires et leur opposé est impossible, et celles de fait sont contingentes et leur opposé est possible.  

 

Leriche

L'intelligence crée de l'inquiétude autour du fait. 

 

Linton

La culture c’est le mode de vie d'une société.

 

Malraux

L’art est ce par quoi les formes deviennent style.  

L’art est un antidestin. 

 

Marc Aurèle

Fouille en dedans. C’est en dedans qu’est la source du bien et elle peut jaillir sans cesse si tu fouilles toujours. 

 

Marx

La religion est " l’opium du peuple". 

 

Merleau-Ponty

Il est impossible de superposer chez l'homme une première couche de comportement que l'on appellerait naturelle et un monde culturel ou spirituel fabriqué. Tout est fabriqué et tout est naturel chez l'homme.

Je ne suis pas devant mon corps, je suis dans mon corps, ou plutôt je suis mon corps.


L'existence, au sens moderne, c'est le mouvement par lequel l'homme est au monde, s'engage dans une situation physique et sociale qui devient son point de vue sur le monde.

La pensée n'est rien d'intérieur, elle n'existe pas hors du monde et des mots. 

Langage “une manière pour le corps humain de vivre et de célébrer le monde".  

 

Montaigne

Chaque homme porte  la forme  entière de l'humaine condition.

 

Montesquieu

Pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. 

 

Mounier

Je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui. A la limite, être c’est aimer.

Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'enrichis. 

Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose. 

 

Nietzsche

L'historien n'a pas à s'occuper  des événements tels qu'ils se sont passés en réalité, mais seulement tels qu'on les suppose s'être passés : car c'est ainsi qu'ils ont produit leur effet.    

Nous croyons que (...) tout ce qui est mauvais, terrible tyrannique en l’homme, ce qui tient en lui du fauve et du serpent, sert aussi bien l’élévation de l’espèce « homme » que son contraire. 

 

Ovide

Je vois ce qui est le mieux et je l’approuve; mais j’accomplis le pire.

 

Pascal

La vraie morale se moque de la morale. 

L’imagination est maîtresse d’erreur ... d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours. 

Si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde.

 

 

Péguy

Une grande philosophie n'est pas celle qui installe une vérité définitive, c'est celle qui introduit une inquiétude. 

 

Platon

Ce qu'on n'a pas, ce dont on manque, voilà les objets des désirs et de l'amour.   

 

Pythagore

L’amour de la sagesse. 

Les nombres gouvernent le monde.  

 

Ricoeur

Le document n'était pas document avant que historien n'ait songé à lui poser une question, enfin le fait des historiens de spéculer si l'on peut dire, les documents en arrière de lui et à partir de son observation ; par là même, il institue une fait historique.   

 

Rostand                                                                                                                                                                                                     Certitude, servitude. 

 

Rousseau

L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. 

Le plus de l'état de nature étant celui où le surmoi de notre conservation et le moins préjudiciable à celle d'autrui, cet état était par conséquent le plus propre à la paix, et le plus convenable au genre humain.

Si l’on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation, on trouvera qu’il se réduit à deux objets principaux, la liberté et l’égalité. 

 

Russell

La philosophie tire sa valeur de son incertitude même.  

 

Sartre

Autrui... C'est l'autre, c'est-à-dire le Moi qui n’est pas Moi.

Cette nécessité pour la conscience d'exister comme conscience d'autre chose que son moi, se nomme intentionnalité.     

L’imagination est la conscience tout entière en tant quelle réalise sa liberté. 

L’homme est ce par quoi les valeurs arrivent dans le monde.

La chute originelle c'est l'existence d'un autre.  

La seule façon d'exister pour la conscience, c'est d'avoir conscience qu'elle existe.   

L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi.  

On ne fait pas ce qu’on veut et pourtant on est responsable de ce qu’on est ; voilà le fait. 

Pas besoin de gril, l’enfer c’est les autres.

L'autre est indispensable mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi. Sartre.

L’essentiel c'est la contingence. Je veux dire que, par définition, l'existence n'est pas la nécessité... Tout est gratuit, ce jardin, cette ville et moi-même.

L'existentialisme athée... déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être, c'est l'homme.   

L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise ; il n'est donc que rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie.

La chute originelle c'est l'existence d'un autre.

Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres. Sartre (dans Huis Clos)

 

Schopenhauer

Il  est plus facile de prêcher la morale que de la fonder.

Le devoir est ce qui est contraire à la nature. 

Les actes de moralité sont impossibles et cependant réels. 

Quand il s’agit de valeur morale, l’essentiel n’est point dans les actions, que l’on voit, mais dans ces principes intérieurs des actions ; que l’on ne voit pas.

 

Saint Exupéry

Si tu diffères de moi, loin de me léser tu m’enrichis.

 

St Augustin

Aime et fais ce que tu veux.

On ne connait personne sinon par amitié.

 

St Paul

Je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas.

 

St Thomas

Le mal est un certain bien. 

Une excessive pauvreté est nuisible à l’exercice de la vertu. 

 

Schiller

Si tu veux te connaître, regarde les autres ; si tu veux connaître les autres, regarde en toi-même.

 

Socrate

Connais-toi toi-même.  Maxime gravée au fronton du temple de Delphes

Nul n’est méchant volontairement.

 

Spinoza

Il est dans la nature de la raison de considérer les choses non comme contingentes, mais comme nécessaires. 

L'appétit n’est rien d'autre que l'essence même de l'homme.

Une affection, qui est une passion, cesse d'être une passion sitôt nous nous en formons une idée claire et distincte.

 

Stuart Mill

La logique est “la science de la preuve".  

 

Trotski

La vraie morale ne s’occupe pas de ce que nous pensons et voulons, mais de ce que nous faisons.  

 

Valéry

Chaque homme sait une quantité prodigieuse de choses qu'il ignore qu'il sait. Savoir tout ce que nous avons...Cette simple recherche épuise la philosophie.  

Je vois un problème de l'action humaine...ténébreuse affaire dont l'origine est en deux propositions que voici conjointes : comment se peut-il que nous puissions faire ce qui nous répugne et ne pas faire ce qui nous séduit ? » 

La conscience règne mais ne gouverne pas.

La liberté consiste à ne dépendre que des lois. 

Le droit est l’intermède des forces.  

Le génie de Newton a consisté à dire que la lune tombe alors que tout le monde voit bien qu'elle ne tombe pas. 

Le seul gage du savoir réel est le pouvoir, pouvoir de faire et pouvoir de prédire.  

Prévisions, provisions peu à peu nous ont détachés ... du mot à mot de nos besoins.  

 

 


10/05/2015
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REVISER_15

Réviser_15

Cadre : l’homme et le monde  /  la condition humaine

Technique l'ORGANIGRAMME

 

Après les généralités sous la catégorie « Réviser », on va revoir faits, idées, connaissances -  par paquets -  en suivant les 5 parties du programme du Bac.

Face aux sujets, ce sera le premier cadre pilote. Il faut avoir cette nomenclature bien en tête, dès à présent.

  1. 1.   L’homme et le monde – la condition humaine – l’adaptation
  2. 2.   La connaissance et la Raison – la Raison et le réel.
  3. 3.   La pratique et les fins – l’agir – éthique et morale.
  4. 4.   Philosophie générale – métaphysique – anthropologie.
  5. 5.   Les œuvres : Descartes, Bachelard …

 

Les termes de ce programme n’ont pas été choisis au hasard par les instances ministérielles : ils correspondent aux principales branches du savoir ou de la culture de notre temps. C'est-à-dire, le tour d’horizon que chaque jeune doit avoir fait à son entrée dans l’âge adulte, comme citoyen lucide et  responsable. (voir l’article « retentissement »).

Autre guide « méthodologique » : penser par schémas et organigramme plutôt qu’au mot à mot ou de manière purement linéaire. Celle-ci est plutôt finale : rédaction de la conclusion par exemple mais pas pour la phase 1 : l’exploration des idées.

Revoir les articles sur PhiloPapy : schémas / bifurcations / réseau / schéma de Piaget / environnement, écologie …

Là aussi, avoir ce souci dominant en tête le jour de l’examen.

Ce sont ces pistes qui doivent guider ta recherche d’idées face au sujet que tu as choisi.

 

EXEMPLE : les vastes problèmes tournant autour de la connaissance (de Platon à Kant puis Marx) et du connaître pour agir  Les fonctions intellectuelles dans le tableau de Piaget ; la maîtrise de la nature par la connaissance pour Bacon et Descartes. Avant que Marx remette la philosophie de Hegel sur les pieds en insistant sur l’action, la « praxis ».

Type de développement : manière active de réviser – crayon à la main.

Au départ : rapports vécus  homme / monde / adaptation / écologie etc.

Base : un organigramme pour l’exploration des idées, faits et connaissances …

Modèle.

Organig_3.jpg

 

Un secteur : ressources : texte de Piaget : 3 articles PhiloPapy : Adaptation 1,2 et 3 : à revoir. Surtout le schéma que j’ai tiré du texte pour une répartition des fonctions psychiques : affectivité / Intellect / volonté avec leur spécificité.

Affectivité : orientation / motivation sur principe de plaisir (voir Freud) : tendance à rechercher le plaisir et éviter la douleur : associer la notion de valeur (dans œuvres-philo : texte besoins élémentaires / dérivés puis société / culture … - la société comme « système » … échanges, règles, lois, contrat (Rousseau) … Pour l’instant, tu acceptes ce « vrac » au gré du fonctionnement de ta mémoire, sans évaluation ni souci d’organisation d’une argumentation.

Avec cela tu es prêt(e) à traiter des sujets comme ceux-ci : de près ou de loin ils peuvent se rapporter aux sources d’informations précédentes.

Pas de panique si tu ressens l’impression de ne pas pouvoir en traiter certains.

 

ESSAIE d’appliquer la méthode recommandée.

Après avoir bien essayé, si tu ne trouves pas, cherche un (ou des) article(s) sur un des 4 blogs.

  • PhiloPapy
  • intro-philo-manager
  • œuvres-philo
  • dissertons.

 

Bog4.ever.com est un bon guide avec sa barre d’outils latérale.

 

Fournis quelques efforts réguliers. N’essaie pas de tout faire en 4 ou 6 heures.

 

N’oublie pas la relaxation et la méditation devant ta bougie allumée. + un concerto de Mozart éventuel. J’aime bien : concerto 22 et 24 Allegro.

 

SUJETS de DISSERTATION.

A défaut de certitude une science du probable peut-elle suffire?
A quelles conditions une démarche de pensée est-elle scientifique ?
A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?
L’expérience instruit-elle ?

La connaissance scientifique peut-elle seule atteindre la vérité ?

La réalité est-elle rationnelle ?

La recherche du vrai dans les sciences peut-elle (doit-elle) se passer de l’imagination ?

Le doute est il une force ou une faiblesse. ?

 Le doute est-il nécessaire au progrès ?

Les événements sont-ils toujours contingents?

Les théories simplifient-elles l'expérience ?

 Pense-t-on jamais seul ?

Peut-on connaître de ce dont on n'a pas l'expérience ?

 Pourquoi les mathématiques s’appliquent-elles à la nature ?

Pourquoi nous trompons-nous ?

Que vaut la connaissance par les sens ?

Bon courage.


09/05/2015
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REVISER_16

REVISER_16

Entrer dans le détail du programme.

REVISER efficacement     Réviser_12

Cadre : l’homme et le monde  /  la condition humaine

 

Après la  généralité Réviser_11, on va revoir faits, idées, connaissances -  par paquets -  en suivant les 5 parties du programme du Bac.

Face aux sujets, ce sera le premier cadre pilote. Il faut avoir cette nomenclature bien en tête, dès à présent.

  1. 1.   L’homme et le monde – la condition humaine – l’adaptation
  2. 2.   La connaissance et la Raison – la Raison et le réel.
  3. 3.   La pratique et les fins – l’agir – éthique et morale.
  4. 4.   Philosophie générale – métaphysique – anthropologie.
  5. 5.   Les œuvres : Descartes, Bachelard …

 

Les termes de ce programme n’ont pas été choisis au hasard par les instances ministérielles : ils correspondent aux principales branches du savoir ou de la culture de notre temps. C'est-à-dire, le tour d’horizon que chaque jeune doit avoir fait à son entrée dans l’âge adulte, comme citoyen lucide et  responsable. (voir l’article « retentissement »).

Autre guide « méthodologique » : penser par schémas et organigramme plutôt qu’au mot à mot ou de manière purement linéaire. Celle-ci est plutôt finale : rédaction de la conclusion par exemple mais pas pour la phase 1 : l’exploration des idées.

Revoir les articles sur PhiloPapy : schémas / bifurcations / réseau / schéma de Piaget / environnement, écologie …

Là aussi, avoir ce souci dominant en tête le jour de l’examen.

Ce sont ces pistes qui doivent guider ta recherche d’idées face au sujet que tu as choisi.

 

EXEMPLE : les vastes problèmes tournant autour de la connaissance (de Platon à Kant puis Marx) et du connaître pour agir  Les fonctions intellectuelles dans le tableau de Piaget ; la maîtrise de la nature par la connaissance pour Bacon et Descartes. Avant que Marx remette la philosophie de Hegel sur les pieds en insistant sur l’action, la « praxis ».

Type de développement : manière active de réviser – crayon à la main.

Au départ : rapports vécus  homme / monde / adaptation / écologie etc.

Base : un organigramme pour l’exploration des idées, faits et connaissances …

Modèle.

Organig_2.jpg

 

Un secteur : ressources : texte de Piaget : 3 articles PhiloPapy : Adaptation 1,2 et 3 : à revoir. Surtout le schéma que j’ai tiré du texte pour une répartition des fonctions psychiques : affectivité / Intellect / volonté avec leur spécificité.

Affectivité : orientation / motivation sur principe de plaisir (voir Freud) : tendance à rechercher le plaisir et éviter la douleur : associer la notion de valeur (dans œuvres-philo : texte besoins élémentaires / dérivés puis société / culture … - la société comme « système » … échanges, règles, lois, contrat (Rousseau) … Pour l’instant, tu acceptes ce « vrac » au gré du fonctionnement de ta mémoire, sans évaluation ni souci d’organisation d’une argumentation.

Avec cela tu es prêt(e) à traiter des sujets comme ceux-ci : de près ou de loin ils peuvent se rapporter aux sources d’informations précédentes.

Pas de panique si tu ressens l’impression de ne pas pouvoir en traiter certains.

 

ESSAIE d’appliquer la méthode recommandée.

Après avoir bien essayé, si tu ne trouves pas, cherche un (ou des) article(s) sur un des 4 blogs.

  • PhiloPapy
  • intro-philo-manager
  • œuvres-philo
  • dissertons.

 

Bog4.ever.com est un bon guide avec sa barre d’outils latérale.

 

Fournis quelques efforts réguliers. N’essaie pas de tout faire en 4 ou 6 heures.

 

N’oublie pas la relaxation et la méditation devant ta bougie allumée. + un concerto de Mozart éventuel. J’aime bien : concerto 22 et 24 Allegro.

 

SUJETS de DISSERTATION.

 

A défaut de certitude une science du probable peut-elle suffire?
A quelles conditions une démarche de pensée est-elle scientifique ?
A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?
L’expérience instruit-elle ?

La connaissance scientifique peut-elle seule atteindre la vérité ?

La réalité est-elle rationnelle ?

La recherche du vrai dans les sciences peut-elle (doit-elle) se passer de l’imagination ?

Le doute est il une force ou une faiblesse. ?

 Le doute est-il nécessaire au progrès ?

Les événements sont-ils toujours contingents?

Les théories simplifient-elles l'expérience ?

 Pense-t-on jamais seul ?

Peut-on connaître de ce dont on n'a pas l'expérience ?

Pourquoi les mathématiques s’appliquent-elles à la nature ?

Pourquoi nous trompons-nous ?

Que vaut la connaissance par les sens ?

Bon courage.


04/05/2015
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REVISER_17

 

REVISER_17  EXEMPLES

 

Qu'est-ce que la philosophie ?

Il est temps de pouvoir répondre à cette question.

 

Dans un article au début du blogue « Philopapy », je te proposais plusieurs  voies possibles. :

Celui qui débute dans l'étude de cette discipline, tout naturellement, aimerait assez vite savoir de quoi il retourne.

Mais rapidement, en parcourant un manuel, un ouvrage d'auteur ou en suivant un cours il lui apparaît que la matière est vaste et complexe.

D'où la proposition d’avoir un premier document comportant par exemple une dizaine de citations.

Une  l'invitation t’avait été faite de les revoir en cours d'année et de les approfondir et les compléter. On avait appelé cela des « ponzauzânes ». (pluriel de « pont aux ânes ») (tu peux continuer la techniques d’ici le 16 juin ; c’est une manière écrite de réviser, car ce jour-là, tu devras rédiger une dissertation.

 

Je t'avais demandé également de ne pas enfouir cette première base de travail trop soigneusement mais en cours d'année d’approfondir ses citations, en choisir une ou deux qui te plaisent de manière à ce quelles  te servent de points d'appui le jour de l'examen.

Le but qui avait été fixé pour le jour J était d'avoir une idée un peu plus juste et précise de ce qu'est la philosophie à partir des citations proposées ou à partir de plus vastes investigations.

 

Maintenant à un mois de l'utilisation de des connaissances il est nécessaire de te demander si tu vois un peu plus clair.

 

Pour t'éviter de rechercher dans une masse d’écrits assez considérable je te redonne ici ces 10 citations de façon à favoriser ton travail de révision.

                                                

Approches de définitions de la Philosophie :

C’était les questions de début d’année : où en es-tu  en mai 2014 ?

 

  1. A.   Objet et méthode.

 

8  citations et 2 courts textes doivent servir à donner un premier aperçu de ce que peut être la PHILOSOPHIE.

 

LIRE / REFLECHIR :    ces pages sont à lire, relire, méditer : il faut y appliquer ta réflexion personnelle, car c'est là l'essentiel.

 

ECRIRE :   deuxième tâche indispensable. Ici, REPONDRE PAR ECRIT aux questions suivantes :

 

 A.     1. quelle est, des 10 citations, celle qui te plaît le plus ?

 

          2. quelle est celle qui te pose le plus de problèmes dans la compréhension  de ce qu'elle veut dire ?

 

 B. Reprendre la citation qui te plaît bien et, en 20/30 LIGNES AU

   MOINS, essayer d'expliquer les raisons de ton choix.

 

   (Cela représentation actuelle de la philosophie. Cela ne veut pas dire que tu n'en auras pas une autre d'ici quelque temps. Ce qui est normal.)

 

 C. Regarder le programme d'ensemble de l'enseignement de la philo en Terminales : est-ce que cela correspond à ce que tu attends de la philosophie ?

(réponse écrite, en 20 ou 30 lignes)

 

 

  1. B.  Citations  :  qu’est-ce que la philosophie ?

 

  1. 1.    « L’amour de la sagesse. »                                                  Pythagore

 

  1. 2.    « La sagesse de l’amour. »                                                  Heidegger

 

  1. 3.    « Chaque homme sait une quantité prodigieuse de choses qu'il ignore qu'il sait. Savoir tout ce que nous savons...Cette simple recherche épuise la philosophie. »             Valéry.                                                

 

  1. 4.    « Philosopher revient à ceci : se comporter à l'égard de l'univers comme si rien n'allait de soi. »     Jankélévitch.

                                           

  1. 5.    « On ne peut apprendre la philosophie; on ne peut qu'apprendre à philosopher. »                                                                          Kant.

 

  1. 6.    « La philosophie tire sa valeur de son incertitude même. »     Russell.

 

  1. 7.    « Faire de la philosophie, c'est être en route ; les questions en philosophie sont plus importantes que les réponses. »       Jaspers.

 

  1. 8.    « Un philosophe est un homme qui oppose la nature à la loi, la raison à l'usage, sa conscience à l'opinion. »     Chamfort

                                              

 

  1. 9.    « Ce mot de philosophie signifie l'étude de la sagesse et...par   sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires    mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme    peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l'invention de tous les arts. »    Descartes.

 

  1. 10.         « Penser c'est dire non. Remarquez que le signe du oui est d'un homme qui s'endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi? Au monde, au tyran, au prêcheur. Ce n'est que l'apparence. En tous ces cas-là, c'est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l'heureux acquiescement. Elle se sépare d'elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n'y a pas au monde d'autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c'est que je consens, c'est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître en moi, c'est que je respecte au lieu d'examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C'est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit. »

      Alain: "propos" 1924

 

Ajouter : problématique de l'être et du changement dans la réalité perçue et pensée.

 

« L’être est, le non être n’est pas. »

« Etre et penser, c’est la même chose. »      Parménide

 

« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. »

« Le soleil est nouveau tous les jours.  »      Héraclite

 

 

Complément :

Voir aussi : sur le Blog OeuvresPhilo les articles :

 

Citations Philo

Citations H et M

 

Citations C et R

 

Citations P et F

 

 

Maintenant on est au stand et il faut faire chauffer et accélérer le moteur de façon à avoir ce qu'il peut produire : ça va être du genre grand prix de Monaco avec des droites et des chicanes.

 

Je te propose ensuite sur certaines de ces citations de te montrer comment négocier les virages c'est-à-dire des manières de les traiter pour un but qui est clair du moins dans son expression : rédiger une dissertation.

 

 

Avec Kant.

 

La voie des citations comme introduction à la philosophie comporte quelques avantages mais demande un travail et de la méthode.

Prenons par exemple la citation de Kant : « On ne peut pas apprendre la philosophie on ne peut qu'apprendre à philosopher. »

Par un certain côté cette affirmation peut paraître bizarre de la part d'un auteur qui a longuement mûri sa réflexion et qui a écrit tardivement. Il nous propose des pages parfois un peu difficiles concernant principalement la connaissance humaine. On pourrait lui rétorquer pourquoi publier une philosophie rédigée si ce n'est pas pour l’apprendre ?

Cependant, c’est un connaisseur ; le ne peut pas avoir écrit n’importe quoi. Il faut donc bien entrer dans sa pensée.

Son affirmation est le fruit d'un jugement fortement étayé sur des expériences diverses faites d'observation, de réflexion, de dialogue, et de mise en forme écrite. Si l'on considère l'ensemble de ces ouvrages on ne peut pas lui reprocher de ne pas être entraîné dans ces domaines.

 

Il a d'abord situé sa philosophie et pour cela il s'est référé aux grands penseurs qui ont existé avant lui : Platon Socrate en ayant étudié et démonté leur système. Il a fait un constat : c'est ces deux auteurs principalement avaient mis l'objet à connaître au centre du problème à l’étude.

Si Kant s'était contenté d'apprendre leur philosophie il n'aurait pas fait avancer le problème d'un iota. En réfléchissant par lui-même c'est-à-dire en philosophant il a entrepris ce qu'il appelle sa révolution « copernicienne » qui consiste à mettre le soleil au centre et non le terre au risque de subir la terreur de l’Inquisition. Il s'est demandé si on ne comprendrait pas mieux le problème de la connaissance du réel entre plaçant le sujet connaissant comme centre et non pas l'objet.

À son invitation et dans d'autres domaines il apparaît assez bien qu'il ne faut pas se limiter à apprendre les philosophies mais plutôt apprendre à philosopher pour déboucher sur une pensée personnelle même si elle est étayée sur les écrits des autres.

Le corrigé suivant d’une dissertation sur montrera un autre type de chemin à suivre. Il indique que disserter veut dire « argumenter » à l’aide d’idées, de connaissances et de faits ou exemples.

 

 

En suivant Jaspers.

 

2 versions sont proposées.

 

En A, ce qui pourrait correspondre à  un « pressentiment » de réponses : sorte d’intuition qu’on a ordinairement d’une solution plausible face à un problème à résoudre.

Parcours ou argumentation possible.

Conclusions partielles (transitions vers) puis conclusion finale acceptables.

Après pesée et vérification des faits et idées insérables dans chaque Partie ou Paragraphe.

 

En B, développement plus conséquent, proche de la version définitive.

 

 

 

  1. A.   Version courte

INTRODUCTION  à la PHILOSOPHIE:                                                     

 

Voici une idée de parcours (raisonnement ), pour la  DISSERTATION :

 

 

NB. C’est une sorte de prototype pour d’autres dissertations.

 

INTRODUCTION :  

 première réaction : la position de Jaspers est "irréaliste" : nous avons  plus besoin de réponses que de questions, pour nous adapter aux conditions de la vie quotidienne :

cependant :  problème à examiner : ne pas se fier à la 1° réaction : voir l’ensemble du problème posé ( cette position est la spécificité de la philosophie).

d'où 3 questions  ( = 3 parties ):

          - qu'en est-il exactement de cette accusation d'irréalisme ?

          - en fait, fondamentalement, Jaspers n'aurait-il pas raison (pas seulement en  philosophie, mais aussi pour les pratiques de la vie courante ?)

          - s'il en est ainsi (c'est à dire s'il y a de bons arguments), cela justifie la nécessité de la philosophie, dans sa spécificité (par rapport aux pratiques, aux sciences et aux techniques, et  - pourquoi pas? - à l'art et à la religion).

 

 

DEVELOPPEMENT:  l'idée directrice, à avoir constamment à l'esprit, est la suivante :

 les questions sont plus essentielles que les réponse :

cela paraît  irréaliste, mais cela ne l'est pas tant que cela,

ce n'est pas seulement la spécialité de la philosophie,

c'est aussi le principe de l'évolution et du progrès de toute civilisation ( pour l'adaptation et la survie, on passe constamment de problèmes posés et de questions en problèmes partiellement résolus, posant d'autres problèmes et appelant d'autres solutions ;;; ex.  cycle : forêt ( Amazonie ) - feu - terre arable  - inondation - pollution - reboisement etc.)

-- donc ce qui est déjà vrai pour les pratiques ordinaires, l'est donc aussi pour la philosophie,

--> dès lors elle est confirmée dans sa mission spécifique ("essentielle"), : poser les problèmes et les questions, sur tout, sans limitation, même si c'est dérangeant, inquiétant etc.

- notamment dans ses 3 grands domaines propres :

**   l'ONTOLOGIE    =   étude de l'être, du destin, des finalités de la vie ....

**   l'AXIOLOGIE               =   étude des valeurs, de la morale ...

**   l'EPISTEMOLOGIE     =   étude des conditions et de la valeur de la

                                                           connaissance.

Domaines dans lesquels il y a plus de questions que de réponses et où c'est important qu'il en soit ainsi : c'est à dire que les questions restent ouvertes pour permettre de nouvelles études et de nouveaux progrès.

 

 

B Version longue.

 

DISSERTATION : méthode / sujet / idée de parcours (raisonnement)

 

NB. il est possible de s'en inspirer, pour les premières rédactions : le jour de l’examen, il faudra se débrouiller  tout seul:

 

SUJET :

Une affirmation de JASPERS : philosophe allemand, (1883-1969), de tendance existentialiste.

« Faire de la philosophie, c'est être en route ; les questions en philosophie sont plus essentielles que les réponses. »

 

PHASE  1. ANALYSE du SUJET et première  recherche d’idées.

 

Premières lectures / observations du texte / analyses.

Premières esquisses de réponses en forme de croquis occupant tout l’espace de la feuille. Exemple : ça devrait donner à peu près ceci (même si le brouillon ci-dessous ne se rapporte pas au sujet lui-même.)

C’est simplement une illustration de ce qu’il faut faire ; c’est une ébauche d’organigramme. Ce pourrait être aussi une liste, une esquisse de tableau.

Autrement dit, pour l’analyse et la première recherche d’idées, il faut laisser libre champ à l’invention, ce qui n’empêche pas de recourir à tous les moyens de communication connus.

 

 

Au brouillon = notes rapides, mots, expressions, pas de phrases, des flèches, des croquis ou schémas simples.

Ordinairement, face à un sujet = un problème, on a quelques premières réactions ; le pressentiment d’une adhésion oui ? non ?, par exemple.   On y reviendra plus tard après avoir rassemblé et pesé des matériaux ou arguments de réponse : pour l’instant, on invente, on note et  on ne fait que ça. Juger, organiser, rédiger, c’est pour plus tard.)

 

La phrase de Jaspers est en 2 propositions : pas de mots difficiles ou spéciaux …

Problème : relations entre les deux propositions = à voir,

après analyse de détail : signification proche ou distante ?

 

« faire de la philosophie » 

            action, démarche …

 

confirmation :

« c’est être en route » : attitude dynamique

Trace, orientation, cheminement, croisements, bifurcations, aller et retour   …  (ça servira plus tard ou non … on verra : à noter cependant en quelques mots ; pas en phrases.)

 

                    = convergence

« les questions sont plus essentielles de les réponses »

 

A l’opposé : réponses : on s’arrête, c’est statique …

 

On le sent bien : c’est le centre du débat, le problème …

On « pressent » aussi que le plus dur de la bataille va consister à ne pas prendre Jaspers pour un imbécile en adoptant une position « réaliste simpliste » du genre : on est bien obligé de vivre sur ou avec des réponses.

Ce n’est pas « tout ou rien » : on garde les deux (??? et réponses)

mais il y a un choix de « degré »

 

 

NB. FAIRE DE LA PHILOSOPHIE : expression plus modeste que " philosopher "                                                                  cf  la citation de KANT,

Chemin faisant, sans exagérer, des idées peuvent surgir : les noter RAPIDEMENT.

en tout cas, ce qui est souligné c'est qu'il s'agit d'une ACTION, d'une DYNAMIQUE : 

nous retrouverons souvent cet aspect de la philosophie : ce n'est pas seulement  une étude, des connaissances, une lecture, une contemplation, des auteurs et des textes, mais aussi une FAÇON de VIVRE  et un ENGAGEMENT. (cf. le texte d’Alain : « dire NON)

 

« c'est être en route » : cet aspect est désigné et renforcé, avec une caractéristique particulière : c'est l'idée d'une action inscrite dans la durée, d'une action qui ORIENTE vers un but, un peu comme lorsque nous choisissons une destination pour un voyage : nous avons donc 3 idées sous cette expression : action / orientation / choix.

 

Cela peut se noter sur une feuille à la manière d’un croquis.

 

                   

                   

Le reste de la phrase : constitue une particularisation, une explicitation de la pensée de l'auteur : il s'agit d'une vue particulière de ce voyage, de ce parcours.

Jaspers nous indique ce qui, à ses yeux, marque le mieux le caractère de la philosophie.

 

NB. Comme il s'agit d'une courte phrase, le choix des mots et des expressions est important.

Les questions / opposées  à / réponses : remarquons qu'en toute chose il faut poser des questions : ce n'est pas le propre de la philosophie ou alors tout est philosophie (autre problème)

Dans le même temps nous ne pouvons fonctionner sans réponses. Donc, il va falloir prendre les deux quelle que soit notre degré d’adhésion actuel aux propos de Jaspers.

Jusqu‘ici, nous n’avons encore rien décidé : nous multiplions les approches, par petites touches, à la manière d’un peintre impressionniste.

 Petit à petit, commence à s’esquisser une PROBLEMATIQUE.

 

NB. on parler souvent de PROBLEMES et de PROBLEMATIQUE, et aussi de METHODE, de communication : car cela entre bien dans le cadre de cette discipline appelée "philosophie".

 

Plus  " essentielles " que : le plus … que est important. Questions et réponses pourraient être considérées comme partant à égalité : mais l'une est posée comme prioritaire par rapport à l'autre et sans l’exclure non plus.  Complexité, ambiguïté : il faudra voir ce problème.

                Autre problèmes - à ne pas éviter - : le choix de cet adjectif : essentiel : il veut dire plus qu'important ; l'essence, l'essentiel : c’est une constante en philosophie, c'est le centre, le fondement, la nature profonde des choses.

 

PHASE  2. Choix / organisation / à rédaction

En introduction :

 

Il faut chercher des idées, des faits, des exemples sur ce point central.

Un commencement de réponse, de raisonnement peut maintenant s’esquisser : des phrases deviennent possibles et nécessaires. On ne peut plus se réfugier dans un « oui » ou « non » sans argumenter.

Interrogation de base : pourquoi « en philosophie » (pas forcément ailleurs ; Jaspers n’en parle pas), les questions seraient (hypothèse = conditionnel) plus essentielles que les réponses ?

Question complémentaire : est-ce que cela correspond à la réalité, à l'expérience sociale et personnelle, au quotidien, à la vie de tous les jours, aux pratiques sociales habituelles, à  des expressions / communications courantes (dictons, proverbes etc.)

 

Ou bien :

          d'où 3 questions  (= 3 parties)

 

          - qu'en est-il exactement de cette accusation possible d'irréalisme, d’empirisme naïf … en forme d’objection réaliste ?

          - en fait, fondamentalement, Jaspers n'aurait-il pas raison (pas seulement en  philosophie, mais aussi pour les pratiques de la vie courante ?)

          - s'il en est ainsi (c'est à dire s'il y a de bons arguments), cela justifie la nécessité de la philosophie, dans sa spécificité (par rapport aux pratiques, aux sciences et aux techniques, et  - pourquoi pas ? - à l'art et à la religion). ?

Pourquoi « en philosophie » (ne pas oublier l’idée directrice, le fil conducteur : « plus essentielles que … » et non « tout ou rien »)     (voir l’article intitulé « la flèche ») dans le blog « Dissertablabla »

 

 

Ailleurs : comparaisons / oppositions à examiner : répartition des faits et des  idées.

 

Dans les pratiques sociales productrices : artisanat, industrie = efficacité … il faut des réponses

Exemple : si l’électricien pour un dépannage répondait par la citation de Jaspers ?

 

Dans les sciences expérimentales = vérité … les questions (hypothèses) sont importantes mais il faut aussi découvrir des lois, des explications du réel.

 

Dans les sciences « formelles » (la logique et les mathématiques) = la validité des propositions est le but (axiomatique) : il faut parvenir à une conclusion logique, universellement admise

 

En philosophie : la méthode de pensée principale est  la réflexion individuelle : comme le dit Russell, c’est le règne de l’incertitude, de la dialectique, c’est à dire de l’usage risqué du langage et de la manipulation (facile) des faits et des idées.

Il est nécessaire de prendre en compte au moins les 2 derniers critères ou objectifs (vérité et validité)

La capacité de réflexion constitue un droit « fondamental » inaliénable

Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de règles de logique, d’expérimentation et de communication à respecter mais ce n’est pas le principal : chacun, même le malade mental, a le droit de s’exprimer à la condition draconienne de tolérer le même droit pour les autres.

Autre clause du contrat : assumer le risque de penser par soi-même.

 

Ici, peut s’intercaler une consultation de ressources 

Qu'en disent les philosophes  (dossier : Auteurs / Histoire de la philosophie) ?

À titre d'exemples, quelques extraits :

 

Plutôt en faveur de la thèse Jaspers :

Platon :  mythe de la caverne, Théétète

Descartes : discours

Kant : critique de la Raison pure et pratique.

 

À l'opposé :

Marx : l'action

Sciences : des réponses ; Toricelli, Claude Bernard

 

 

Considérations allant vers une conclusion acceptable :

 

cela paraît  irréaliste, mais cela ne l'est pas tant que cela,

ce n'est pas seulement la spécialité de la philosophie,

c'est aussi le principe de l'évolution et du progrès de toute civilisation (pour l'adaptation et la survie, on passe constamment de problèmes posés et de questions en problèmes partiellement résolus, posant d'autres problèmes et appelant d'autres solutions … ex.  cycle : forêt ( Amazonie ) - feu - terre arable  - inondation - pollution - reboisement etc.)

donc ce qui est déjà vrai pour les pratiques ordinaires, l'est donc aussi

pour la philosophie,

 

          --> dès lors elle est confirmée dans sa mission spécifique ("essentielle"), : poser les problèmes et les questions, sur tout, sans limitation, même si c'est dérangeant, inquiétant etc.

 

          - notamment dans ses 3 grands domaines propres :

 

l'ONTOLOGIE   =   étude de l'être, du destin, des finalités de la vie ....

l'AXIOLOGIE               =   étude des valeurs, de la morale ...

l'EPISTEMOLOGIE     =   étude des conditions et de la valeur de la

                                                           connaissance.

 

          Domaines dans lesquels il y a plus de questions que de réponses et où c'est important qu'il en soit ainsi : c'est à dire que les unes et les autres  restent des vérités transitoires.

Pour Bachelard ce sont « des erreurs corrigées » = des ??? et des réponses à remettre sans cesse sur la voie scientifique de l’intégration et du dépassement, Einstein remplaçant Newton mais ne l’effaçant pas.

 

  script_rév.jpg

 révise_11.jpg

 

 

 


09/05/2014
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