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THEMES


L'autre_14

Plus aride que la chanson de Brassens mais aussi nécessaire sur un autre mode.

SUJETS du Bac.    (l’Etudiant)

SUJETS les plus PROBABLES pour 2015.

Parcourir les sujets du Bac est une autre manière d’apprendre à philosopher : fais-le périodiquement en t’imposant, en quelques lignes écrites ou un schéma de dégager :

  • Le problème posé,
  • Le raisonnement que tu envisagerais en vue d’une conclusion acceptable.

 

Notes entre  « … » : elles sont tirées de la revue : (l’Etudiant)

« Les sujets proposés au bac sont de plus en plus transversaux et touchent à plusieurs notions. Les candidats doivent être parfaitement au point sur les notions principales et réviser plus rapidement les notions secondaires. »

Prévisions faites avant les événements de 2015 (Djihad et 7 janvier)

Les sujets les plus probables 2015.

"Est-ce la liberté ou la vérité qui rend libre ?"

Patrick Ghrenassia conseille de bien travailler la notion centrale de liberté : "C'est une valeur sûre qui revient presque tous les ans dans les sujets qui tombent au bac."

La liberté est une notion-fleuve qui irrigue bien des sujets :

"Peut-on concilier la liberté et l’égalité dans la vie sociale ?",

"Ma liberté s’arrête-elle où commence celle d’autrui ?", etc.

Autre notion incontournable, le bonheur fournit tous les ans un ou deux sujets aux candidats des séries générales.

"Le plaisir est-il le chemin du bonheur ?",

"Le bonheur est-il le but de la vie ?".

Troisième notion-clé à bûcher en priorité : la vérité, qui peut tout à fait fournir des sujets en lien avec le bonheur, tels que :

 "Faut-il préférer la vérité au bonheur ?"

"La vérité est-elle un obstacle au bonheur ?"

 

Mais pas question de délaisser les thématiques traditionnelles associées à la filière ES.

"Un sujet sur l'outil et la machine ou le travail et les échanges reste tout à fait possible :

"Tout peut-il s'échanger ?",

"Le travail rend-il libre ?"…

 

Pensez à bien réviser aussi

"Attention à ne pas faire d'impasses sur les notions de droit ou de justice", conseille

"La justice réprime-t-elle ou répare-t-elle ?"

"La justice a-t-elle besoin d'institutions ?".

Autre thématique à travailler, l'histoire.

"Connaître l’histoire nous rend-il plus libre ?" "L’histoire a-t-elle un sens ?"

"L’histoire est-elle une science ?" "

On peut envisager bien aussi un sujet autour de la notion de langage : "

Le langage trahit-il la pensée ?",

"Le langage n’est-il qu’un outil ?"

Les sujets moins probables

"La religion ne sortira pas !"

Trop liée à l’actualité immédiate ou thématique faisant l'objet de trop de polémiques ? La religion a peu de chances de fournir un sujet au baccalauréat cette année, de l’avis unanime des professeurs interrogés par l’Etudiant.

Peu probables aussi les sujets sur la conscience ou le devoir.

Mais attention à l’imprégnation par les événements et le fait que ceux-ci ont été largement discutés et étudiés en classe.

 

Sujet donnés en 2014.

Textes : Descartes, Bergson, Arendt, Popper … donnés et traités dans « Œuvres-philo »

Les sujets distribués aux élèves de la série S sont les suivants: 

- "L'artiste est-il maître de son œuvre?" 

- "Vivons-nous pour être heureux?" 

Les élèves sont aussi invités à réfléchir sur un texte de Descartes, tiré de Règles pour la direction de l'esprit

 

Pour la série L, les élèves ont le choix entre deux sujets de dissertation: 

- "Les œuvres éduquent-elles notre perception?" 

- "Doit-on tout faire pour être heureux?" 

Le commentaire de texte porte sur un extrait de La connaissance objective de Karl Popper. 

 

Enfin, pour la série ES, les élèves peuvent disserter sur les thèmes suivants: 

- "Suffit-il d'avoir le choix pour être libre?" 

- "Pourquoi chercher à se connaître soi-même?" 

Enfin, le commentaire de texte porte sur un extrait de Condition de l'Homme moderne d'Hannah Arendt. 

 

Choix de sujets donnés entre 2002 et 2014.

A quoi servent les sciences ?

Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ?

Connaissons-nous mieux le présent que le passé ?

De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?

Défendre ses droits, est-ce la même chose que défendre ses intérêts ?

Dépend-il de nous d'être heureux ?

Doit-on tout attendre de l'Etat ?

Donner pour recevoir, est-ce le principe de tout échange ?

Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?

Est-il absurde de désirer l'impossible ?

Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?

Etre libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?

Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?

Faut-il vouloir tout démontrer ?

La diversité des langues est-elle un obstacle à l'entente entre les peuples ?

La liberté se définit-elle comme un pouvoir de refuser ?

La mémoire suffit-elle à l'historien ?

La notion d'inconscient psychique est-elle contradictoire ?

La perception peut-elle s'éduquer ?

La politique est-elle une science ou un art ?

La question "qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ?

La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?

La sensibilité aux œuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ?

La technique s'oppose-t-elle à la nature ?

La vérité dépend-elle de nous ?

L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de l'histoire ?

L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?

L'art nous éloigne-t-il de la réalité ?

L'art peut-il se passer de règles ?

L'art peut-il se passer d'une maîtrise technique ?

L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?

L'artiste ne cherche-t-il qu'à divertir ?

Le bonheur est-il une affaire privée ?

Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?

Le développement technique transforme-t-il les hommes ?

Le développement technique transforme-t-il réellement l'homme ?

Le dialogue est-il le chemin de la vérité ?

Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?

Le langage ne sert-il qu'à communiquer ?

Le langage trahit-il la pensée ?

Le projet de maîtriser la nature est-il raisonnable ?

Le rôle de l'historien est-il de juger ?

Les échanges favorisent-ils la paix ?

Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?

Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ?

Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?

Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?

L'exigence de justice et l'exigence de liberté sont-elles séparables ?

L'expérience peut-elle démontrer quelque chose ?

L'homme cherche-t-il toujours à connaître la vérité ?

L'idée d'une liberté totale a-t-elle un sens ?

L'intérêt de l'histoire, est-ce d'abord de lutter contre l'oubli ?

L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?

N'avons-nous de devoirs qu'envers autrui ?

Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?

Notre connaissance du réel se limite-t-elle au savoir scientifique ?

Notre liberté de pensée a-t-elle des limites ?

Peut-on aimer une œuvre d'art sans la comprendre ?

Peut-on désirer sans souffrir ?

Peut-on en finir avec les préjugés ?

Peut-on être esclave d'un objet technique ?

Peut-on être sûr d'avoir raison ?

Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?

Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?

Pourquoi voulons-nous être libres ?

Prendre conscience de soi est-ce devenir étranger à soi ?

Qu'attendons-nous de la technique ?

Que gagne-t-on à échanger ?

Que peut la raison pour exclure la violence ?

Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?

Quel besoin avons-nous de chercher la vérité ?

Qu'est-ce que comprendre autrui ?

Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison à tout prix ?

Respecter la nature, est-ce renoncer à la transformer ?

Sans l'art parlerait-on de beauté ?

Tout pouvoir s'accompagne-t-il de violence ?

Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Toute vérité est-elle démontrable ?

Une culture peut-elle être porteuse de valeurs universelles ?

Une œuvre d'art peut-elle ne pas être belle ?

Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse 

Une vie heureuse est-elle une vie de plaisirs ?

Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?

Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?

 

 

 



 

 

 

 


22/01/2015
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L'autre_13

 

 

Ecoute et savoure la chanson de Brassens : l’Auvergnat.

Silencieusement, en te laissant bercer par la mélodie, les paroles, ce que Brassens a mis de son cœur en la chantant pour toi.

                                   

Puis reviens  au thème à l’étude : l’autre, la différence en lisant les paroles et en voyant quelles relations tu peux établir avec elles en ce moment de ton parcours …

 

 bougie_11.jpg

 

 

Brassens : l’Auvergnat.

 

Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joi’.

Toi, l'Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.

Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'hôtesse qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S'amusaient à me voir jeûner…

Ce n'était rien qu'un peu de pain,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un grand festin.

Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.

Elle est à toi cette chanson,
Toi, l'Etranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris,
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil.

Toi l'Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.

 

Autres références sur le même thème.

Evangile : la parabole du bon Samaritain.

Parabole du bon Samaritain (Luc 10.25-37)

 

25 Un professeur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l'épreuve: «Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?»
26 Jésus lui dit: «Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?»
27 Il répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.»


28 «Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela et tu vivras.»

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?» 30 Jésus reprit la parole et dit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à moitié mort.

31 Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance.


32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance.

33 Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit.


34 Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 35 Le lendemain, [à son départ,] il sortit deux pièces d'argent, les donna à l'aubergiste et dit: 'Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le rendrai à mon retour.


36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?»

37 «C'est celui qui a agi avec bonté envers lui », répondit le professeur de la loi. Jésus lui dit [donc] : « Va et agis de la même manière, toi aussi.»

 

La légende de Saint Martin.

Références Internet.

« Saint Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux est né dans l’actuelle Hongrie, en 316 ou en 317. Il est mort à Candes en France le 8 novembre 397. Il est un des principaux saints de la chrétienté.

Martin est en l’an 316 ou 317 dans la province romaine de Pannonie dans la cité de Sabari, l’actuelle ville de Szombathely en Hongrie. C'est l’époque du développement de la Chrétienté et l’enfant a été vraisemblablement en contact avec des chrétiens.

Son père dont la famille est originaire de Pavie (en Italie du nord), était tribun militaire de l'Empire romain, c'est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome.

Quoi qu’il en soit, vers l’âge de 10 ans, l’enfant veut se convertir au christianisme et il se sent attiré par le service du Christ.

Légionnaire romain

En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte impérial. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante.

Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine : en tant que fils de vétéran, il a le grade de circitor1 avec une double solde ; le rôle du circitor est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde et la surveillance de nuit de la garnison. Il possède alors un esclave, mais selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.

Affecté en Gaule, un soir de l’hiver 338 à Amiens il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle (cappella en italien, chapel en anglais, Kapelle en allemand). Cela donnera aussi « capet »

 

Faits, informations, idées, impressions sentiments, relations sociales, valeurs, altruisme …

Les trois lots précédents : Brassens, Samaritain, St Martin peuvent te fournir des exemples sur tout problème concernant le thème étudié.

 

Le parcours  des sujets du Bac. te fournit d’autres informations, sollicite ta réflexion et t’invite à écrire.


22/01/2015
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L'autre_12

AUTRE / DIFFERENCE suite

4° exercice : maintenant partons à la découverte de différentes formulations communiquées en tout temps et en tout lieu.

 

Un premier lot qui me plaît bien.

 

« Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. »   St Exupéry.

« On est quelquefois aussi différent de soi-même que des autres. »    François de La Rochefoucauld

« Il y a plus de différence d'homme à homme, que d'homme à bête. »   Pierre Charron

« Les hommes sont différents dans la vie, semblables dans la mort. »  Lao-Tseu

« Se trouve autant de différences de nous à nous-mêmes que de nous à autrui. »   Montaigne      Extrait des Essais

« L'amour, c'est quand la différence ne sépare plus.

« Autre temps, autres mœurs. »   Pindare

« Un ami, c'est un autre moi. »     Pythagore

« Elle était belle comme la femme d'un autre. »    Paul Morand

"Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre." Sartre, L'existentialisme est un humanisme.

"La société moderne, sous l'impulsion de la technocratie fanatique, entreprend l'isolement de chacun, claustré dans son appartement, dans son automobile ou son bureau; à l'image du cosmonaute dans sa cabine spatiale..." F. George, Autopsie de Dieu, p.12, Julliard

"De même que le philosophe qui s'enferme d'abord dans la pensée ne trouvera jamais une porte vers l'être, de même celui qui s'enferme d'abord dans le moi ne trouve jamais le chemin vers autrui."   E. Mounier, Le personnalisme. PUF p.39

"Entre autrui et moi-même il y a un néant de séparation. Ce néant ne tire pas son origine de moi-même, ni d’autrui, ni d’une relation réciproque d’autrui et de moi-même; mais il est, au contraire, originellement le fondement de toute relation entre autrui et moi."  Sartre, L’Être et le Néant.

"Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître c’est de chercher à comprendre autrui." André Gide.

 « Si tu veux apprendre à te connaître toi-même apprends à connaître l’autre ; pour connaître l’autre regarde en toi-même. »  Schiller 

L’auteur qui a inspiré Hitler.

La guerre n'est que la simple continuation de la politique par d'autres moyens.    Clausewitz

La guerre n'est rien d'autre qu'un duel à une plus vaste échelle.
De la guerre (1831)  Clausewitz

 

Fais de ce deuxième lot ce que tu veux.

 

« Il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c'est cette différence qui est tout. »   William James

« Les religions sont comme des routes différentes convergeant vers un même point. Qu'importe que nous empruntions des voies différentes, pourvu que nous arrivions au même but. »   Gandhi   Extrait de Indian Home Rule

« Une même chose a différentes faces, selon qu'on la regarde différemment ; et de là vient que les uns prennent plaisir à tout, et les autres à rien.    Baltasar Gracian y Morales    Extrait de L'homme de cour

 « Le contact, c’est l’appréciation des différences. »  Frederick "Fritz" Perls

« L'état qui engendre la règle est différent de celui que la règle engendre. »   Friedrich Nietzsche

« Conjecturer et savoir exactement sont choses différentes. »  Eschyle    Extrait d' Agamemnon

 « Les gens ont quelque chose en commun : ils sont tous différents. »   Robert Zend

« La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents. »  Confucius

 « Demain est un autre jour. »     Victor Fleming   Dialogue du film américain Autant en emporte le vent

« Un changement en prépare un autre. »    Nicolas Machiavel

« Un extrême en produit un autre. »     Samuel Richardson

« Un ami est un autre nous-mêmes.  »    Zénon de Kition

« Un mensonge en entraîne un autre. »    Térence

« Un vice conduit à un autre. »    Sénèque

 

« L'un sème, l'autre récolte. »     Aristophane

 « Une grappe de raisin qui en voit une autre mûrit. »      Proverbe byzantin

 « Vérité dans un temps, erreur dans un autre. »    Montesquieu     Extrait de Lettres persanes

« Une religion est aussi vraie qu’une autre. »   Robert Burton    Extrait d’Anatomie de la mélancolie

« Cette intimité qui me protège et me définit est un obstacle définitif à toute communication ... Seule la subjectivité est une existence véritable, mais elle est, par essence, incommunicable. Je suis tout seul et comme muré en moi-même, moins solitaire qu'isolé. Mon jardin secret est une prison. » G. Berger, Du prochain au semblable. 

"Ainsi la connaissance que nous avons des autres hommes est fort sujette à l'erreur si nous n'en jugeons que par les sentiments que nous avons de nous-mêmes."   Malebranche, De la recherche de la Vérité, Vrin, I. p.259.

"Par conséquent, à la façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre à nous connaître, c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre soi même." Aristote.

"Celui qui ne se soucie aucunement d'autrui, qui pense n'en avoir nul besoin ou en est effectivement privé... demeure dans son être sur le mode de l'être-avec-autrui." Heidegger, L'Être et le Temps.

"La sévérité de nos jugements sur les autres tient d’ordinaire à ce que nous prenons notre idéal pour notre pratique et leur pratique pour leur idéal. "   M. Blondel, L’action, p.169.

"La clef d’autrui est d’abord en nous mêmes, car nous ne faisons jamais que conjecturer autrui."  Ch. Blondel, Psychographie de Proust, p.162

"Cette absence de l’autre est précisément sa présence comme autre."  E. Levinas, De l’existence à l’existant, p.163.

"Il y a … un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d’autrui: c’est le langage. Dans l’expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi  un terrain commun… " Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p.407

"Dans la vie des masses le rôle déterminant est joué par la contagion et l’imitation. Le moi sort de son état de solitude mais par la perte de soi. " Berdiaev, Cinquième méditation sur l’existence, Aubier Montaigne 1936.

"C’est par l’intime même de son être que le Dasein est en sollicitude de son prochain. La sollicitude est un existential, un mode d’être constitutif de l’ ek-sistence."  Corves, La philosophie de Heidegger p.33.

"L’âme ne peut dialoguer avec elle-même que si elle a pu accueillir l’autre, que si l’autre est déjà en elle."   J. Lacroix, Le sens du dialogue.

On ne connaît bien que par l’amour. J. Lacroix

Certains hommes viennent au monde pour réaliser quelque chose, d'autres sont ici pour rappeler au monde à quel point il est agréable de vivre. La seconde catégorie est tout aussi nécessaire que la première.  Donato Carrisi     La Femme aux fleurs de papier (2014)

Les gens préfèrent attribuer aux autres leurs propres perversions.
 Donato Carrisi     La Femme aux fleurs de papier (2014)

Une partie de ce que nous percevons nous vient de l'objet extérieur par le canal des sens, et l'autre partie, qui n'est pas toujours la moindre, vient toujours du dedans, c'est-à-dire de notre conscience.  William Jam

Le développement de l'esprit, comme tous les autres développements, est un progrès de l'indéfini au défini.   Spencer

Avant de consacrer tant d'années à apprendre ce que dictent la mode ou le caprice, ne serait-il pas sage de comparer les résultats qu'on doit obtenir avec ceux qu'on obtiendrait en employant autrement le même temps

Lorsqu'un sentiment est naturel chez moi, j'en conclus qu'il est naturel chez beaucoup d'autres hommes.   Dickens

La foule n'a pas d'autres lois que les exemples de ceux qui commandent.  Massillon

L'Eglise et l'Armée sont en équilibre l'une et l'autre sur le fait qu'il faut croire sans discuter et obéir sans chercher à comprendre, c'est pourquoi elles ont souvent fait bon ménage.   Jean Amadou

Les cinq sens de l'homme doivent lui en donner un sixième, complément de tous les autres : le sens des valeurs.  Robidoux

Il voulait être près des siens. Illusoire rempart à la fragilité des autres.  Foenkinos

L'idée de l'infini se dégage du beau comme l'idée du beau se dégage de l'infini. La beauté, ce n'est pas autre chose que l'infini contenu dans un contour.   Références de Victor Hugo

On doit se consoler de n'avoir pas les grands talents, comme on se console de n'avoir pas les grandes places. On peut être au-dessus de l'un et de l'autre par le cœur.   Vauvenargues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


19/01/2015
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L'autre_11

Prévu : c'est nouveau comme mode de travail.

Thème : l’AUTRE / la différence …

A conserver en arrière-pensée au cours des exercices demandés.

Jeu de mots / jeu d’idées.

Lis, relis, mets en relation librement les termes de ce champ sémantique autour de « l’autre » ou « la différence ».

Librement = emploi de la philosophie du « pourquoi pas ? » préconisée par Bachelard dans « le Nouvel esprit scientifique ».

Productivité contre routines scolaires.

Si tu as bien lu mes confidences de la page d’accueil, ici, c’est le coup du « midi moins 10 ».

 Stop_1.jpg

 Prends le temps de respirer, réfléchir, méditer devant la flamme mystérieuse de la bougie, toujours vacillante, toujours renaissante … comme ta pensée, tes sentiments, ta personnalité …    bougie_13.jpg


                

 

Consigne de travail.

Lire et relire, ligne par ligne ou en zigzag, silencieusement, sans prononcer, en laissant ton esprit vagabonder librement au fur et à mesure de la découverte des mots.

 

Termes tirés de différentes sources.

Première indication de travail utile :

Synonymes | Termes connexes | Thèmes proches.

 

abandon absence altérité altruisme argumentation autre autrui axiologie banal calomnie changé commerce communication comparaison compassion complaisance compliment confiance  coupable demander deuxième dévalorisation dialogue différent dignité discussion dispute dissemblable distance échange ego engagement essence estimation estime étrange étranger être excommunication excuses familiarité flatterie gloire gratitude haine humeur imaginaire imitation individu ingratitude injure jugement langage langue moi meilleur miroir nous nouveau original parole personnalité personne peur prochain proximité représentation respect responsable second séparé spécial suivant toi valeur valorisation

 

 

Þ  Suggestion d’exercice libre, à ta manière, simplement pour alerter ta mémoire..

 

Exemples : autres domaines tirés de la lecture de romans.

 

le Petit Prince le Renard et la Rose

l’Etranger

le fond du problème

pour qui sonne le glas

les conquérants

la responsabilité humaine

 

 bougie_11.jpg

 n’oublie pas d’écrire quelques phrases.

Eventuellement autour de quelques idées : le respect ou la peur de l’autre … le droit de s’exprimer … la signification exacte de « Je suis Charlie » (analogie avec : « Nous sommes tous des Juifs allemands. »  … après la Shoah.)

 

N’oublie pas de re-parcourir le champ sémantique de temps en temps et d’y puiser largement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Þ    exercice : découverte de différents types de relations sur le tableau suivant (à préparer avec Word ou Excel.

 

Rangement : association d’idées et de sens.

RELATIONS

logiques,

sémantiques

contextuelles

Etc.

et

 

 

 

 

ou

 

 

 

 

Ou exclusif

 

 

 

 

non

Autre même

 

 

 

Si … alors

 

 

 

 

mais

 

 

 

 

En //

 

 

 

 

En complément

 

 

 

 

Au contraire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


18/01/2015
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Adam Smith Capitalisme

A_SMITH  (et d’autres ….) CAPITALISME  ACTUALITE

Au départ :

Principe : le libre échange.

Devenus souvent : Libéralisme / capitalisme libéral / libre économie … en opposition à Communisme (idéologie et historique – marxisme léninisme stalinisme …)

Echange = courant depuis la nuit des temps

Libre : à cause de quels réalités, contraintes, lois, règlements … ? (existant au XVIII° siècle)

Dans la vie économique : libérer ;

quoi pourquoi comment ?

avec quels résultats espérés ? Obtenus ?

qu’apporte la thèse d’Adam Smith ?

appelé père du capitalisme.

 

En quoi ? , SITUATION / limitations

Par ses Œuvres

1759 de la Théorie des sentiments moraux

1756 Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations souvent abrégé en Richesse des nations.

 

Le contexte :  la Vie dans le Siècle des Lumières

Effervescence intellectuelle

Problèmes politiques et sociaux

Pré-industrialisation

Agriculture dominante

Prédécesseurs, contemporains et thèmes communs

François Quesnay,

John Locke,

William Petty,

David Hume (avec qui il entretenait des relations amicales), Turgot ou encore Richard Cantillon.

Voltaire affaire Callas Candide

Rousseau contrat social

Montesquieu  l’esprit des lois

 

Limitations par rapport à aujourd’hui :

actualité de Smith par rapport au capitalisme actuel ?

(imprimer Internet ARTE Zive Capitalisme)

Dimensions nouvelles :

Démographie : 7 milliards

 industrialisation, et même post-industrialisation

mondialisation

internet …

et toutes les implications et conséquences

Que valent encore les thèses de Smith ?

 

PROBLEME de base de toute VIE ECONOMIQUE.

Des Cavernes à nos jours une nécessité : vivre ensemble

Donc les résultats du « libre échange » sont déjà établis :

Troc = échange 1 pour 1 quelles que soit la valeur

Mais dissymétries vite perçues : fusil =/= d’un fusil

Dans les pratiques mêmes : un sanglier tué = trop pour 1

Donc on donne mais on ne reçoit pas la même chose, ni tout de suite = introduction du temps et du principe de l’équivalence dans les marchandages. Equivalence qui ira jusqu’aux assignats et au « papier monnaie ».

D’où aussi : organisation sociale et naissance de classes privilégiées :  chefs, rois, mages, gourous, scribes …

Pouvoirs fondés plutôt sur des capacités symboliques, magiques, religieuses que pratiques. D’où les Grottes, les menhirs, les tables sacrificielles,  les représentations, les rituels …)

Donc une organisation : traces nombreuses en tout lieu et temps. (Chine, Sumer, Egypte, Stonehenge, Mayas, forteresses, églises …)

Pourquoi fallait-il que Smith envisage une réforme ?

En réexaminant  motivations  /  organisations / calculs

(intérêt /  plaisir / bonheur / égoïsme / profits / plus-values  

 échanges dissymétriques   esclavage …)

dans ses deux œuvres complémentaires : technicité et éthique)

  • La Richesse des Nations
  • la Théorie des sentiments moraux

 

Prédécesseurs / successeurs

Compréhension du travail de Smith : œuvres liées / idées / principes et rapports au monde économique actuel ?

Premier bain :

Les émissions sur Arte  Ilan Zive

 

Complément d’information.

Citations d’ADAM SMITH, fondateur de la science économique.

 

Présentation d’ensemble : mots-clés.

Les citations sont marquées par :    - « xxx »

 

S’il ne fallait retenir qu’un seul économiste dans l’histoire de la pensée, ce serait bien Adam Smith. Il a inventé :

la notion de marché,

l’idée que nature = logique ; ce qui est naturel serait nécessairement logique  (mythe de la nature au 18° : le « bon sauvage » et « l’Emile » de Rousseau comme principe métaphysique pour éviter le recours à Dieu)

d’où l’ambiguïté de :

la théorie de la main invisible,

la division du travail (tant au niveau micro-économique que macro)

via la théorie de l’avantage absolu et le libre-échange).

Le concept d’autorégulation par le fonctionnement même des échanges et du marché.

 

 

Pour Smith, le libéralisme est la meilleure option : si le marché connaît son intérêt, il s’autorégule via l’offre et la demande.

Cf. l’intérêt pour La Rochefoucauld sans l’autorégulation.

 

Il a donc une vision purement économique de la société.

Il vaut mieux  se protéger de  l’Etat car ce dernier biaise la concurrence et introduit des distorsions (exemple: régulation des prix) qui déséquilibrent le marché.

Cependant à la fin, il faudra réintroduire l’interventionnisme.

 

Marx, en philosophe et en économiste, discutera de ces thèses et adoptera un autre point de vue sur la même base de données – inévitable en économie.

Cf. les difficultés d’introduire dans cet ensemble des idées nouvelles : concept de flou, dimensions humaines, écologiques, part d‘irrationnel dans les décisions et les comportements…

 

Economiste, mais aussi, ce qui est moins connu, philosophe. Smith pense la nature humaine en relation avec son champ d’action économique. (cf. supra)

 

2 AXES COMPLEMENTAIRES

  • La Richesse des Nations
  • la Théorie des sentiments moraux

s’articulent ainsi pour former un corpus intellectuel cohérent,

dans lequel l’individu, le social et l’économique forment un continuum

régi par l’intérêt et la sympathie.

et même l’égoïsme : pris comme base d’activité, comme motivation

Smith et le marché autorégulateur.

Citations :  - « xxxx »

 

- L’homme d’État qui tenterait (interventionnisme) d’ordonner aux particuliers la manière d’employer leurs capitaux non seulement se chargerait d’un soin très superflu, mais encore assumerait une autorité qui ne pourrait être confiée avec sûreté à aucun conseil ni sénat, et qui ne serait nulle part si dangereuse qu’entre les mains d’un homme assez fou et assez présomptueux pour se croire capable de l’exercer”

Donc la vie économique reste, au fond,  une affaire privée dans des conditions de vie sociale qui lui restent subordonnées.

 

 

 

Smith et la main invisible :

- “Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.

 

Motivation et spécialisation du travail : un des éléments de la dialectique mise en place sur la base du libre échange autorégulateur. (besoin de manger pour nous = travail du boucher dont l’intérêt, pour manger, est de travailler et de vendre)

 

Smith, la pauvreté et les inégalités :

- “Assurément, on ne doit pas regarder comme heureuse et prospère une société dont les membres les plus nombreux sont réduits à la pauvreté et à la misère. La seule équité, d’ailleurs, exige que ceux qui nourrissent, habillent et logent tout le corps de la nation, aient, dans le produit de leur propre travail, une part suffisante pour être eux-mêmes passablement nourris, vêtus et logés”

Equité tirée l’idée d’équivalence et de la nécessité de la division du travail. Avec le risque de tout ramener à des colonnes de chiffres et aux vociférations de Wall Street.

- “La naissance et la fortune sont évidemment les deux circonstances qui contribuent le plus à placer un homme au-dessus d’un autre. Ce sont les deux grandes sources des distinctions personnelles (inégalités), et ce sont, par conséquent, les causes principales qui établissent naturellement de l’autorité et de la subordination parmi les hommes”

 

Car pour Smith : naturel = logique. Ça fonctionne comme une balance : terme appartenant au champ sémantique de l’économie.

Jadis :

- “Tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été, dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine”

- “Les membres d’une même industrie se rencontrent rarement par plaisir ou pour se divertir, mais leur conversation aboutit invariablement sur une conspiration contre l’intérêt général ou sur un accord pour augmenter leur prix”

Constat : la communication nécessaire, toujours présente = effets heureux et néfastes

 

- “Des quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d’une valeur égale pour le travailleur. Ainsi, le travail, ne variant jamais dans sa valeur propre, est la seule mesure réelle et définitive qui puisse servir, dans tous les temps et dans tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. Il est leur prix réel ; l’argent n’est que leur prix nominal

Pas de fluctuations sinon dissymétrie et inégalité et même  esclavage …

Cf. Marx la plus-value

 

 

Smith et la valeur-travail :

- “Ce que chaque chose coûte réellement, à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir.”

Equivalence travail / valeur / gain. La peine du producteur doit équivaloir à celle du consommateur faisant u autre travail échangeable lui aussi, mais actuellement mais actuellement : 1 pied de salade = quelques centimes au cultivateur (intermédiaires – parfois un simples crieur ou comptable dans un bureau = ???)  puis X euros dans un supermarché. Smith n’avait pas prévu ça ...

Smith et l’épargne :

- “Mais le principe qui nous pousse à épargner, c’est le désir d’améliorer notre sort ; désir qui en général, à la vérité, est calme et sans passion, mais qui naît avec nous et ne nous quitte qu’au tombeau”

Importance du désir (motivation), fondement appartenant à la catégorie « nature », « naturel ». « calme et sans passion » : à discuter.

 

Pour aller plus loin...

Quelques réactions à ces citations.

SMITH est un économiste classique et en même temps père fondateur de l’Economie Internationale.

Donc il a développé de brillantes idéologies qui sont devenues aujourd’hui les bases de cette puissante économie moderne.

Dur de faire l’apologie de Smith et du libéralisme et du libre-échangisme en ces temps de crise … il aurait mieux valu parler

 de Proudhon,

de Bakounine,

qui ont montré que le marché ne valait rien face à la volonté de l’homme libre et déterminé.

Autres dialectiques examiner : dernière proposition difficile à suivre : argumente.

En réalité, tous les économistes se sont fourvoyés car aucun n’a trouvé la solution à la misère dans le monde. Pourtant il suffit (je dirais « suffirait ») tout simplement de faire un ratio du minimum et du maximum que chaque être humain doit posséder pour que tous vivent en harmonie. N est ce pas?

Mais c’est encore une solution par les chiffres.

L’homme est le premier facteur le plus important dans le processus de productions car il est au début et à la fin de toute production qui est liée à la main d’œuvre.

Je vous invite à lire l’ “Esquisse d’une critique de l’économie politique” de Friedrich Engels, afin de comprendre la complète inanité de la pensée libérale.

Je me demande ce que serait le monde économique s’il n’y avait pas autant d’économistes avec autant de théories. De toute façon une chose est sûre: aucune théorie, aucune pensée ne peut mettre fin à la misère dans le monde.

 

Dernière info.

Le repentir de Glickman, économiste, MIT.,USA.

Conclusion d’une dernière conférence.

« Nous avons beaucoup de travail à faire - mondial, régional et bilatéral - à respecter les accords existants, l'ouverture de nouveaux marchés, et le nivellement du terrain. C'est pourquoi nous devons maintenir l'élan et le leadership des États-Unis de l'ordre du jour de la réforme du commerce.

Les succès de la politique commerciale de ces dernières années ont apporté de nouvelles opportunités pour l'agriculture - les possibilités mesuré la seule façon qui compte, en dollars venant à la maison pour les producteurs américains. Nous devons continuer à bâtir sur ces succès, et je m'engage à cette tâche. »

A l’opposé de  cet optimisme, il vient de reconnaître s’être trompé en essayant de traiter les problèmes économiques exagérément par les chiffres lors que c’est essentiellement un problème humain, donc de l’ordre de l’indécidable.

 

Actualité politique :

Le premier Ministre, Manuel Walls vient de faire un pied de nez à la Droite et au MEDEF. en faisant allusion à « la main invisible » devant la Chambre des Députés.

Nos hommes politiques doivent-ils lire Adam Smith ?

 

Tu n’es pas tenu(e)   d’entreprendre une licence en économie. Ce qui précède est largement suffisant pour le Bac. mais tu peux consulter Internet ou une  encyclopédie … en évitant de te noyer dans les détails érudits.

 

Le mieux serait que tu établisses une liste des principaux mots-clés, de leurs relations possibles et t'appuyant sur l'actualité.

En évitant les adjectifs injurieux entendus de chaque côté de l'hémicycle pour plutôt te former des idées personnelles pertinentes sur cet important et difficile problème.

 

 


19/10/2014
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