PHILOSOPHIE
ARCHE
ARCHE
Parcours.
- étymologie ;
Philosophie : informations et réflexions autour du mot grec : arché :
De arkkaios, en grec, qui veut dire ancien
D’où des dérivations vers : origine, cause, principe, fondement …
On le retrouve dans archaïsme, archétype, archéologie…
Foucault l’emploie dans l’ « archéologie du savoir »
L’archéologie est une science humaine dont les méthodes s’appliquent dans le défrichage de nombreux problèmes philosophiques.
- Impossible d’éviter ici le problème de la poule et de l’œuf. Qui est premier ?
On ne s’en sort pas à moins de présupposer un créateur tout puissant qui a créé un premier couple : coq / poule. (comme le font Descartes et Voltaire, avec le Grand Horloger)
Donc, une exigence logique.
DEFINITION.
Dans Wikipédia c’st complet et suffisant.
« L'archéologie est une discipline scientifique dont l'objectif est d’étudier l'Homme depuis la Préhistoire jusqu’à l'époque contemporaine à travers sa technique grâce à l'ensemble des vestiges matériels ayant subsisté et qu’il est parfois nécessaire de mettre au jour (outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments, infrastructures, etc.). »
METHODE
comme dans un encart publicitaire ou un encadré dans un livre ; il apporte une information sans rompre le déroulement du raisonnement.
Exemple : ne pas oublier les objectifs de notre travail.
- Sources thématiques : en philosophie, en histoire, en sciences, sur l’actualité ...
- Apprendre à philosopher (recommandation de Kant)
- Enchaîner les opérations de production d’écrits personnels : lire / écrire / raisonner / argumenter.
Mise en application dans ces différents domaines sur le terme choisi : archè.
Donc une double préoccupation constante :
- informations et réflexions.
- applications et exercices.
Un exemple proposé par Aristote
Une idée (hypothèse).
Au départ de la réflexion philosophique : , interrogations et étonnement.
En quelques lignes, Aristote marque bien cet « archè ». :
« Ce fut l'étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'univers. »
On amorce ici la galerie des thèmes abordés par les Présocratiques et repris par Socrate et par lui.
Autre exemple : études archéologiques.
Vestiges.
Les mégalithes dressés en plusieurs endroits du monde marquent ce souci, de Stonehenge, aux temples égyptiens et plus récemment aux vestiges de Mayas, sans oublier Carnac et le tumulus de Bougon en France.
Ces recherches et ces travaux gigantesques incluaient des préoccupations utilitaires. Les entailles el lucarnes percées dans la pierre indiquaient le passage des rayons du soleil aux solstices qui fournissait ainsi la période favorable des semailles et, pour la chasse, la migration des animaux. Avec, en plus la religion et le culte des morts, lointain et constant. Rituels collectifs pratiqués dans des grottes transformées en églises ou en cathédrales.
Autre idée directrice, complémentaire de l’étonnement : le questionnement.
À la naissance de toute philosophie (ou théosophie), se trouvent quelques grandes questions que tout homme se pose au long de son existence et que les philosophes n’ont cessé de reprendre :
qui sommes-nous ?
d'où venons-nous ?
où allons-nous ?
quelle est notre destinée ou quel est notre destin ?
Elles sont reprises, avec précaution et modestie, par Kant dans l'introduction de la "Critique de la Raison pure".
Que pouvons-nous savoir ?
Que devons-nous faire ?
Que pouvons-nous espérer ?
Ces interrogations concernent, dès l’origine, 4 domaines d’étude ;
- la physique (« phusis », en grec)
- la Raison, la rationalité, l’épistémologie,
- l’éthique et la métaphysique (pouvant inclure la théologie)
- la politique. (la Cité)
Ces points de vue permettent de classer les très nombreuses informations concernant les Présocratiques (voir plus loin).
Autre guide, Kant n’oublie pas ce qu’il doit à ses prédécesseurs mais doit assurer sa propre thèse.
Dans la préface de la seconde édition (1787), il exprime ainsi son point de départ.
« Comment trouver la voie sûre de la science ? …
Quand, après avoir fait beaucoup de dispositions et de préparatifs, aussitôt qu’on arrive au but, on tombe dans l’embarras, ou que, pour l’atteindre, on doit, plusieurs fois, retourner en arrière et prendre une autre route. »
On sent l’influence de Descartes avec l’accent porté sur la « méthode » dans toute sa complication. Point commun entre ces deux auteurs.
La base première des réflexions sur l’archè est principalement fournie par les Présocratiques même si Socrate éclipse un peu ses devanciers dans l’opinion publique.
- Sources :
- article Wikipédia et 2 livres :
- Challaye qui les appelle les « antisocratiques »,
- Dumont : « les écoles présocratiques » (950 pages)
Dans son introduction, page 11, cet auteur reprécise bien notre présent projet d’étude.
« ... la question des origines, celles du ciel et celles du monde compte pour l'historien : l'histoire pose la question de savoir d'où sont nées la spéculation et les interrogations philosophiques elles-mêmes. »
Présocratiques.
Informations principalement tirées de l’article Wikipédia du même nom (à lire).
Noter que le développement est fondé sur les contenus avec les avantages et les inconvénients de l’emploi de cette technique.
« Lieux, et dates : 2 grandes orientations :
L'Ionie, ancienne région de l'Asie Mineure et la partie centrale de la Grande-Grèce dans l'Antiquité.
Les présocratiques sont des philosophes qui, dans la Grèce antique, ont participé aux origines de la philosophie et ont vécu du milieu du VIIe siècle av. J.-C. jusqu'au IVe siècle av. J.-C., c'est-à-dire pour la plupart avant Socrate (470-399 av. J.-C.).
Certains penseurs considérés comme présocratiques étaient toutefois contemporains de Socrate, comme les atomistes et certains sophistes.
On peut les classer selon leur origine géographique et leurs préoccupations philosophiques dominantes. (détails plus loin)
- d'une part, les Ioniens (Thalès, Anaximandre et Héraclite notamment) vivaient dans les villes florissantes sur les côtes de l'actuelle Turquie, comme Milet et Éphèse, îles comprises,
- ils se consacraient surtout à l'étude des principes de la nature ; la « physis » qui donnera « physique ». ce qu’on appellera plus tard « philosophie - puis sciences - de la nature » (astronomie, origine et reproduction de la vie, etc.
- d'autre part, les Italiques, c'est-à-dire les et les Eléates (Parménide, Zénon d'Élée), vivaient dans ce qu'on appelle la Grande-Grèce, c'est-à-dire le sud de l'actuelle Italie et la Sicile,
- ils se tournaient plutôt vers la spéculation la métaphysique.
- Ø L’exigence nouvelle et principale était la recherche de la rationalité (en grec : logos, qui veut dire « parole » et « Raison ») ce qu’on appelle, avec Périclès, la naissance de la démocratie athénienne et l’érection de l’Acropole, « le miracle grec ».
- Ø En cela, cette nouvelle tendance s’opposait à une tradition de pensée fondée sur les légendes et les fables (muthos) de la mythologie, comme celles qu'on trouve chez Homère et Hésiode.
- Ø Certains Présocratiques ont proposé, en outre, des réflexions d'ordre moral, politique ou métaphysique, avec des résultats plus ou moins heureux : Platon dans l’action politique, Aristote dans le préceptorat d’Alexandre le Grand, Socrate dans l’éducation du peuple, avec la ciguë à la clé.
Les plus célèbres furent , chronologiquement, Thalès, Anaximandre, Pythagore, Héraclite, Parménide, Anaxagore, Empédocle, Zénon et Démocrite.
Il ne reste que peu de traces de leurs œuvres et donc une difficulté pour comprendre leur position, sauf par quelques concepts clés (voir plus loin).
Ceux-ci se retrouvent comme sujets d’étude tout au long de l’histoire de la philosophie. (voir l’article sur le « Mouvement des idées »)
Citation Wikipédia. « Platon développe lui-même des théories sur la formation de l'univers ou la vie de l'âme après la mort qui sont notoirement influencées par l'école de Pythagore3, et il évoque plusieurs fois la pensée d'Héraclite (dont il hérite sa conception du mobilisme de la matière) et celle de Parménide (dont la théorie sur la stabilité de l'être a pu influencer sa théorie des « formes »), ce dernier étant l'éponyme de l'un de ses dialogues de maturité4.
Quant à Aristote, il emprunte aux présocratiques sa théorie des quatre éléments, et sa conception de l'Être est dans une large mesure une réponse (notamment par le biais de Platon) aux thèses de Parménide5.
Dans la tradition philosophique moderne, Hegel6, Nietzsche7, Heidegger8, Bachelard9, et plus récemment Castoriadis10 et Marcel Conche, figurent parmi les plus grands commentateurs des Présocratiques, et s'en sont profondément inspirés.”
Dans la tradition littéraire, leur influence est perceptible chez Friedrich Hölderlin (La Mort d'Empédocle), Paul Valéry (Le cimetière marin, sur Zénon d'Élée), René Char (Fureur et mystère, sur Héraclite), Milan Kundera (prologue de L'insoutenable légèreté de l'être, sur Parménide). »
Les présocratiques ont en commun.
Généralités.
2 domaines.
- Ø les études physiques (écoles ioniennes),
- Ø pour une autre partie la spéculation métaphysique sur l'être et le mouvement (écoles d'Italie),
Innovations théoriques majeures.
En général des savants polyvalents, ils s’intéressent à l'étude de la nature (phusis).
Ils concevaient leur démarche intellectuelle comme une enquête, Historia, cherchant à comprendre l'origine et le déroulement de la nature en tant que processus (phusis).
Ce phénomène majeur a été thématisé par certains historiens1 comme le passage de la civilisation du muthos (la fable) au logos (la raison), c'est-à-dire des mythes à la science ;
A cette époque aussi naissent l'histoire-géographie avec Hérodote, l'urbanisme avec Hippodamos (tous deux du ~ Ve s.) et d'autres disciplines.
« Le phénomène se poursuivra dans les siècles suivants avec l'apparition de la philosophie académique (Platon, Aristote) de la médecine (Hippocrate), la physique des fluides (Archimède, ~ IIIe s.), etc. On notera cependant que la science présocratique est typiquement spéculative et non expérimentale.
Plusieurs traités “Sur la nature” (Peri phuseôs) étaient des cosmogonies rédigées pour la plupart en vers, ce qui montre que beaucoup restaient encore fidèles à la tradition poétique. »
Par les fragments et les citations qui nous sont parvenus, on sait que dans ces traités sur la nature, les Ioniens cherchaient un principe (en grec, « archè ») pour expliquer
2 orientations :
pour Thalès, ce sera l'eau ;
pour Anaximène, l'air ;
pour Héraclite, le feu ;
pour Empédocle, les quatre éléments se combinant entre eux ;
pour Leucippe les atomes et le vide.
Le premier fondement recherché se trouve donc dans les éléments premiers de la matière.
Ensuite, ce furent plutôt des concepts qu’on retrouve tout au long de l’histoire de la philosophie. (Rappel : encart, plus haut)
pour Anaximandre, le principe est l'infini ;
pour Pythagore, c'est le nombre ;
pour Anaxagore, l'esprit.
De plus, la physique ionienne, et à sa suite l'atomisme, rendent compte du changement et du mouvement dans la nature
par l'opposition de certaines qualités au sein cette substance primordiale, comme :
le chaud et le froid,
le sec et l'humide,
le dense et le rare,
l'amour et la haine,
le semblable et le dissemblable, etc.
L’accent est porté, pour longtemps,
- sur la nature de l'être.
Pour Héraclite c'est la mobilité qui caractérise l'univers, car toutes choses ne cessent de se renverser dans leur contraire (mobilisme).
Parménide et les Éléates affirment au contraire que l'être est immobile, absolument identique à lui-même, parce qu'ils refusent l'existence du non-être.
- sur le nombre.
Quant à l'École pythagoricienne, s'appuyant sur l'idée que le cosmos obéit à des harmonies numériques, elle cherche à percer les mystères de la nature par l'étude des nombres et sera aussi à l'origine de la musicologie.
Entraînement : titre de cette catégorie.
2° partie : applications et exercices.
Rappel :
3 objectifs : cf. l’encart plus haut
Acquérir des connaissances philosophiques.
Apprendre à philosopher.
Équivalent pratique de lire, étudier, disserter + vivre d'une certaine manière
= les grandes catégories de recherche qu'on trouve en lisant les œuvres philosophiques et scientifiques.
Pratiquement.
Cela permet d'établir des jalons historiques et des cadres épistémologiques pour rendre ce travail de mémorisation et de rappel efficace.
Avec jalons, cadres études méthodiques, fixer des nœuds sur des cordes comme jadis nos très anciens ancêtres pour compter et communiquer des connaissances.
Puis rapprochements, regroupements, relations, bifurcations, schémas, organigrammes …
Propositions de travaux :
Articles sur les blogs. 10 citations, schémas, bifurcations …
Lot d’une soixantaine de citations à placer sur un fichier Excel et à travailler de diverses manières : classements pratiques pour favoriser la mémorisation et les recherches, exercices de rédactions rapides personnelles (entraînement) ou en forme de dissertation sur un problème : exemple travail d’application sur l’article « flèche » ou « argumenter »
Comme tu le vois, je ne crois pas qu’il soit utile d’ajouter des articles sur les blogs. L’information ne manque pas ; elle est plutôt surabondante. Ce qu’il faut c’est mettre en pratique, appliquer, établir des relations t’entraîner à lire, réfléchir, raisonner, argumenter … et à rédiger des écrits « personnels ».
Commence à travailler sur cet article. Ce dossier sera complété progressivement.
Exemple. deux fichiers Excel de citations importables ou imprimables par copier/coller :
Cit-Philo21 et 22 : ils font le tour de la question : "qu'est-ce que la philosophie ?"Ils serviront à trois fins :
- comme guide au long de l'année en parallèle au programme officiel,
- comme moyen pratique de mémorisation,
- comme outil de révision en fin d'année.
Bien démarrer.
alter ego = face à un "autre moi-même" : première rencontre ... pas forcément en forme de "coup de foudre" ...
La philosophie consiste à affronter des situations-problèmes d'une manière personnelle, inventive et optimiste.
Première invitation à ne pas rater.
Décision_1
Série : la DECISION.
Placée dans la catégorie « Philosophie » à cause de son importance stratégique.
L’acte de DECIDER.
Il est une phase importante du déroulement de l’action sur l’axe du temps.
Il a plus intéressé Aristote que Platon dans « l’éthique à Nicomaque » à cause justement des implications sur ce plan. Lé a décision en effet va orienter l’action sur un plan technique mais aussi moral ce qui va impliquer notre responsabilité.
En cette période de Noël, c’est son étude sur le plan psychologique qui va intéresser les spécialistes du marketing et de la publicité. Qu’est-ce qui nous pousse à acheter tel ou tel article : comment cela fonctionne.
Les publicistes connaissent déjà un certains nombre de ficelles pour conditionner nos comportements même si leurs essais ne sont pas toujours très réussis aussi bien sur le plan de l’intelligence que celui de l’esthétique.
Nespresso s’était singularisé, il y a quelque temps, avec une scène dans laquelle un piano passait par une fenêtre (exercice de gym. très courant) pendant qu’un acteur entrait dans un magasin et ressortait avec ses précieuses capsules pour entrer dans une voiture ou un St Pierre l’attendait en lui parlant en anglais. Il fallait comprendre que l’achat des capsules Nespresso lui avait sauvé la vie, le piano mettant d’ailleurs suffisamment de temps à tomber pour que le client rejoigne St Pierre. C’est mon petit fils connaissant l’anglais qui m’a expliqué !!! Je préfère la publicité plus esthétique et intelligente du fromage le « Comté » produit dans ma Région. Il y en a d’autres : cherche-les un soir pour t’amuser. Ne prends pas les autres comme modèles de communication.
Un cas a été étudié semi-expérimentalement dans un magasin. Une acheteuse non informée a accepté de porter une paire de lunettes dont le mécanisme permettait de suivre les balayages et la localisation de sa fovéa dans son parcours le long des rayons du magasin. On pouvait ainsi voir où son regard se déplaçait sur tel ou tel article. A quel endroit il s’arrêtait plus longtemps et quel article était choisi, c'est-à-dire l’objet d’une décision.
Un temps précède la décision : la délibération. Elle est importante en Justice sous le nom de « préméditation ».
Voici comment on peut utiliser comme base l’article de Wikipédia sur la décision.
Des guillemets sont placés pour les extraits de Wikipédia.
« … »
exemple : |
« Décidé » redirige ici. Pour le navire corsaire, voir Le Décidé. |
(pensée par référence) |
Autre connaissance / référence
Première page de l'édition de 1837 de l'Éthique à Nicomaque, l'un des premiers ouvrages à théoriser la décision.
« La décision est le fait d'un acteur (ou d'un ensemble plus ou moins cohérent d'acteurs) qui effectue un choix entre plusieurs solutions susceptibles de résoudre le problème ou la situation auxquels il est confronté. »
En suivant la cliente ci-dessus on retrouve ces mots-clés : cliente/choix/étalage/achat.
Il en serait de même pour le problème posé à Hercule dans la mythologie grecque de devoir choisir entre le vice et la vertu. La parabole de la tentation du désert dans l’évangile serait aussi un bon exemple. le Christ doit choisir entre des plaisirs variés et une vocation qui le conduit à la Croix.
Plan de Wiki ordinairement annoncé :
- Après « navigation » / zapping / exploration …
- Recherche de pistes de décollage ou d’atterrissage … (du bateau à l’avion) Eventuellement, premières associations d’idées automatisées.
Avec la prise de risques d’une organisation écrite des informations comme le trader devant ses données chiffrées ou le potache devant sa page blanche.
« Sommaire
- 1 Approches
- 2 Processus décisionnel
- 3 En intelligence économique
- 4 Annexes
- 4.1 Articles connexes
- 4.2 Références
- Bibliographie
- Concepts
- associés etc. »
Tout en maintenant l’esprit d’exploration.
VRAC continué, complété allant progressivement vers une orientation et une organisation du raisonnement.
Maintenant, au centre le problème :
la DECISION ? Comment ça fonctionne ?
avec Q ? O ? O ? Q ? C ? P ?
Ici, accumulation volontaire, genre foire-fouille, pour marquer la fécondité de la technique due VRAC. Cela doit être parcouru mais surtout essayé par exercices écrits partiels, de temps en temps. Par exemple, un résumé sur Stonehenge, par Internet.
Travail par champ ; réseaux, scintillement stellaire, résonnance des mots …
Et non linéarité en phrases, mais plus en représentations multiformes : courbure de l’univers, fuite des galaxies, schémas
Le flagelle de spermatozoïdes mode de propulsion primitif, reptilien, aléatoire, rapide et orienté …
Images de l’univers montrant des modèles de rapports complexes…
Et devant inspirer notre travail mental pour des modèles ou résultats valides, cohérents
Comme le scintillement du soleil sur la surface d’une eau plane d’une rivière jamais immobile…
Image de milliards d’infos interagissant avec nos milliards de neurones et de croisement synaptiques.
Occasion de mise en branle : qu’y a-t-il sous ce champ, par exemple (cf. le moment de méditation hallucinogène devant une bougie allumée proposé plus loin)
On déroule dialectiquement des faits, des idées, des souvenirs, des images …
Avec « brasser large » dans le temps, l’histoire des hommes et l’espace
Stonehenge / menhir Egypte créneaux taillés dans la pierre pour laisser passer un rayon du soleil jusqu’à un précis au sol pour marquer le solstice. Cf. les cadrans solaires
D’abord signes des dieux (Rhé ressuscitant chaque matin traversant la nuit (= la mort) sur son char, autre image constante des mythologies.
Mystères / Grottes regroupements prières danses rituels sacrifices sépultures embaumement offrandes nourriture
Avec une ouverture maximum, créative … esthétique, poétique et même mystique …
- Ø Avant de transformer tout cela progressivement en science, en logico-mathématique. Les informations suivantes appartiennent à l’imaginaire ET à la méthodologie scientifique.
sans évacuer magie religion ensorcellement astronomie et astrologie secte… comme dans l’actualité et notre fonctionnement psychique : pratique, corporel, sentimental, émotionnel.
Exemple dans certaines actions : la décision en morale ou pour des choix dans les magasins.
introspection et études expérimentales
Les « traders » à la Bourse : rationalité et émotions, flou, indécision… en un instant devant les tableaux électroniques de Wall Street.
L’acheteuse à lunette sélective avec mouvements et fixations oculaires enregistrés dans un magasin ; neuro-marketing, coaching : objets balayés, repérés, fixés attentivement avant achat.
Recherche d’informations complémentaires précises : exemple sur le cerveau et la décision.
Généralités déjà possédées puis complétées par des recherches pour bien savoir comment les décisions se prennent, fonctionnent, se justifient expérimentalement.
En biologie : le cerveau = des milliards de neurones et 3 centres principaux de décision : amygdales, zone au-dessus des yeux et même une zone interne profonde appelée circuits striataux
Les différentes connexions complexes des noyaux gris centraux entre eux et avec le cortex, décrivent plusieurs systèmes de boucles de régulation de l’activité motrice, dont la participation est indispensable à l’exécution normale du mouvement. (donc choix et décision)
NB. l’alerte des ces structures fonctionnelle justifierait les gestes esquissés et mentalement visualisés d’une sauteuse en hauteur avant le départ.
L’utilisation fréquente de représentations préalables dans la vie quotidienne est du même ordre. Par observation tu peux noter leur fréquence et leur importance.
Bien sûr, cela est très compliqué et pourrait faire l’objet d’un doctorat en biologie :
Pour une dissertation de philo. il suffit de pouvoir évoquer :
- Ø le système nerveux
- Ø une structure fonctionnelle
- Ø avec de multiples interrelations verticales et horizontales
- Ø des voies associatives selon les tâches à remplir
- Ø ces structures ont été élaborées depuis l’origine animale et humaine au moyen d’expériences diverses faisant intervenir de plus en plus les fonctions du langage.
- Ø en gros, du fonctionnement reptilien aux usages socioculturels actuels. (voir les schémas habituels du cerveau, comme celui-ci)
Voilà réhabilitées des idées qui jadis passaient pour mineures : importance et rôle du corps, des émotions, des représentations.
La religion a été pour beaucoup dans ces réductions : interdiction de représenter Dieu pratiquement jusqu’au Moyen-âge, statut de la femme fondé sur une certaine peur notamment du sang, sexe du Christ mort ou en croix toujours caché etc.
Décision_2
Décision 2 :
Cerveau suite. Extraits très clairs et suffisants de Wikipédia.
Je ne peux pas mieux exprimer ces informations.
4 PILOTES POUR DÉCISIONS QUOTIDIENNES
« Interpréter l’environnement. Prendre une décision. (Ré)agir. C’est la clé de la survie. Ce mécanisme existe depuis la nuit des temps. Il a évolué. Chez l’homme, il est géré par quatre territoires du cerveau qui se sont superposés au fil de l’évolution. Quatre centres de décision hétérogènes qui interagissent. Et qui diffèrent en termes de fonctions et modes de fonctionnement.
Assurer la survie individuelle face à l’environnement
C’est le rôle du centre décisionnel le plus archaïque. Il a fonction d’assurer les instincts de vie et de survie. Son objectif : pérenniser l’espèce. Faculté mise au point par les reptiles.
D’où son nom de « territoires reptiliens » du cerveau.
- Ce centre décisionnel est spontanément décideur face à la perception de risques pour la survie.
- Il s’exprime à travers :
- Le stress.
- L’anxiété, la colère, le découragement.
Organiser la survie collective
La fonction de ce centre décisionnel archaïque est double. Primo, organiser la survie collective. Secundo, réguler les rapports sociaux. Son objectif : limiter la prédation entre individus d’une même espèce et les luttes de pouvoir. Pour y parvenir, il fige la position de chacun dans un groupe. C’est l’héritage des premiers mammifères vivant en troupeau.
Au cœur des territoires paléo limbiques du cerveau.
- Ce centre décisionnel est spontanément décideur face à la perception de rapports de force instinctifs
- Il s’exprime à travers :
- La confiance intrinsèque en soi.
- Les rapports de force.
- L’agressivité, la déstabilisation.
- L’anxiété diffuse, la culpabilité chronique.
Vivre en interaction avec son environnement
Le troisième centre décisionnel emmagasine dès la naissance savoirs, expériences et émotions. Il forme le siège de notre tempérament, de nos valeurs et intolérances, de nos motivations et de nos blocages. Son objectif : faciliter l’existence. C’est pourquoi il est spécialisé dans le traitement des automatismes et des acquis. Commun à tous les mammifères supérieurs, il trouve sa source dans les territoires néo-limbiques du cerveau.
- Ce centre décisionnel est spontanément décideur face à des apprentissages et vécus (valeurs idéalisées, aversions, récompenses/punitions)
- Il s’exprime à travers :
- Les préférences et les aversions.
- Les conditionnements et les automatismes.
- Les émotions.
- La gêne, le mépris, l’agacement.
- La peur de l’échec, l’anxiété d’anticipation.
- La douleur morale.
Gérer le complexe et l’inconnu
Le quatrième centre décisionnel est le siège de notre intelligence supérieure. Spécifique à l’être humain. Il puise, dans les connaissances acquises, les éléments nécessaires pour les assembler et trouver des solutions aux situations inconnues ou complexes. Son objectif : s’adapter à l’environnement. Il se concentre dans les territoires préfrontaux du cerveau.
- Ce centre décisionnel est spontanément décideur face à la nouveauté et la complexité d’une situation.
- Il s’exprime à travers :
- La sérénité.
- L’opinion personnelle, la prise de recul, la réflexion.
- L’adaptation au changement.
- L’innovation et la créativité. »
Ces localisations ne suffisent pas : il faut comprendre les relations horizontales et verticales conjuguées qu’elles impliquent pour chacune des conduites de détail mentionnées dans cet article, à l’image de la liste précédente.
C’est ces comportements qu’il faut que tu étudies pour en évaluer l’importance dans la vie humaine et dans l’acte de philosopher.
Décision_x
Décision_x
Titre bizarre dans la série « Décision ».
Je ne veux pas que tu sois simple consommateur (trice). Je joue la provocation à outrance.
Tu as le droit de jeter l’éponge … mais ce n’est pas ton intérêt.
Instant privilégié.
Allume une grosse bougie blanche en cire et assieds-toi confortablement.
Décontracte-toi, oublie tout, rêve, fais le silence en toi, ferme les yeux un bon moment Même pas de sujet de méditation ni de centration sur le thème à l’étude. Oublie tout ça.
Fixe-ta vue un bon moment sur la bougie en cire blanches allumées.
Pas besoin d’écrire. Qu’as-tu ressenti ? qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?
Arrête-toi. On reprendra l’étude plus tard.
Un moment de silence et de respiration avant de recommencer.
Décision_x
Une émission sur Encyclo TV m'avait fait rouvrir un dossier jusqu'ici assez léger sur l'acte de décider puisqu’il tournait seulement autour d'un texte d'Aristote.
Cette émission avait pour objet en cette période de fêtes de fin d'année de présenter ce que l'on appelle le neuro-marketing.
Étaient invités un spécialiste dans ce domaine et un psychologue social. Des documents vidéo apportaient des informations complémentaires : un sur le parcours décisionnel d'une acheteuse dans un magasin expérimental, l'autre sur l'analyse du comportement des "trader" à la Bourse.
J'ai noté au pied levé un certain nombre d'informations que j'avais déjà exploitées dans les articles sur la décision mais au lieu de les présenter en paragraphes organisés - par provocation, comme je l'ai annoncé - je te les livre telles que je les ai reçues et notées au cours de l'émission.
La provocation consiste à te laisser débrouiller avec ces informations en vrac avec pour seules consignes que tu les reconnaisses, que tu les replaces dans des connaissances déjà organisées et qu'en tout cas autour de chacune d'elles tu puisses produire par écrit un ensemble d'associations d'idées appuyées sur des exemples afin de parfaire ton entreprise d'apprendre à philosopher.
Parfois je les ai laissés sous forme d'enchaînements que tu peux librement exploiter.
Voici ces informations.
Influences réactions adaptatives ayant conditionné notre cerveau depuis les origines par nécessité de survie
Interviennent donc la structure et le mode de fonctionnement du cerveau mais aussi le fait qu'en tant qu'êtres sociaux nous sommes conditionnés à réagir d'une certaine manière à certains événements.
En particulier nous cultivons un certain nombre d'attentes vis-à-vis de l'environnement (cas des achats ou des choix amoureux)
Cela se fait d'une manière inconsciente pour 95 % de nos réactions
En gros, ce sont nos millions de neurones qui interagissent pour nous adapter aux conditions surtout inattendues que l'on rencontre dans la vie quotidienne.
Le schéma est simple : nos sens sont alertés par la forme, la couleur, le goût ou le parfum des objets rencontrés. Exemple : les sirops sucrés et colorés.
C'est à l'intérieur de ce schéma que les publicistes travaillent pour nous pousser à l'achat : ce que l'on appelle le neuro- marketing
Ce n'est pas un processus simple puisque il alerte plusieurs zones du cerveau travaillant en interaction.
Avec des zones ou des noyaux de décision cf. les informations dans les articles précédents sur le cerveau.
Le fait que ce soit d'une manière inconsciente n'exclut pas l'action d'un centre de vigilance et de jugement qui nous empêcherait de gober n'importe quoi : si ça paraît illogique, la conscience entre en jeu pour ne pas céder aux circuits automatiques de la décision.
Exemple
Dans une salle d'attente, à un moment donné une fumée apparaît sous la porte : plusieurs cas de figures peuvent être envisagés. Je suis seul ; je réagis immédiatement en quittant la pièce. Nous sommes deux ou trois : nous commençons par nous regarder pour savoir quoi faire comme si nous attendions le salut d’un standard comportemental collectif. Si nous sommes nombreux, il n'y a pas cet échange de regards. Ce que tire le psychologue social de cet exemple, c'est que nous réagissons en fonction des autres mais uniquement dans certaines conditions. Si nous sommes trop nombreux cela peut donner lieu à une panique collective qui n'a rien de rationnel.
Dans un magasin expérimental, une cliente est invitée à faire des achats en 20 minutes avec sur le nez une paire de lunettes destinée à suivre les mouvements de sa tête et de ses yeux. Elle en est avertie. Elle fait ses achats comme d’habitude. Les déplacements de ses yeux et les points de fixation sur certains articles sont enregistrés afin d'être analysés. On peut noter que certains objets attirent son attention plus que d'autres qu'elle balaie simplement d'un coup d'œil rapide. Certains des articles débouchent sur un choix et une décision d'achat. Ce qui intéresse les publicistes.
Le comportement des « trader » en Bourse fait l'objet de nombreuses études notamment au GATE de Lyon surtout depuis les récentes faillites bancaires dues à l'action de certains traders comme Kerviel. Contrairement à ce que l'on pourrait croire de la rationalité de ces décideurs, il apparaît dans ces études que ce sont des hommes comme les autres et que le facteur psychologique, notamment les émotions, entrent pour une grande part dans des décisions ultrarapides face à des tableaux de données extrêmement complexes. Les études faites à Lyon montrent sur des sujets se prêtant à une expérience de simulation du comportement des traders que ceux-ci suivent une stratégie générale du plus de gains pour le moins dépense possibles ce qui est normal. Ce qu'il est moins c'est qu'ils peuvent se laisser entraîner par des amorces de hausse en voulant jouer avec certains achats risqués pour gagner beaucoup plus. Ce qui explique les catastrophes bancaires récentes.
Dans ces expériences on se sert comme pour le test de détection du mensonge de facteurs corporels que l'on ne maîtrise pas telle que la sudation ou la mise en mouvement de certains muscles faciaux devant un événement : battements de cils, sourires esquissés …
La difficulté de l'étude de l'acte de décider provient du fait de la nécessaire prise en compte d'un certain nombre de facteurs qui sont, selon les spécialistes, le plus souvent de l'ordre de l'inconscient, comme la sudation ou la crispation de petits muscles, par exemple.