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Adam Smith Capitalisme

A_SMITH  (et d’autres ….) CAPITALISME  ACTUALITE

Au départ :

Principe : le libre échange.

Devenus souvent : Libéralisme / capitalisme libéral / libre économie … en opposition à Communisme (idéologie et historique – marxisme léninisme stalinisme …)

Echange = courant depuis la nuit des temps

Libre : à cause de quels réalités, contraintes, lois, règlements … ? (existant au XVIII° siècle)

Dans la vie économique : libérer ;

quoi pourquoi comment ?

avec quels résultats espérés ? Obtenus ?

qu’apporte la thèse d’Adam Smith ?

appelé père du capitalisme.

 

En quoi ? , SITUATION / limitations

Par ses Œuvres

1759 de la Théorie des sentiments moraux

1756 Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations souvent abrégé en Richesse des nations.

 

Le contexte :  la Vie dans le Siècle des Lumières

Effervescence intellectuelle

Problèmes politiques et sociaux

Pré-industrialisation

Agriculture dominante

Prédécesseurs, contemporains et thèmes communs

François Quesnay,

John Locke,

William Petty,

David Hume (avec qui il entretenait des relations amicales), Turgot ou encore Richard Cantillon.

Voltaire affaire Callas Candide

Rousseau contrat social

Montesquieu  l’esprit des lois

 

Limitations par rapport à aujourd’hui :

actualité de Smith par rapport au capitalisme actuel ?

(imprimer Internet ARTE Zive Capitalisme)

Dimensions nouvelles :

Démographie : 7 milliards

 industrialisation, et même post-industrialisation

mondialisation

internet …

et toutes les implications et conséquences

Que valent encore les thèses de Smith ?

 

PROBLEME de base de toute VIE ECONOMIQUE.

Des Cavernes à nos jours une nécessité : vivre ensemble

Donc les résultats du « libre échange » sont déjà établis :

Troc = échange 1 pour 1 quelles que soit la valeur

Mais dissymétries vite perçues : fusil =/= d’un fusil

Dans les pratiques mêmes : un sanglier tué = trop pour 1

Donc on donne mais on ne reçoit pas la même chose, ni tout de suite = introduction du temps et du principe de l’équivalence dans les marchandages. Equivalence qui ira jusqu’aux assignats et au « papier monnaie ».

D’où aussi : organisation sociale et naissance de classes privilégiées :  chefs, rois, mages, gourous, scribes …

Pouvoirs fondés plutôt sur des capacités symboliques, magiques, religieuses que pratiques. D’où les Grottes, les menhirs, les tables sacrificielles,  les représentations, les rituels …)

Donc une organisation : traces nombreuses en tout lieu et temps. (Chine, Sumer, Egypte, Stonehenge, Mayas, forteresses, églises …)

Pourquoi fallait-il que Smith envisage une réforme ?

En réexaminant  motivations  /  organisations / calculs

(intérêt /  plaisir / bonheur / égoïsme / profits / plus-values  

 échanges dissymétriques   esclavage …)

dans ses deux œuvres complémentaires : technicité et éthique)

  • La Richesse des Nations
  • la Théorie des sentiments moraux

 

Prédécesseurs / successeurs

Compréhension du travail de Smith : œuvres liées / idées / principes et rapports au monde économique actuel ?

Premier bain :

Les émissions sur Arte  Ilan Zive

 

Complément d’information.

Citations d’ADAM SMITH, fondateur de la science économique.

 

Présentation d’ensemble : mots-clés.

Les citations sont marquées par :    - « xxx »

 

S’il ne fallait retenir qu’un seul économiste dans l’histoire de la pensée, ce serait bien Adam Smith. Il a inventé :

la notion de marché,

l’idée que nature = logique ; ce qui est naturel serait nécessairement logique  (mythe de la nature au 18° : le « bon sauvage » et « l’Emile » de Rousseau comme principe métaphysique pour éviter le recours à Dieu)

d’où l’ambiguïté de :

la théorie de la main invisible,

la division du travail (tant au niveau micro-économique que macro)

via la théorie de l’avantage absolu et le libre-échange).

Le concept d’autorégulation par le fonctionnement même des échanges et du marché.

 

 

Pour Smith, le libéralisme est la meilleure option : si le marché connaît son intérêt, il s’autorégule via l’offre et la demande.

Cf. l’intérêt pour La Rochefoucauld sans l’autorégulation.

 

Il a donc une vision purement économique de la société.

Il vaut mieux  se protéger de  l’Etat car ce dernier biaise la concurrence et introduit des distorsions (exemple: régulation des prix) qui déséquilibrent le marché.

Cependant à la fin, il faudra réintroduire l’interventionnisme.

 

Marx, en philosophe et en économiste, discutera de ces thèses et adoptera un autre point de vue sur la même base de données – inévitable en économie.

Cf. les difficultés d’introduire dans cet ensemble des idées nouvelles : concept de flou, dimensions humaines, écologiques, part d‘irrationnel dans les décisions et les comportements…

 

Economiste, mais aussi, ce qui est moins connu, philosophe. Smith pense la nature humaine en relation avec son champ d’action économique. (cf. supra)

 

2 AXES COMPLEMENTAIRES

  • La Richesse des Nations
  • la Théorie des sentiments moraux

s’articulent ainsi pour former un corpus intellectuel cohérent,

dans lequel l’individu, le social et l’économique forment un continuum

régi par l’intérêt et la sympathie.

et même l’égoïsme : pris comme base d’activité, comme motivation

Smith et le marché autorégulateur.

Citations :  - « xxxx »

 

- L’homme d’État qui tenterait (interventionnisme) d’ordonner aux particuliers la manière d’employer leurs capitaux non seulement se chargerait d’un soin très superflu, mais encore assumerait une autorité qui ne pourrait être confiée avec sûreté à aucun conseil ni sénat, et qui ne serait nulle part si dangereuse qu’entre les mains d’un homme assez fou et assez présomptueux pour se croire capable de l’exercer”

Donc la vie économique reste, au fond,  une affaire privée dans des conditions de vie sociale qui lui restent subordonnées.

 

 

 

Smith et la main invisible :

- “Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.

 

Motivation et spécialisation du travail : un des éléments de la dialectique mise en place sur la base du libre échange autorégulateur. (besoin de manger pour nous = travail du boucher dont l’intérêt, pour manger, est de travailler et de vendre)

 

Smith, la pauvreté et les inégalités :

- “Assurément, on ne doit pas regarder comme heureuse et prospère une société dont les membres les plus nombreux sont réduits à la pauvreté et à la misère. La seule équité, d’ailleurs, exige que ceux qui nourrissent, habillent et logent tout le corps de la nation, aient, dans le produit de leur propre travail, une part suffisante pour être eux-mêmes passablement nourris, vêtus et logés”

Equité tirée l’idée d’équivalence et de la nécessité de la division du travail. Avec le risque de tout ramener à des colonnes de chiffres et aux vociférations de Wall Street.

- “La naissance et la fortune sont évidemment les deux circonstances qui contribuent le plus à placer un homme au-dessus d’un autre. Ce sont les deux grandes sources des distinctions personnelles (inégalités), et ce sont, par conséquent, les causes principales qui établissent naturellement de l’autorité et de la subordination parmi les hommes”

 

Car pour Smith : naturel = logique. Ça fonctionne comme une balance : terme appartenant au champ sémantique de l’économie.

Jadis :

- “Tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été, dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine”

- “Les membres d’une même industrie se rencontrent rarement par plaisir ou pour se divertir, mais leur conversation aboutit invariablement sur une conspiration contre l’intérêt général ou sur un accord pour augmenter leur prix”

Constat : la communication nécessaire, toujours présente = effets heureux et néfastes

 

- “Des quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d’une valeur égale pour le travailleur. Ainsi, le travail, ne variant jamais dans sa valeur propre, est la seule mesure réelle et définitive qui puisse servir, dans tous les temps et dans tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. Il est leur prix réel ; l’argent n’est que leur prix nominal

Pas de fluctuations sinon dissymétrie et inégalité et même  esclavage …

Cf. Marx la plus-value

 

 

Smith et la valeur-travail :

- “Ce que chaque chose coûte réellement, à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir.”

Equivalence travail / valeur / gain. La peine du producteur doit équivaloir à celle du consommateur faisant u autre travail échangeable lui aussi, mais actuellement mais actuellement : 1 pied de salade = quelques centimes au cultivateur (intermédiaires – parfois un simples crieur ou comptable dans un bureau = ???)  puis X euros dans un supermarché. Smith n’avait pas prévu ça ...

Smith et l’épargne :

- “Mais le principe qui nous pousse à épargner, c’est le désir d’améliorer notre sort ; désir qui en général, à la vérité, est calme et sans passion, mais qui naît avec nous et ne nous quitte qu’au tombeau”

Importance du désir (motivation), fondement appartenant à la catégorie « nature », « naturel ». « calme et sans passion » : à discuter.

 

Pour aller plus loin...

Quelques réactions à ces citations.

SMITH est un économiste classique et en même temps père fondateur de l’Economie Internationale.

Donc il a développé de brillantes idéologies qui sont devenues aujourd’hui les bases de cette puissante économie moderne.

Dur de faire l’apologie de Smith et du libéralisme et du libre-échangisme en ces temps de crise … il aurait mieux valu parler

 de Proudhon,

de Bakounine,

qui ont montré que le marché ne valait rien face à la volonté de l’homme libre et déterminé.

Autres dialectiques examiner : dernière proposition difficile à suivre : argumente.

En réalité, tous les économistes se sont fourvoyés car aucun n’a trouvé la solution à la misère dans le monde. Pourtant il suffit (je dirais « suffirait ») tout simplement de faire un ratio du minimum et du maximum que chaque être humain doit posséder pour que tous vivent en harmonie. N est ce pas?

Mais c’est encore une solution par les chiffres.

L’homme est le premier facteur le plus important dans le processus de productions car il est au début et à la fin de toute production qui est liée à la main d’œuvre.

Je vous invite à lire l’ “Esquisse d’une critique de l’économie politique” de Friedrich Engels, afin de comprendre la complète inanité de la pensée libérale.

Je me demande ce que serait le monde économique s’il n’y avait pas autant d’économistes avec autant de théories. De toute façon une chose est sûre: aucune théorie, aucune pensée ne peut mettre fin à la misère dans le monde.

 

Dernière info.

Le repentir de Glickman, économiste, MIT.,USA.

Conclusion d’une dernière conférence.

« Nous avons beaucoup de travail à faire - mondial, régional et bilatéral - à respecter les accords existants, l'ouverture de nouveaux marchés, et le nivellement du terrain. C'est pourquoi nous devons maintenir l'élan et le leadership des États-Unis de l'ordre du jour de la réforme du commerce.

Les succès de la politique commerciale de ces dernières années ont apporté de nouvelles opportunités pour l'agriculture - les possibilités mesuré la seule façon qui compte, en dollars venant à la maison pour les producteurs américains. Nous devons continuer à bâtir sur ces succès, et je m'engage à cette tâche. »

A l’opposé de  cet optimisme, il vient de reconnaître s’être trompé en essayant de traiter les problèmes économiques exagérément par les chiffres lors que c’est essentiellement un problème humain, donc de l’ordre de l’indécidable.

 

Actualité politique :

Le premier Ministre, Manuel Walls vient de faire un pied de nez à la Droite et au MEDEF. en faisant allusion à « la main invisible » devant la Chambre des Députés.

Nos hommes politiques doivent-ils lire Adam Smith ?

 

Tu n’es pas tenu(e)   d’entreprendre une licence en économie. Ce qui précède est largement suffisant pour le Bac. mais tu peux consulter Internet ou une  encyclopédie … en évitant de te noyer dans les détails érudits.

 

Le mieux serait que tu établisses une liste des principaux mots-clés, de leurs relations possibles et t'appuyant sur l'actualité.

En évitant les adjectifs injurieux entendus de chaque côté de l'hémicycle pour plutôt te former des idées personnelles pertinentes sur cet important et difficile problème.

 

 



19/10/2014
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