Pratique et fins.
ActeMoral
Chercher des exemples d'application sur l'ensemble du schéma ou par secteurs.
A droite, problème technique dû à la conversion en
image.jepg
lire : fins buts évaluation conséquences sanctions
ajouter "contraintes", comme ce soir et dans toute action ... même morale.
Tiens le coup ... plus que 15 jours.
PF_Révise
PF_Révise ou AM_Révise
Sur ce thème de la MORALE, des événements, des faits divers ... sont rapportés au long de l'année par les médias: il faut les placer dans un dossier pour pouvoir s'en servir périodiquement et pour les avoir sous la main en juin 2014.
Les encadrer à l'aide des techniques suivantes.
Dans cette série des révisions, ici pour la partie : Pratique et Fins ou Action Morale, 3 types de moyens sont proposés.
- Une liste de Citations avec Mots clés soulignés, pour relancer le balayage des thèmes inscriptibles sous ce titre.
- Une liste de Mots Clés plus complète à lire rapidement à la verticale pour revoir l’ensemble des concepts concernés par cette étude. A compléter par un travail de liaison à des références et à des exemples. Cela correspond au travail de l’année et forme un tableau utile pour les révisions.
- Une liste de sujets de dissertation ou de formulations de problèmes pour tester ce que tu es capable de produire par écrit sur la base des deux tableaux précédents.
- Un exemple est donné en fin d’article.
CITATIONS
Autre exemple : rangement de citations par mots-clés.
pouvoir |
Pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. (Montesquieu) |
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aimer |
Aime et fais ce que tu veux, (St Augustin) |
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autre |
La chute originelle c'est l'existence d'un autre. (Sartre) |
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autre |
L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi. (Sartre) |
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autrui |
Autrui... C'est l'autre, c'est-à-dire le Moi qui n’est pas Moi. (Sartre) |
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comprendre |
Aucun être humain ne peut réellement en comprendre un autre. (Graham Greene) |
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amitié |
On ne connait personne sinon par amitié. (St Augustin) |
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conscience morale |
La conscience morale n’est pas quelque chose que l’on soit susceptible d’acquérir, et il n’y pas de devoir ordonnant de se procurer cette conscience ; mais tout homme, en tant qu’être moral, possède en lui, originairement, une telle conscience. (Kant) |
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conscience |
La conscience règne mais ne gouverne pas. (Valéry) |
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conscience |
Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière générale qu'à la conscience d'être conscience de quelque chose. (Husserl) |
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conscience |
Il n’y a pour la conscience qu’une manière d'exister c’est d’avoir conscience qu’elle existe. (Sartre) |
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conscience |
La seule façon d'exister pour la conscience, c'est d'avoir conscience qu'elle existe. (Sartre) |
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conscience |
La conscience simple, mais empiriquement déterminée, de ma propre existence, prouve l'existence des objets dans l'espace et hors de moi. (Kant) |
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conscience |
La conscience : « c'est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine |
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elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger". (Alain) |
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conscience |
La conscience suppose une séparation de moi d’avec moi. (Alain) |
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culture |
La culture c’est le mode de vie d'une société. (Linton) |
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bien |
Fouille en dedans., C’est en dedans qu’est la source du bien et elle peut jaillir sans cesse si tu fouilles toujours. (Marc Aurèle) |
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devoir |
Le devoir est ce qui est contraire à la nature. (Schopenhauer) |
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devoir |
Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi. (Alain) |
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action |
Si tu diffères de moi, loin de me léser tu m’enrichis. (Saint Exupéry) |
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droit |
Le droit est l’intermède des forces. (Valéry) |
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droit |
Le droit c’est “l’ensemble des conditions qui permettent à liberté de chacun de s’accorder avec la liberté de tous”. (Kant) |
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autre |
Pas besoin de gril, l’enfer c’est les autres. (Sartre) |
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aimer |
Je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui. A la limite, être c’est aimer. (Mounier) |
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action |
La nature, on l’explique, la vie de l’âme, on la comprend. (Dilthey) |
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contradiction |
Je vois un problème de l'action humaine...ténébreuse affaire dont l'origine est en deux propositions que voici conjointes : comment se peut-il que nous puissions faire ce qui nous répugne et ne pas faire ce qui nous séduit ? (Valéry) |
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contradiction |
On ne fait pas ce qu on veut et pourtant on est responsable de ce qu’on est ; voilà le fait. (Sartre) |
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Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passions. (Hegel) |
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valeur |
L’homme est ce par quoi les valeurs arrivent dans le monde. (Sartre) |
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principe |
Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. (Kant) |
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principe |
Il n’y a donc qu’un impératif catégorique, et c’est celui-ci : agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. (Kant) |
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conscience |
L'inconscient n’est plus maîtrise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. (Alain) |
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droit |
La justice est ce doute sur le droit qui sauve le droit. (Alain) |
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valeur |
Si l’on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation, on trouvera qu’il se réduit à deux objets principaux, la liberté et l’égalité. (Rousseau |
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lois |
La liberté consiste à ne dépendre que des lois. (Valéry) |
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valeur |
Le mal est un certain bien. (St Thomas) |
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désir |
Ce qu'on n'a pas, ce dont on manque, voilà les objets des désirs et de l'amour. (Platon) |
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contradiction |
Nous croyons que (...) tout ce qui est mauvais, terrible tyrannique en l’homme, ce qui tient en lui du fauve et du serpent, sert aussi bien l’élévation de l’espèce « homme » que son contraire. (Nietzsche) |
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contradiction |
Les actes de moralité sont impossibles et cependant réels. (Schopenhauer) |
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devoir |
L’obéissance au devoir est une résistance à soi-même. (Bergson) |
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affection |
Une affection, qui est une passion, cesse d'être une passion sitôt nous nous en formons une idée claire distincte. (Spinoza) |
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affection |
Les passions sont comme la peste et le typhus. Cessez de les combattre, elles reviennent. (Alain) |
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réalité |
Une excessive pauvreté est nuisible à l’exercice de la vertu. (St Thomas) |
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personne |
Dans la mesure où chacun est reconnu comme une essence libre, il est une personne. C’est pourquoi le principe du droit peut s’énoncer aussi de cette manière : chacun doit être traité par autrui comme une personne. (Kant) |
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La philosophie tire sa valeur de son incertitude même. (Russell) |
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morale |
Il est plus facile de prêcher la morale que de la fonder. (Schopenhauer) |
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conscience |
Il est au fond des âmes un principe inné, de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe sur je donne le nom |
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jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe sur je donne le nom de conscience. (Kant) |
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religion |
La religion est " l’opium du peuple". (Marx) |
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valeur |
La morale consiste à se savoir esprit et à ce titre obligé absolument, car noblesse oblige. (Alain) |
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pouvoir |
Le seul gage du savoir réel est le pouvoir, pouvoir de faire et pouvoir de prédire. (Valéry) |
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connaître |
Connais-toi toi-même. Maximes gravé au fronton du temple de Delphes |
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connaître |
Si tu veux te connaître, regarde les autres ; si tu veux connaître les autres, regarde en toi-même. (Schiller |
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réalité |
Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose. (Mounier) |
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valeur |
Une utopie est une réalité en puissance. (Herriot) |
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valeur |
Quand il s’agit de valeur morale, l’essentiel n’est point dans les actions, que l’on voit, mais dans ces principes |
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intérieurs des actions ; que l’on ne voit pas. (Schopenhauer) |
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valeur |
Les vertus se perdent dans l’intérêt comme les fleuves dans la mer. (La Rochefoucauld) |
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contradiction |
Je vois ce qui est le mieux et je l’approuve; mais j’accomplis le pire. (Ovide) |
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contradiction |
Je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas. (St PauI) |
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morale |
La vraie morale se moque de la morale. (Pascal) |
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morale |
La vraie morale ne s’occupe pas de ce que nous pensons et voulons, mais de ce que nous faisons. (Trotsky) |
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Une conclusion s'impose : apprendre et réviser c'est croiser des données et des relations. Au final, c'est l'araignée qui a raison : rien n'échappe à son tissage fabriqué avec ses fils en protéine plus résistants que le kevlar.
MOTS CLES
Grille pour essais de mise en relation : | |||
accusation | > < défense | ||
ACTION | (=/= avec acte ?) | ||
bien | mal | citation St Thomas | mal = un certain bien |
bonheur | rapports à plaisir ? | ||
cause | chaîne | effets / résultats | conséquences |
circonstances | |||
condamnation | |||
conséquences | matérielles ? | morales ? | |
coupable | |||
crime | |||
délibératioh/décision | acte / choix | échelle de valeurs | |
défense | |||
délibération | rapports à décision | puis action | |
délinquance | |||
délit | |||
démocratie | |||
DEVOIR | |||
égalité | |||
étapes | |||
ETHIQUE | |||
excès | degrés dans passage au plan moral ou éthique ? | ||
exécutif | |||
exécution | |||
faute | |||
FIN | (=/= but / objectif ?) | ||
fraternité | |||
IDEAL | (=/= plan de la réalité) | exemple : schéma sur le désir | |
impunité | |||
inculpation | |||
intention | |||
juge | |||
jugement | de réalité ? | de valeur ? | |
Justice | institution ? | valeur ? | lien à responsabilité ? |
liberté | notion ? | valeur ? | condition pour responsabilité ? |
LOI | |||
mal | |||
mobile | |||
MORALE | |||
pouvoir | |||
préméditation | (>< circonstances atténuantes …) | ||
prison | |||
RAISON | fonction psychique (Piaget) ou fonction logique ? Sociale ? | ||
raisonnable | |||
raisons | |||
rationnel | voir : raisonnable | ||
responsable | |||
sanction | |||
valeur | notion de … | échelle ou conflits de valeurs ? | |
vertu | |||
vice |
A toi de jouer maintenant.
Pour conclure en MORALE.
Lectures / révisions par neuro_stimulations polymorphes.
Sources multiples : hérisson/araignée/circepts/concepts … schémas/bifurcations/ réseaux …
Voir aussi des documents d’Ushuaïa sur l’araignée : il y a beaucoup à prendre philosophiquement.
(Excuse-moi : je vais bientôt dépasser le René en complication …)
A partir d’une cinquantaine de MOTS_CLES avec remplissage des cases par des connaissances ou éléments d’information trouvés dans ta tête, tes lectures de textes, tes notes de cours et les articles des blogues : « Philopapy » et « oeuvres-philo ».
Inspire-toi des quelques échantillons présentés ci-dessus et ici.
MOTS-CLES |
associations |
Exemples ou références |
ACTION |
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ACTE |
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accusation |
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aliénation |
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aimer |
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amour |
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autre |
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autrui |
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bien |
valeur |
Le mal = un certain bien (St Thomas) |
bonheur |
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cause |
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circonstances |
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condamnation |
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conséquences |
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coupable |
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crime |
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décision |
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défense |
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délibération |
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délinquance |
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délit |
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démocratie |
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DEVOIR |
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différence |
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égalité |
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étapes |
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ETHIQUE |
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étrange |
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étranger |
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excès |
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exécutif |
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exécution |
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faute |
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FIN |
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fraternité |
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IDEAL |
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impunité |
prévision |
Gygès Cahuzac |
inculpation |
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intention |
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Je / moi / nous |
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juge |
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jugement |
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Justice |
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liberté |
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LOI |
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mal |
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mobile |
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MORALE |
ETHIQUE |
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nature |
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pouvoir |
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P_législatif |
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P_exécutif |
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P_judiciaire |
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préméditation |
prévision |
responsabilité accrue |
principe |
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prison |
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RAISON |
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raisonnable |
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raisons |
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rationnel |
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responsable |
coupable |
Sang contaminé |
sanction |
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universalité |
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universel |
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valeur |
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vertu |
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vice |
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SUJETS / Formulations de PROBLEMES.
Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonheur ou une règle de vie ?
Ce qui est légal est-il nécessairement juste?
Celui qui se repend de ce qu il fait est deux fois misérable et impuissant.
Devant qui avons-nous à répondre de nos actes ?
En quel sens peut-on parler des droits de l homme ?.
En quoi la liberté est-elle une juste revendication de l'homme ?
Est-il légitime de recourir à la violence pour défendre ses droits ?
Est-il possible d'être indifférent à l'égard d autrui ?
Faut-il parfois désobéir aux lois ?
Il n y a de liberté qu'en situation et il n y a de situation que par la liberté.
Je sais mal ce qu'est la liberté, mais je sais ce qu'est la libération.
L homme prenant conscience de ce qui le détermine renonce-t-il à devenir libre ?
L institution judiciaire n'est-elle qu'une rationalisation de la vengeance ?
La démocratie est-elle une utopie ?
La justice suppose-t-elle l'égalité ?
La liberté est elle une donnée ou une conquête ?
La morale a-t-elle de rôle à jouer dans les sciences ?
La moralité consiste-t-elle à être animé de bons sentiments ?
La paix doit-elle s'accommoder de l'injustice ?
La souffrance a-t-elle un sens?
La tolérance.
La tradition.
La transcendance.
La vraie morale se moque-t-elle de la morale ?
L'ascétisme.
Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ?
Le droit peut-il faire abstraction de la morale ?
Le mal est un certain bien .
Le mal nécessaire.
Le politique est-il en droit de faire abstraction de la morale ?
Le renoncement.
Le travail éloigne de nous trois grands maux: l'ennui, le vice et le besoin.
Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
Les droits de l homme, une notion bien faite ?
Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?
Ne faut-il pas renoncer à faire du travail une valeur ?
Nous proclamons d'abord valeurs, non pas l'inconscient mais la conscience, non pas l'abandon
mais la volonté.
Nul n est méchant volontairement.
Obligation et nécessité ?
On ne fait pas ce qu on veut et pourtant on est responsable de ce qu on est. Voilà le fait !
On parle des droits de l homme. Cette notion a-t-elle un fondement philosophique ?
Par quoi faut-il juger un acte : par ses intentions ou par ses conséquences ?
Peut-on concilier les exigences de la justice et celle de la liberté ?
Peut-on être plus ou moins libre ?
Peut-on faire de la liberté la valeur suprême de la morale ?
Pourquoi faut-il être juste ?
Qu est-ce qu un abus de pouvoir ?
Qu est-ce qu un citoyen libre ?
Qu y a -t-il de commun entre les différents sens du mot valeur ?
Quand on fait le mal, on n'est donc pas moins ignorant que coupable.
Que pardonner ?
Qu'est-ce qu un irresponsable ?
Respecter autrui, est-ce s'interdire de le juger ?
Rien de grand ne s'est fait sans passion.
Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
Suffit-il de bien juger pour bien faire ?
Tous les problèmes politiques sont-ils des problèmes d organisation ?
Tout pouvoir s'accompagne-t-il de violence ?
Toutes les personnes ont-elles droit à un égal respect?
Vaut-il mieux une injustice qu un désordre ?
Vox popufi, vox dei. Voix du peuple, voix de Dieu.
EXEMPLE.
SUJET
Suffit-il de bien juger pour bien faire ?
Sources ou associations permettant de situer le sujet.
Textes (dans « œuvres-philo »)
Alain dire non (priorité à l’intellect et au jugement)
Marx rendre les circonstances plus humaines (priorité à l’action - la praxis – mais ça n’évite pas les problèmes.)
Citations et proverbes.
Je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas. (St PauI)
Je vois ce qui est le mieux et je l’approuve; mais j’accomplis le pire. (Ovide)
La conscience règne mais ne gouverne pas. (Valéry)
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Vin versé n’est pas avalé.
Il y a loin de la coupe aux lèvres.
à Ces citations et proverbes soulignent un écart – admis par le commun des mortels - entre prévoir et faire.
Développement.
En quoi consiste le problème ? : sur le plan pratique et celui du langage de tous les jours ?
Opposition classique
entre théorie et pratique
Intellectuels et manuels
Juger et faire.
Avec cette difficulté supplémentaire imposée par l’ajout répété de l’adverbe « bien »
Ce ne sera donc pas seulement une opposition entre juger et faire mais une nécessité de savoir comment répondre à l’impératif « bien ». Il faudra donc tester la correspondance entre les critères de « bien » utilisés dans les deux cas.
Deux plans au moins doivent être envisagés : l’angle technique et le point de vue éthique. Autrement dit l’action dans sa conduite ordinaire sur l’axe du temps et sa transposition sur le plan de la morale.
Un problème résiduel resterait à envisager du fait de l’existence de l’adjectif « amoral » en opposition à moral et immoral. Un tel acte peut-il exister.
Le débat théorique pourrait en rester là mais pour en traduire les alternatives en paragraphes, il est indispensable de recourir à des exemples pertinents.
Le texte de Marx pourrait servir à cette fin. Il a pour titre : « Si l’homme est formé par les circonstances, rendons les circonstances plus humaines. »
Il illustre le souhait de passer du bien juger au bien faire.
Il est conforme à la thèse marxiste de la priorité à la praxis.
Il est sous-entendu que le « bien » juger est défini sociologiquement et anthropologiquement par la volonté du peuple et la révolution et non par des fondements idéalistes à la Hegel. (opposition à développer)
C’est ce qu’on appelle « l’idéologie » communiste (prétendument « scientifique ») dont on sait que le passage à la réalisation (le bien faire), par Staline interposé, s’est révélé moins cohérent. Le PC., par exemple, a beaucoup de mal à se relever de ces multiples contradictions imprégnées de sang et de larmes.
On sent bien qu’on s’achemine, par rapport au sujet, un une extrême difficulté d’approches et que la jonction entre bien juger et bien faire reste très problématique.
Il s’agit ici d’un exemple (très incomplet) d’une utilisation des bases de données présentées dans les articles rangés sous le titre « REVISION »
Tu dois t’entraîner à utiliser cette technique sur d’autres sujets.
Cet article très dense en informations demanderait des développements plus explicites par endroits.
Par exemple au moyen du Forum.
am11_Vrac
La PRATIQUE et les FINS _AGIR
La MORALE
Le mot est connu. Tout le monde en parle : à l’école, dans le rue, dans les médias. Faut-il s’en méfier et l’étudier davantage ou laisser tomber ?
am11_Vrac
Rappel du plan.
Comme d’habitude, partons de bases solides : le réel, la vie quotidienne, le langage courant …
En laissant l’esprit jouer librement, on obtient un « vrac » de mots, d’expressions et d’exemples formant ce que les linguistes appellent un « champ sémantique ».
C’est la technique du « Brainstorming », dont la traduction française pourrait être « foire-fouille ». Comme en ce lieu, on trouve du bon et du moins bon, des pépites d’or et des scories.
Pour parvenir à de l’organisé, notre brave René est encore là : Règle 2 du Discours : « diviser chacune des difficultés … en autant de parcelles qu’il se pourrait et qui serait requis pour les mieux résoudre »
A partir de son exemple, on a développé différents moyens de schématisation avec une grande variété d’utilisation du tableau qui porte son nom.
De la créativité à l’organisation, tout est là pour apprendre à philosopher.
Développement :
recueillir un premier vrac de mots : un champ sémantique.
La morale est majoritairement considérée somme une affaite individuelle se formulant, dès l’enfance, en termes d’interdits, de culpabilité, de sanctions … Pourtant la pratique est essentiellement sociale. Il n’est pas besoin de consulter de savants traités pour l’aborder. Elle est du domaine courant comme l’indiquent les ressources en vocabulaire et en exemples s’y rapportant. Crimes et délits par ci, Justice et exécutions légales, délinquance envahissante … par là. On peut recenser un vrac de faits et d’idées suffisant pour lancer le débat.
Ce vrac conservé par écrit servira de moyen d’alimentation pour la suite de la recherche et de point de repères, à la fin, pour évaluer ce qui a été acquis.
Les quelques exemples suivants peuvent constituer le champ sémantique du mot « morale ».
(sans contraintes : tels que ça vient à l’esprit)
Moral immoral amoral éthique
Lois interdits sanctions justice prison
Vraie morale Pascal et l’autre ?
Morale d’esclaves (chrétienne) Nietzche
Conscience / conscience morale cas ou état de conscience
Enfer bonnes intentions
Action avant pendant après
Histoire (générale + personnelle) Société
ton vécu, cadre de vie et expériences personnelles et sociales.
Ne pas négliger l’actualité.
Education leçon de morale pratiques les témoignages
Institution justice jurisprudence les 3 pouvoirs
Règles lois contraintes nécessité libre arbitre
Obligations sanctions expérience morale
Moi / autrui amour haine
Guerre Violence
Besoins / tendances / désirs Intelligence Volonté
Plaisir / douleur hédonisme / stoïcisme
Etc.
Deuxième étape : poursuivre méthodiquement l’exploration.
Ce premier jet est déjà riche : le laisser décanter puis le reprendre le lendemain.
La technique du « circept » recommandée en plusieurs endroits est un guide utile :
- rappeler / inventer LIBREMENT ce qui se rapporte au sujet …
- répartir les trouvailles sur tout l’espace de la feuille pour pouvoir compléter, flécher …
- on peut ajouter des mots, amorcer des séries, des regroupements au hasard des productions mentales tout aussi librement …
- logique, pertinence, cohérence, formulation, évaluation … on verra plus tard.
- reprendre le lendemain : compléter, évaluer et commencer à ranger, à peser, à organiser quelques idées ou regroupements, associations, d’oppositions ...
Un travail parallèle peut être accompli au moyen de listes ou de tableaux sur Excel. Cela permet d’établir un rangement par catégories, avec des relations croisées horizontales et/ou verticales. Ne pas oublier la constitution de séries sur des critères logiques : cause / conséquences _ coordinations / subordinations.
Le plus souvent possible, trouver des exemples concrets pour illustrer ou prouve une idée, un argument.
On s’aperçoit alors qu’on est plus riche en idées qu’on ne croit … Complété par un entraînement méthodique, ce travail d’apprentissage mêlant techniques et contenus se révélera payant.
Commencer à le compléter le vrac par consultation de dictionnaires des synonymes, des analogies …
Pour Internet et les dictionnaires, ne pas se perdre dans la lecture des articles pour l’instant, surtout avec les risques de noyade liés au lien hypertextes. Ils serviront de point de comparaison ou d’enrichissement seulement à la fin du travail de pré-rédaction.
Quelles orientations du programme officiel peuvent guider ?
« la pratique et les fins » ou « l’agir » / la morale / l’éthique …
« La morale et toi », est un titre convenable et une première approche large du problème.
Sur la ligne de départ, c’est plutôt l’encombrement : il va falloir choisir et organiser. En premier lieu, un rangement en deux séries doit suffire.
- Aspects psychologiques puisque l’acte moral est essentiellement individuel,
- Aspects sociologiques puisqu’il est en même temps un fait social par ses origines et ses exigences.
Pour le plan individuel et psychologique, les grands auteurs, depuis l’Antiquité, retiennent ordinairement un lot de termes comme : besoins, tendances, désirs … Ils suffisent pour commencer, en les prenant dans leur signification ordinaire.
Car, on l’aura compris, la Morale pose des problèmes tant dans ses aspects contraignants connus que pour son caractère répressif, du « Dis bonjour à la dame ! » aux interdictions de voler, violer, tuer, torturer … avec sanctions pénales à l’appui.
(c’est le jeu du « système social » : voir les textes se Linton et Pearson sur le blog « œuvres-philo »)
Cet aspect principalement conflictuel dans les rapports sociaux sera au centre de la présente analyse.
Pour le plan individuel et psychologique, les grands auteurs, depuis l’Antiquité, retiennent ordinairement un lot de termes comme : besoins, tendances, désirs … Ils suffisent pour commencer, en les prenant dans leur signification ordinaire.
On peut poser sans trop de risques de se tromper qu’au début est le « besoin », vécu direct et assez informe : besoin de manger, d’uriner, de déféquer. Il est distinct de la tendance car celle-ci sous-entend l’idée d’une orientation vers un objet ou une action, donc un besoin + au moins une expérience. Plus différent est encore le désir dans sa complexité, ses développements et ses orientations diverses : du désir d’aimer à celui de se cultiver, par exemple.
Ce vocabulaire appartient à une fonction plus générale appelée « affectivité ». Plus haut, avec le texte de Piaget sur l’adaptation, un tableau synthétique de notre fonctionnement psychique a été présenté qui peut servir aussi au traitement des problèmes de morale. Il s’agit de psychologie simplement empirique suffisante quand on n’est pas obligé de recourir à des experts judiciaires pour la recherche de circonstances atténuantes, par exemple.
Le domaine à explorer est complexe. Le terme « affectivité » indique bien qu’il s’agit de réactions psychiques, à la voie passive, comme diraient les grammairiens. Même si des querelles d’école opposent deux formules à propos de l’émotion : je suis ému, donc je pleure ou l’inverse. On ne s’y attardera pas.
Quelque chose est là avant le besoin, la tendance ou le désir, qui ne facilite pas la recherche des mobiles, des motifs et des responsabilités.
Pour être complet, il faut en effet insérer nos trois mots dans le cadre de fonctions affectives plus générales : émotion, sentiments, passions.
L'expression « être affecté » donne la signification générale de ses actions ou plutôt de ses réactions. En effet, en conjugaison, « être affecté » est au passif. Si on reprenait terme à terme chacune des fonctions ou opérations actuellement étudiées, la preuve serait facilement faite que ce sont des réactions affectives, ressenties, subies à la suite de la présence ou de l'action d'un objet, d'un être, d'un événement extérieur. Je suis ému, par exemple, à l'écoute d'un morceau de musique, à l'arrivée impromptue d'une personne étrangère, lorsqu'un bruit anormal se produit etc. Les fonctions de l’émotion sont nombreuses. Dans un texte situé sur le blog « Œuvres-philo », le psychologue Wallon montre sa fonction de socialisation et donc ses liens à la morale.
Chacun de ces termes désigne une modalité particulière de réaction s’exprimant sur la base des besoins, des tendances et des désirs.
L’émotion est une réaction immédiate et assez désordonnée à quelque chose d'inattendu ou que je redoute, qui m’effraie … En tout cas, il y a une rupture brusque de l'équilibre, comme le dit Janet : " la conduite de l'émotion est une conduite de l'échec. » Elle se traduit par des signes bien connus : rougeur, pâleur, larmes. Parfois même évanouissement, fuite, chute …Comportements qui selon Sartre sont des tentatives pour réduire à néant la cause de l'émotion, pour « néantiser » le réel. « L’évanouissement est un refuge ; faute de pouvoir éviter le danger, je l’ai nié. Telles sont les limites de mon action magique sur le monde : je peux le supprimer comme objet de conscience, mais je ne le puis qu’en supprimant la conscience elle-même. » (Équivalence. évanouissement, syncope = perte de conscience)
Cependant l’émotion n’est pas à un phénomène durable. Comme l’indique Alain : l’émotion « se résout par l’action. J’ai peur et je fuis, … je suis en colère et je déchire. »
L'autre issue peut être la rééquilibration par des habitudes ou des techniques de maîtrise de soi. Ou encore par une dérivation sur une autre tâche, sur un autre centre d'intérêt. J’essaie d’oublier mon désarroi au profit d’une action extérieure, plus facile, impliquant moins ma personne que dans le précédent face à face un peu délicat avec une personne qui m’impressionne ou me trouble
Par certains côtés, la passion ne s'oppose à l'émotion que sur le plan de la durée et de la stabilité.
La passion est une émotion devenue chronique. C'est ainsi qu'on la trouve décrite dans l'amour désespéré de Madame Bovary ou celui, plus ambitieux, de Sorel envers Madame de Rênal, dans « le Rouge est le Noir » Comme le pense Alain, la passion se transforme « en émotion pensée, c'est-à-dire prévue, attendue…Ou alors, il y « cristallisation » comme Stendhal l’indique à propos de l'amour à la manière des branches givrées au bord d’un ruisseau en hiver. Petit à petit des formes - esthétiques d’ailleurs - naissent : pas étonnant que la St Valentin soit en février.
Cela permet de situer les sentiments : amour, amitié, estime … dans une zone intermédiaire entre les deux extrêmes que seraient l'émotion et la passion envers un être ou un objet.
Les sentiments bénéficient plutôt d'une opinion favorable. Ce qui n'est pas le cas pour la peur, la colère, l’avarice ou un amour excessif … que l'on classe dans les émotions ou les passions.
La raison d'être de ces réactions affectives - on peut parler ici de motivation, c'est-à-dire de mise en mouvement, - réside dans le fait que l'être humain recherche le plaisir et essaie d’éviter la douleur sans pouvoir toujours atteindre l'un ou l'autre de ces buts.
Nb. le néologisme « démotiver » est contradictoire et devrait être évité
Nous refaisons inévitablement l'expérience de l'un de l'autre. Mémoire et intelligence, confortés dans leur travail par les normes sociales, vont alors instaurer une échelle de valeurs selon que tel ou tel objet, telle ou telle expérience nous apporte satisfaction, agrément… ou désillusion, peine et douleur.
Voilà pourquoi on dit que l’affectivité a un rôle de valorisation des personnes, des objets et des actes. Elle constitue le cadre natif de la morale sans oublier l’angle sociologique et anthropologique comme autre prise de vue.
Au long de ce parcours, interviennent donc le corps – principalement concerné par la douleur et le plaisir - et l'intelligence ainsi que la société. Intellectualisation et socialisation participeront à une transformation progressive – allant de la nature à la culture - de nos besoins, de nos tendances, de nos désirs.
Les besoins, ressentis d'abord comme un manque, vont progressivement être maîtrisés, différés, réorientés. Par exemple, le besoin primitif de nourriture va se dériver (texte joint) en gourmandise ou alors en précautions diététiques, médicales … (cf. la lutte contre l’embonpoint et le cholestérol …) Certains besoins pourront même être implantés tout à fait artificiellement : tabac, alcool, drogue ou besoin d’estime de soi, de reconnaissance par autrui … sans que ce soient des besoins élémentaires ou vitaux …
On devinera sans peine les inévitables incidences de ces paramètres sur l’analyse de l’action morale. S’il est vrai, avec Socrate, que « nul n’est méchant volontairement », il est difficile d’ajouter que la totale innocence est rare aussi.
Il s’agit ici de généralités qu’on retrouvera reprises et développées d ans d’autres articles.
Dans l’article suivant autour du texte pivot de l’anthropologue Malinowski sur les besoins « dérivés »seront affinées les relations entre les fonctions affectives et la morale.
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Avec les articles précédents, on s'était plutôt situé sur le plan individuel de l'action morale, en particulier avec le désir au centre des conflits et contradictions de ce mode de vivre en société. Il est nécessaire de prendre en compte ce contexte dont chacun sait qu'il exerce vis à vis de nous un pouvoir législatif, judiciaire et exécutif.
Les sociologues américains ont tenté de démonter le mécanisme des systèmes sociaux. Les deux textes de Linton et Pearson situés sur le blog "Oeuvres-Philo" constituent une bonne base d'étude sur ce thème.
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Rappel : am_PLAN
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Là encore, il est question de techniques ou de méthodes destinées à maîtriser les réalités.
Une action, ordinaire ou morale, est un ensemble composé d’un certain nombre d’éléments mis en relation ou en interaction diverses, avec, en gros des agents, des objets et des objectifs. La représentation schématique du désir, plus loin, offre un exemple de ce type d’analyse.
Les mots-clés à manipuler pour la compréhension d’un acte moral sont les suivants : l’individu / les autres / relations et interactions, société, culture, la (les) morale(s).
Ils sont traités dialectiquement par des spécialistes en sciences humaines dans des textes recensés sous le titre « œuvre-philo ».
Dans ces échanges dynamiques entre personnes, objets et fonctions apparaîtront des discordances constituant le problème « éthique ». Ce dernier terme est choisi à bon escient, car ici, il s’agit bien d’un théorie de la morale et non de sa simple pratique.
DEVELOPPEMENT.
On peut partir d’une première base consistante : par nature, nous recherchons le plaisir et nous essayons d'éviter la douleur. Il y a peu d'exceptions à ce principe. C'est un des points d’appui de la psychologie et la psychanalyse de Freud même si elle est contestée par certains à cause de son orientation top sexualiste.
On peut entendre par « nature », déjà d'un simple point de vue biologique, nos besoins et nos tendances aussitôt que nous arrivons au monde.
Si tout était bien fait, le milieu d'accueil devrait fournir au moi de quoi satisfaire facilement ses besoins, ses tendances, ses désirs. Il n'est point besoin d'épiloguer très longtemps pour s'apercevoir qu'il n'en est pas ainsi. D'où une première question de fond : pourquoi n'y a-t-il pas correspondance entre ces deux types d'exigences, nos demandes et les réponses de l'environnement. Ce jeu dialectique problématique sollicite donc une explication approfondie sur la base des trois termes évoqués.
Le cas du complexe d’Œdipe, étudié par Freud, illustre assez bien l’imbroglio d’un problème moral vécu.
Une situation familiale est là avec une trilogie courante : père, mère et enfant surtout de sexe masculin dans le contexte de la théorie freudienne (qu’on la partage ou qu’on la conteste, comme Onfray en ce moment). Pour le psychanalyste viennois, la recherche du plaisir sexuel sous tous les aspects (les caresses pour le jeune enfant, par exemple) perturbe les relations entre fils et père. Il y a une sorte de lutte pour accaparer la mère, objet du plaisir potentiel, sous des formes différentes pour chacun d’eux,
Recherche du plaisir, rien que de très normal : c’est une tendance humaine fondamentale. Mais du fait de l‘intériorisation progressive de ce qui est permis ou interdit et du sentiment trouble des rapports entre sexes, l’enfant se trouve devant un problème moral inextricable : haïr le père en tant que concurrent mais être obligé de l’aimer en tant que père.
C’est un cas de « double contrainte » étudié par l’Ecole de Palo Alto qui peut faire verser quelques esprits faibles dans la folie ou au moins dans la névrose. Ordinairement, cela s’arrange avec l’âge et la découverte d’autres filles mais parfois il peut y voir de graves perturbations demandant l’intervention d’un psychanalyste.
Tous les ingrédients d’une situation posant des problèmes de morale sont présents dans cet exemple connu.
Même en faisant simple, sur des besoins, tendances, exigences de la part d’un moi immergé dans un milieu quotidien courant, l’idée de discordance apparaît assez vite.
Dans la poursuite du plaisir, que certains appellent « le bien », plusieurs options sont à envisager.
Il pourrait y avoir une coïncidence parfaite entre l'offre et la demande. A tel plaisir recherché correspondrait une satisfaction sans obstacles. Ce n'est pas le cas ; l'expérience le montre chaque jour. Cela pose une première interrogation : d'où provient cette cacophonie en nous et hors de nous ?
On peut poser sans trop de risques de se tromper qu’au début est le « besoin », comme vécu direct et assez informe : besoin de manger, d’uriner, de déféquer. Il est distinct de la tendance car celle-ci sous-entend l’idée d’une orientation vers un objet ou une action. Plus différent est encore le désir dans sa complexité, ses développements et ses orientations diverses : du désir d’aimer à celui de se cultiver, par exemple.
Ce vocabulaire appartient à une fonction plus générale appelée « affectivité ». Dans un article, avec le texte de Piaget sur l’adaptation, un tableau synthétique de notre fonctionnement psychique a été présenté qui peut servir aussi au traitement des problèmes de morale. Il s’agit de psychologie simplement empirique suffisante quand on n’est pas obligé de recourir à des experts judiciaires pour la recherche de circonstances atténuantes, par exemple.
Le domaine à explorer est complexe. Le terme « affectivité » indique bien qu’il s’agit de réactions psychiques, à la voie passive, comme diraient les grammairiens. Quelque chose est là précédant heurtant le besoin, la tendance ou le désir même sous la simple forme d’un manque. Dans l’amour, par exemple, le (la) partenaire est attrait, absence, obstacle tout à la fois. On est actif et affecté.
Il faut donc insérer nos trois mots dans le cadre de fonctions affectives plus générales : émotion, sentiments, passions.
L'expression « être affecté » donne la signification générale de ces actions ou plutôt de ses réactions. En effet, en conjugaison, « être affecté » est au passif. Je suis ému, par exemple, à l'écoute d'un morceau de musique, à l'arrivée impromptue d'une personne chère, lorsqu'un bruit anormal se produit etc. Les fonctions de l’émotion sont nombreuses. Dans un texte situé sur le blog « Œuvres-philo », le psychologue Wallon montre sa fonction de socialisation et donc ses liens à la morale.
Chacun de ces termes désigne une modalité particulière de réaction s’exprimant sur la base des besoins, des tendances et des désirs.
L’émotion est une réaction immédiate et assez désordonnée à quelque chose d'inattendu ou que je redoute, qui m’effraie … En tout cas, il y a une rupture brusque de l'équilibre, comme le dit Janet : " la conduite de l'émotion est une conduite de l'échec. » Elle se traduit par des signes bien connus : rougeur, pâleur, larmes. Parfois même évanouissement, fuite, chute …Comportements qui selon Sartre sont des tentatives pour réduire à néant la cause de l'émotion, pour « néantiser » le réel. « L’évanouissement est un refuge ; faute de pouvoir éviter le danger, je l’ai nié. Telles sont les limites de mon action magique sur le monde : je peux le supprimer comme objet de conscience, mais je ne le puis qu’en supprimant la conscience elle-même. » (Équivalents : évanouissement, syncope = perte de conscience). Comme l’indique Alain : l’émotion « se résout par l’action. J’ai peur et je fuis, … je suis en colère et je déchire. »
Par certains côtés, la passion ne s'oppose à l'émotion que sur le plan de la durée et de la stabilité.
La passion est une émotion devenue chronique. c'est ainsi qu'on la trouve décrite dans l'amour désespéré de Madame Bovary ou celui, plus ambitieux, de Sorel envers Madame de Rênal, dans « le Rouge est le Noir » Comme le pense Alain, la passion se transforme « en émotion pensée, c'est-à-dire prévue, attendue…Ou alors, il y a « cristallisation » comme Stendhal l’indique à propos de l'amour à la manière des branches givrées au bord d’un ruisseau en hiver. Petit à petit des formes naissent : pas étonnant que la St Valentin soit en février..
Cela permet de situer les sentiments : amour, amitié, estime … dans une zone intermédiaire entre les deux extrêmes que seraient l'émotion et la passion envers un être ou un objet.
Les sentiments bénéficient plutôt d'une opinion favorable. Ce qui n'est pas le cas pour la peur, la colère, l’avarice un amour excessif … que l'on classe plutôt dans les émotions ou les passions.
La raison d'être de ces réactions affectives est toujours la même : recherche du plaisir et essai d’évitement de la douleur sans pouvoir toujours atteindre l'un ou l'autre de ces buts.
Nous refaisons inévitablement l'expérience des deux cas. Mémoire, langage et intelligence, confortés dans leur travail par les normes sociales, vont alors instaurer une échelle de valeurs selon que tel ou tel objet, telle ou telle expérience nous apporte satisfaction, agrément… ou désillusion, peine et douleur.
Voilà pourquoi on dit que l’affectivité a un rôle de valorisation des personnes, des objets et des actes. Elle constitue le cadre natif de la morale sans oublier l’angle sociologique et anthropologique car l’étude de notre situation réelle nécessite ces deux prises de vue.
Au long de ce parcours, interviennent donc le corps – principalement concerné par la douleur et le plaisir - et l'intelligence ainsi que la société. Intellectualisation et socialisation participeront à une transformation progressive – allant de la nature à la culture - de nos besoins, de nos tendances en désirs.
Les besoins, ressentis d'abord comme un manque, vont progressivement être maîtrisés, différés, réorientés. Par exemple, le besoin primitif de nourriture va se dériver (texte joint) en gourmandise ou alors en précautions diététiques, médicales … (cf. la lutte contre l’embonpoint et le cholestérol …) Certains besoins pourront même être implantés tout à fait artificiellement : tabac, alcool, drogue ou besoin d’estime de soi, de reconnaissance par autrui … sans que ce soient des besoins élémentaires ou vitaux …
On devinera sans peine les inévitables incidences de ces paramètres sur l’analyse de l’action morale. S’il est vrai, avec Socrate, que « nul n’est méchant volontairement », il est difficile d’ajouter que la totale innocence est également rare.
Dans l’article suivant autour du texte pivot de l’anthropologue Malinowski seront affinées les relations entre les fonctions affectives et la morale sous le nom de besoins élémentaires et dérivés. C’est sous ce dernier titre que sera étudié le désir source centrale de conflits éthiques
L’aspect psychologique des pratiques morales est ainsi déjà bien cadré, mais comme on le dit couramment : « L’homme n’est pas une île. » Il faudra donc le voir dans et avec son entourage socioculturel.
En anthropologie, le lien entre les civilisations et les différentes morales est très vaste ; il ne pourra qu’être effleuré dans quelques textes sur le blog complémentaire.