METHODE
Accompagnement.
Rentrée : terminale Philo.
Explication d’une démarche sur les blogs entourant PhiloPapy.
« L’accompagnement » mode pédagogique adopté par moi, avec avantages et inconvénients de la communication par l'écrit sur blog ou internet.
Essais pour penser avec ou comme toi pour que tu apprennes à penser par toi-même des faits ou exemples, problèmes, informations, connaissances thèses ...
Comme tu peux le constater immédiatement : dans les lignes qui précèdent, nous ne sommes pas en dialogue, face à face, avec usage de la parole, de gestes, de mimiques comme en classe ... Là on peut rester en phase par ces moyens pour bien nous comprendre. Ici, malgré mon souci constant de t'aider, je suis obligé de produire un mixte de contenus et de méthode, d'informations que tu devras comprendre et apprendre mélangées à des conseils d'application. Ceci sans compte les problèmes soulevés par la présentation en textes et en phrases.
Si tu veux essayer un premier échantillon, ouvre l’article de PhiloPapy. com, intitulé : « Marathon, slalom … pas une rivière tranquille … »
Aliènation_Travail
2 objectifs :
- exploiter un exemple d'argumentation.
- entrer dans la compréhension d le philosophie de Marx.
Voir aussi dans "Oeuvres-Philo"
L’aliénation par le travail (Marx)
LECTURE CURSIVE du TEXTE avec soulignements et premières prises de notes.
Problèmes envisagés :
Etude de la pensée de Marx par mots-clés (projet global).
Cas particulier : exemple de mode d’argumentation, dans une étude de méthode sur ce point.
Voir ANALYSE, après un premier travail sur ces deux plans par toi-même.
Il (l'animal) produit seulement ce dont il a immédiatement besoin pour lui ou pour son petit ; il produit d'une façon unilatérale, tandis que l'homme produit d'une façon universelle ; il ne produit que sous l'empire du besoin physique immédiat, tandis que l'homme produit même libéré du besoin physique et ne produit vraiment que lorsqu'il en est libéré. (…)
C'est précisément dans le fait d'élaborer le monde objectif que l'homme commence donc à faire réellement ses preuves d'être générique. Cette production est sa vie générique active. Grâce à cette production, la nature apparaît comme son œuvre et sa réalité. L'objet du travail est donc l'objectivation de la vie générique de l'homme : car celui-ci ne se double pas lui-même d'une façon seulement intellectuelle, comme c'est le cas dans la conscience, mais activement, réellement, et il se contemple donc lui-même dans un monde qu'il a créé. Donc, tandis que le travail aliéné arrache à l'homme l'objet de la production, il lui arrache sa vie générique, sa véritable objectivité générique, et il transforme l'avantage que l'homme a sur l'animal en ce désavantage que son corps non organique, la nature, lui est dérobé.
De même, en dégradant au rang de moyen l'activité propre, la libre activité, le travail aliéné fait de la vie générique de l'homme le moyen de son existence physique. Marx, Manuscrit de 1844
Arrêt obligatoire : souviens-toi des sens possibles de ce logo. : ne pas franchir avant d’avoir fait le travail préalable demandé ; réflexion sur ton étude du thème, temps de méditation « bougie » ; relaxation, respiration. Un carré de chocolat à savourer … puis repartir dans un deuxième mouvement de concentration sur cette suite.
ANALYSE : comment Marx argumente ?
Départ : un constat : les faits, présentés en opposition (animal / homme), sous la conduite de deux idées.
Immédiatement besoin / unilatéralement
Libération du besoin physique immédiat / universellement
Utilisation philosophique de deux concepts : universalité opposée à singularité.
Il (l'animal) produit seulement ce dont il a immédiatement besoin pour lui ou pour son petit ; il produit d'une façon unilatérale, tandis que l'homme produit d'une façon universelle ; il ne produit que sous l'empire du besoin physique immédiat, tandis que l'homme produit même libéré du besoin physique et ne produit vraiment que lorsqu'il en est libéré. (…)
Recherche d’équivalences et transposition pour aller plus loin que ce constat initial.
C'est précisément dans le fait d'élaborer le monde objectif que l'homme commence donc à faire réellement ses preuves d'être générique. (= propre à son espèce)
Conséquences.
Cette production est sa vie générique active. Grâce à cette production, la nature apparaît comme son œuvre et sa réalité.
Et non plus comme « un donné » (dans les philosophies antérieures) qu’il n’y aurait qu’à connaître et consommer. L’action, la « praxis » et non plus la connaissance par l’esprit.
L'objet du travail est donc l'objectivation de la vie générique de l'homme : car celui-ci ne se double pas lui-même d'une façon seulement intellectuelle, comme c'est le cas dans la conscience, mais activement, réellement, et il se contemple donc lui-même dans un monde qu'il a créé.
Mouvement dialectique important pour Marx et en philosophie: en construisant le monde, l’homme se construit lui même. (constituant/constitué)
On n’a donc pas le droit de lui voler cette capacité : « en dégradant au rang de moyen l'activité propre, la libre activité »*
Donc, tandis que le travail aliéné arrache à l'homme l'objet de la production, il lui arrache sa vie générique, sa véritable objectivité générique, et il transforme l'avantage que l'homme a sur l'animal en ce désavantage que son corps non organique, la nature, lui est dérobé.
De même, en dégradant au rang de moyen l'activité propre, la libre activité, le travail aliéné fait de la vie générique de l'homme le moyen de son existence physique.
C’est ce que fait le capitalisme, en se contentant simplement d’acheter « la force de travail » de l’ouvrier pour l’utiliser (avec plus value) à fabriquer des produits sans rapporta avec son être et au profit des seuls actionnaires.
L’ouvrier est donc devenu « aliéné », étranger à lui-même et à sa production.
Ce qui sera rendu plus grave avec le système (Wall Street) et le travail à la chaîne.
D’où les conflits sociaux inévitables et répétés.
Pour l’argumentation, on voit bien que Marx part de l’actualité, des faits pour passer aux idées qui expliqueront ces faits ou seront appelées à les modifier.
On passe alors de la philosophie à la politique et aux espoirs (déçus) du Communisme, moins par carence de la théorie que par l’intervention de nombreux facteurs non pris en compte (la difficile maîtrise de la nature, Staline, la pollution, par exemple), y compris la résistance et les attraits du Capitalisme libéral.
Bien démarrer en philo.
Bien démarrer en philosophie,
c’est établir au plus tôt les cadres du savoir à acquérir d’ici juin.
(cet article peut aussi être rangé dans les catégories : méthode ou schémas …)
Souviens-toi : tu dois étudier attentivement chapitre par chapitre mais surtout ETABLIR des RELATIONS entre les éléments de connaissance.
Si certaines informations sont répétées, c’est en raison de leur importance et pour t’éviter de les rechercher dans d’autres articles : exemples : les schémas et organigrammes.
Référence : le programme officiel.
Panorama des connaissances en philosophie à l’usage des candidats bacheliers.
A imprimer et à insérer dans un dossier appelé : « Suivi / communication » à placer en permanence sur ton bureau. Il contiendra des pièces à consulter souvent, des traces de travaux à relire périodiquement, des plans ou schémas de révision etc.
Un compartiment important sera réservé aux problèmes de méthode (étymologiquement = voie) car devant le caractère un peu encyclopédique du programme c’est un moyen de s’en sortir.
Consulte les articles rangés sous le titre « programme », tu verras que sous une forme linéaire classique, ce n’est pas toujours facile à situer, mémoriser, utiliser … car le gros problème en philo. c’est de brasser informations et connaissances et surtout de mettre tout ça en relation.
C’est plus facile avec des flèches et des croquis qu’avec du baratin écrit. (à limiter et non exclure totalement). Napoléon l’avait déjà affirmé : « Un croquis vaut mieux que deux discours. » et il en a gagné des batailles avec ça …
Voici un exemple de présentations sous forme de schémas (voir les articles sous ce nom)
Partie : Connaissance / Raison / Réel = CRR.
(??? initiales toujours indispensables.)
Cf. mots-clés déjà soulignés :
Pourquoi le choix de ces titres ?
Que recouvrent-ils ?
Une aide possible :
la technique de l’organigramme.
Aller d’un modèle-guide simple à un plus complet.
Placer le thème, terme ou problème au centre, puis les parties du programme le plus logiquement possible dans les différents secteurs.
Imprime et essaie.
Ne tiens pas compte des annotations (titres et dates anciens). Ils marquent seulement ma constance dans mon effort de pensée
Modèle 1.
Modèles théoriques 2 et 3.
En pensée explore toutes les avenues possibles de développement de l’idée centrale.
Une vision d’ensemble peut montrer les secteurs et les relations possibles.
modèle bis
Exemple de modèle rempli.
C’est la fin de l’exploration des idées dans une dissert. par exemple.
La phase suivante serait celle de la rédaction d’une argumentation logique et convaincante.
En complément consulte les articles sur « Schémas » ou « méthode »
Ce sont des techniques à employer librement - mais méthodiquement au long des semaines - en vue de l’organisation de ton savoir en philosophie.
Ce sont des « trucs » : l’important est que l’esprit reste maître de la situation, que tu communiques et que tu produises des messages personnels.
C’est l’objectif principal de ton apprentissage de la philosophie.
CLASSER les CONNAISSANCES
Prolongement / reprise du dossier PHILOSOPHIE.
METHODE : ENTREES possibles dans un dossier, un sujet, un problème de philsophie ? (voir aussi « Dissertons » pour le développement des points suivants, avec des exemples.)
- par un exemple ou un cas,
- par une généralité (une idée générale),
- par un texte ou une référence,
- par un événement d’actualité,
- par une expérience personnelle vécue.
THEMES et PROBLEMES.
L’ETRE / « la CONSCIENCE », continuation du travail par DOSSIERS.
Départ constant : la réalité / le vécu :
au démarrage de toute problèmatique,
pour constituer un « vrac » exploitable tout au long de l’étude.
Exemple : 1 et 2 décembre.
01/12/2016
Pour le sens commun : base de la philosophie avant toute défintion savante de cette discipline.
A priori, ça paraît simple (à dire = postuler.)
Mais dès qu’on s’attaque à l’ouvrage, les ennuis commencent.
Mon vécu actuel, c’est quoi par rapport au thème de la conscience et à l’article que je rédige pour le blog PhiloPapy.com ?
Est-ce ces deux lignes que je viens de taper ou celles-ci ?
Il est 22 h 45, ce 01/12/2016 : Hollande vient d’annoncer qu’il ne se présenterait pas à la prochaine Présidentiellle.
Je vais finir cette frappe, lire un bout des « Misérables », que je relis, par passages de 10 mn – le temps que ma tisane tiédisse - , avant d’aller me coucher.
Suis-je concient ? Conscient d’être conscient ?
Voilà comment les ennuis commencent.
Si je veux dormir, il vaut mieux continuer demain.
Qu’en penses-tu ? Si je pense à toi qui vas lire, est-ce encore mon vécu ?
Revenir à la résolution précédente,
Ces quelques lignes : est-ce de la philo. ?
01/12/2016
Oui, à condition de convertir les informations en « concepts », c’est à dire en réseaux de relations. Exemple : Hollande.
Lecture 1 : dans le sens des aiguilles d’une montre.
Lecture 2 : en zig zag pour choisir une information et la développer et réseau.
Après une analyse de ce qu’on sait déjà.
Assimilation et ORGANISATION des CONNAISSANCES.
Classification / rangement : la CDU. (Classification Décimale Universelle)
PRATIQUEMENT : à partir de maintenant.
Travail par DOSSIERS.
D_
D_ACTUALITE
D_ACTUALITE
D_AFFECT
D_INTELLECT
D_LANGAGE
D_PHILO_G
D_VOLONTE
METHODE
TEXTES
THEMES
Z_DIVERS
Plus généralement.
La CDU.
Définition : article Internet Réf. ci-dessous.
« Il s’agit d’un schéma basé sur des chiffres arabes, permettant de classer l’ensemble des connaissances enregistrées. Le principe directeur en est la hiérarchie: les connaissances sont subdivisées en dix classes, chacune susceptible à son tour d’être subdivisée. Le but est de partir d’un concept générique que l’on affine progressivement, par un principe de ramification, en notions plus spécifiques.
Origine
Issue de la classification Dewey élaborée par un bibliothécaire américain du même nom en 1873 sur le principe de division en dix classes à notation décimale, la CDU emprunte son nom
actuel, en 1967, dans sa seconde version en langue française. Elle adopte le principe directeur de la classification Dewey qu’elle double d’une ponctuation originale, de façon à en assouplir l’écriture.
Explication
C’est une notation utilisant uniquement des chiffres qui ne sont pas des nombres entiers mais des nombres décimaux. Elle présente aussi l'avantage d'être accessible à toutes les langues.
Dans un tel système : 801 apparaît avant 81 parce que 801 est une subdivision de 8 puis de 80 et que 81 est l’indice supérieur suivant.
Les tables principales sont les suivantes :
0 généralités
1 philosophie, psychologie
2 théologie, religion
3 sciences morales
4 indice non attribué
5 mathématiques, sciences naturelles
6 sciences appliquées
7 beaux-arts, divertissements, sports, arts industriels
8 langues, linguistique, littérature
9 archéologie, géographie, biographie, histoire
Les chiffres disponibles sont utilisés de deux manières:
- principaux, de 1 à 9
- auxiliaires, annexés aux indices principaux pour exprimer les facettes supplémentaires d'un sujet. Ils se combinent à l'indice de base sous deux formes : les auxiliaires communs, (interviennent avec une même signification régulièrement dans une classification),
Spéciaux (interviennent localement, comme suffixe à sens précis suivant le contexte de l'indice principal).
Pour des raisons de lisibilité, les combinaisons ne sont pas étendues au-delà de trois chiffres. Le point . est alors utilisé comme séparateur. »
Réf. Article entier :
www2.fr.ch/bcu/N/la_BCU/cooperation/Bib_uni/SCANT_Generalites.pdf
exemple :
Langue et linguistique
80 philologie et linguistique
800 questions générales concernant les langues
801 linguistique et philologie générales
802 à 809 langues individuelles : Indices de base pour les langues antiques
807.0 langues classiques
807.1 latin
807.3 latin médiéval
807.5 grec ancien
807.7 grec byzantin
Ponctuation possible (avec combinaison d'indices auxiliaires) : 37 traduction (thème, version)
Après ces informations théoriques très utiles,
PLAN d‘ACTION.
Cette façon d’opérer permet une meilleure organisation de tes connaissances.
OBJECTIF.
Car il ne faut jamais oublier l’objectif : obtenir le bac. certes, mais surtout apprendre à philosopher.
3 PLANS.
En clair,
v P1. se familiariser avec des thèmes et des problématiques philosophiques.
v P2. assimiler et maîtriser des connaissances spécifiques.
v P3. les organiser en vue d’être capablede les traduire en une production (orale / écrite / graphique) personnelle.
Tu dois avoir présents à l’esprit ces 3 plans.
MOYENS.
Dans le passage à l’acte d’apprendre, les moyens suivants peuvent être utilisés.
v M1. Recenser un « vrac » d’idées, de faits, d’exemples … tiré de ta propre expérience et de l’analyse que tu peux conduire de l’actualité et de ton environnement (naturel / humain / médiatique …) par exemple : les documentaires comme sur « le Cerveau », C ans l’air sur la 5, Pujadas sur la 2 …
v M2. L’histoire de la philosophie et des balayages périodiques sur le « mouvement des idées »
v M3. L’étude des auteurs et des œuvres (dans TEXTES-philo)
v M4. L’apport des cours, des blogs et d’Internet.
v M5. Sans oublier la conduite de ta pensée (problématiques, argumentation, raisonnement …) avec le blog « Dissertons ».
Des références et des développements particuliers sont à rechercher dans les blogs (PhiloPapy, TEXTES-philo et DISSERTONS) à l’aide des commandes de Blog4ever à maîtriser progressivement.
Commencer par la fin
Rentrée
Philosophie / philosopher
Commencer par la fin ?
Une idée à examiner.
v Intention : essai de ma part pour savoir ce qu'il te faudrait pour réussir ton bac. pour l'immédiat et après avoir appris à philosopher pour parfaire ta culture générale et vivre mieux au sens socratique du terme.
J'adopterai pour éclairer ma recherche deux points de vue : me mettre à ta place en juin 2016 et voir ce qui me servirait le plus pour réussir; voir sur un produit fini, un texte, par exemple, comment un autre aurait procédé.
En 1, c’est le mot-clé « méthode » qui est prioritaire.
En 2, je te montrerai - avec des nuances – comment est conçu l’article « culture » sur Wikipédia. (voir Culture sur internet et Culture_2 dans une article à part.
Travail en 2 temps, sur cet article et sur internet.
Après cette introduction, tu poursuivras ton année scolaire sur la base des cours au lycée et de l’usage complémentaire des blogs et d’internet, sans oublier la lecture des œuvres philosophiques recommandées.
Commence avec quelques textes insérés sur le blog : « Œuvres-philo ».
- 1. METHODE : pourquoi ?
Je te fournis une première raison personnelle.
En 1948, j’ai raté le bac. dit de « français ». Au lieu d’utiliser des connaissances et des auteurs (Chateaubriand, par exemple) sur le thème « les ruines » sujet de cette année-là, j’ai fait une superbe rédaction de 3°, en utilisant des souvenirs de mon passage du col de la Chevestraye, à la libération de Plancher les Mines, le 20 novembre 44, après 2 mois passés dans les caves, sous les bombardements alliés : nous avions hâte de manger du pain dans le premier village qui avait été libéré, côté ouest dès le 16 septembre. Sur le col, un char détruit fumait encore, des cadavres bordaient l’étroit chemin déminé que nos libérateurs nous avaient recommandé de suivre strictement. En bas, coulait un ruisseau, dans lequel un jeune soldat français, à peine plus âgé que moi, était allongé, mort mais sans blessure apparente, l’eau lui entrait, en amont, pas sa chemises ouverte au niveau de la ceinture et ressortait par le col. Depuis, je ne peux jamais évoquer le « dormeur du val » de Rimbaud sans penser à lui.
Dès le 27 novembre, je retournai au collège.
Ma production, en juin 48 : 4 sur 20. C’était une rédaction de BEPC. mais pas une dissertation.
A cette date, sans bac. ni qualification, je fis mon service militaire puis en étant pion dans un petit collège au dessus de Morey, je re-préparai le bac tout seul et donc obligé de m’occuper principalement de « méthode » au moins autant que de contenus. Je lus l’année suivante, pour le bac. philo., « les règles pour la direction de l’esprit » et « le discours de la méthode » de Descartes.
Deuxième raison : avec notre René national, j’étais en bonne compagnie.
Un peu plus tard j’appris que la méthode était un thème constant, avec des ouvrages sur la dialectique signés Sartre, Merleau-Ponty, Piaget, Abraham Moles, Edgar Morin ...
Ce point de vue méthodologique m’a aidé à réussir tous les examens que j’ai passés ensuite.
D’où la raison de ma recommandation.
Ceci d’autant plus que les potaches au lycée sont plus préoccupés par les « programmes » et les contenus que sur les manières de gouverner leur esprit. C’est pourtant cela - ton intelligence - que les examinateurs évaluent à travers une dissertation. Les programmes, tu le sais bien, personne ne les achève et tous les ministres veulent les réduire sans le faire jamais. D’ailleurs, les connaissances, c’est comme les galaxies, ça s’enfuit à l’infini. Les vrais savants les ont à l’esprit mais travaillent en remplissant des tableaux avec des équations qu’ils espèrent traduire de mieux en mieux le réel.
Au lycée, dans des examens standardisés, on ne travaille guère que sur les programmes pour pouvoir tester l’intelligence sans avouer aux candidats que c’est leur méthode de traiter les informations qu’on évalue.
Au final, vous avez du mal de sortir de ce conditionnement « potachique » ; d’où les difficultés en première année de Fac. à vous adapter à l’enseignement universitaire où vous avez affaire à des spécialistes qui n’emploient pas la méthode « couveuse » mais veulent qu’à leur contact vous appreniez à penser par vous-mêmes.
Encore une anecdote personnelle, quelques années après avoir obtenu ma licence, je rencontrai dans les rue de Besançon M. Vergez (auteur de nombreux ouvrages) qui me demanda ce que je faisais à l’Ecole Normale de Vesoul dans la formation des instituteurs. Après m’avoir écouté et avec humour - il en avait beaucoup - il m’avoua qu’il serait bien incapable de faire ça. La pédagogie n’est pas la spécialité des prof. de Fac.
J’ai eu la preuve du jugement que je porte sur votre résistance au point de vue méthodologique dans l’examen des statistiques que Blogever fournit sur les blogs comme PhiloPapy. A 70 % au moins ce sont les articles ressemblant à des titres de manuels qui sont choisis.
Les autres, soit directement rangés dans la catégorie « méthode », soit apparaissant sous des titres moins scolaires, comme les chansons, par exemple (Ferrat et autres …) sont moins prisés. Comme ils sont rarement lus, leur valeur pratique ne peut guère être appréciée. Pourtant, ce sont des sources d’exemples ou de citations.
Illustration rapide.
Ferrat : « que la montagne est belle » vivre / choisir
Les vieux contexte mode de vie valeurs
Les jeunes ------------ ----------------- -----------
Brassens : l’Auvergnat : morale et valeurs
L’opinion commune : bête
Le choix des valeurs : comprendre, aider, braver l’opinion
Dialogue, méditation remerciement du côté du bénéficiaire..
- PROGRAMMES et CONTENUS.
Ils se présentent en liste, en juxtaposition d’élément plutôt qu’en relation. Il faut ensuite les organiser méthodiquement.
Exemple. l’homme et le monde.
les notions d’adaptation d’équilibre de régulation
la conscience l'espace
l'inconscient la perception
le désir la mémoire
la passion le temps
l'illusion la mort - l'existence
autrui
nature et culture l'histoire
il faudra développer chaque chapitre avant de pouvoir établir des relations entre les informations ou notions. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourra parler de « connaissances », c’est à dire d’informations organisées qui, seules, peuvent s’appeler « savoir » ou « culture ».
- 3. COMPARAISON.
Comme le montre le tableau suivant, adopter le point de vue méthodologique facilite l’invention et le traitement d’informations selon des exigences de pensée logique et de communication.
TYPES de SUJETS et de RAISONNEMENTS.
I.D. |
DISCUSSION |
INVENTAIRE |
DEFINITION |
PARALLELE |
|
dialectique |
recensement |
par niveau |
comparaison |
1° partie
|
THESE
Explication 1° réponse
Oui Non |
EXISTENCE
d’un objet ou d’une réalité correspondant à la notion |
DEFINITION primaire =
point de vue commun, langage courant … |
CONJONCTION
apparente entre réalités ou notions |
2° partie |
ANTITHESE
Discussion
Non Si |
NATURE
de cet objet ou de cette réalité |
DEFINITION rationnelle =
point de vue scientifique : démonstration / expérimentation |
DISJONCTION
effective sur analyse plus poussée |
3° partie :
CONCLUSION
|
SYNTHESE
Appréciation : réponse définitive
SI NON |
VALEUR
Jugement net sur cet objet ou cette réalité |
DEFINITION philosophique =
point de vue le plus large et le plus élevé possible. |
CORRELATION
malgré tout : des relations, à un niveau plus élevé (dépassant les 2 autres) |
Type 1 : « L’action est la négation de tous les possibles moins un. » (Herriot)
« Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. » (St Exupéry)
Type 2 : « Le mal est un certain bien. » (St Thomas)
« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » (Pascal)
Type 3 : « Philosophie : la sagesse de l’amour. (Heidegger)
« L’enfer, c’est les autres. » (Sartre)
Type 4 : « La terre et les morts. » (Barrès)
« La mer et les vivants. » (Claudel)
« La Liberté »
« la responsabilité »
Pour les sujets «DEFINITION » : autre plan possible : ex. la liberté.
Existence, en fait, en idées ?
Nature ? une réalité ? une idée ? une valeur ?
Valeur ? pratique ? philosophique ? .
J’espère t’avoir motivé(e) pour l’adoption du point de vue le plus fécond.