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ActeMoral2

A quelques jours de l’examen, ne plus se focaliser sur les contenus mais faire fonctionner la turbine sous les cheveux pour qu’elle soit au top le lundi matin, avec 48 h de repos complet samedi et dimanche.

 

Acte moral ?

 

Phase de recherche des idées, en dissertation.

 

Il faut revenir sans cesse sur ce thème pour en explorer et en mobiliser toutes les dimensions.

 

Pour le remplissage de cet article, je me suis laissé aller à un libre vagabondage en partant du titre et en ne me posant comme règle pas trop contraignante que de noter d’une manière lapidaire ce qui se rapporte à cet acte et à sa problématique dès qu’on ajoute « moral » ou « éthique »

En allant à la ligne à chaque idée un peu nouvelle ou différente,  je me suis aperçu que je formais une sorte d’arbre qui n’était pas sans évoquer la structure interne d’une pyramide.

 

Ci-dessous, j’essaie le mode « centrer » pour voir ce que ça donne.

 

 

 

Partir d'une vue synthétique  du thème ou du problème

Comme dans l’article sur le « schéma directeur »

Dérouler ensuite les sous ensembles dépendant de ce tronc pour former une sorte de pyramide avec ces des suites des cavités … 

Sous ensembles exploitables, pouvant constituer des chaînes, des associations … utilisables en dissertation

 

 

Épée de Damoclès suspendue :

La "vraie" morale ? ? ?

Cadre et environnement

Moi / acte /  autrui

Des faits des règles us et coutumes

Des tribunaux des prisons

Environnement prescripteur / juge / pouvoir exécutif

Sanctions peines ou récompenses ?

Sinon conscience individuelle : religieuse ou universelle

Sur une base de réciprocité ou de contrat

 

Sur des orientations / une organisation

Sans obligatoires ni sanctions possibles ?

Appui ou base ou fondement : un vécu

Exemple Rauh « l’expérience morale »

Parcours du mouvement es idées :

Idéalisme / épicurisme / stoïcisme / hédonisme …

Commandements divins avec Paradis ou Enfer à la clé …

Universalité / devoir / Humanisme / Existentialisme

Et univers où les enfants sont torturés …

(Camus : la Peste : absurdité » contre religiosité

 

Problématique :

 

Départ du problème éthique : à la source, c’est souvent une question d’opposition(s).

 

Je vois un problème de l'action humaine...ténébreuse affaire dont l'origine est en deux propositions que voici conjointes : comment se peut-il que nous puissions faire ce qui nous répugne et ne pas faire ce qui nous séduit ?   (Valéry)

 

L’obéissance au devoir est une résistance à soi-même.    (Bergson)

Le devoir est ce qui est contraire à la nature.  (Schopenhauer)

 

 

Nous croyons que (...) tout ce qui est mauvais, terrible tyrannique en l’homme, ce qui tient en lui du fauve et du serpent, sert aussi le bien,  Nous croyons autant à  l’élévation de l’espèce « homme » qu'à son contraire.   (Nietzsche)

 

(mais c’est bien une question de « croyances »)

 

Partir de la réalité :

 

Le mal est un certain bien.   (St Thomas d'Aquin)

 

(Psychologiquement : nous recherchons le plaisir plutôt que la douleur : un mal – moralement -  peut être un bien – psychologiquement - : ambiguïté du mot « bien » en tant que « valeur. Sinon ni désirs ni  tentations = ni problématique éthique.)

 

Une excessive pauvreté est nuisible à l’exercice de la vertu.  (St Thomas)

 

(Marx aurait pu signer la formule _ à rapprocher des suivantes.)

 

Les institutions ; aides ou tromperies ?

 

La religion est " l’opium du peuple".  (Marx)

 

L’homme pauvre possède un dieu riche. (Feuerbach)

 

Est-on responsable ?

 

L’homme est ce par quoi les valeurs arrivent dans le monde. (Sartre)

La chute originelle c'est l'existence d'un autre.   (Sartre)

On ne fait pas ce qu’on veut et pourtant on est responsable de ce qu’on est ; voilà le fait.  (Sartre)

On ne fait pas ce qu’on veut et pourtant on est responsable de ce qu’on est.   (Sartre)

 

Universalité de la conscience : la notion de « personne » et de loi.

 

(La recherche philosophique des « fondements », pour Kant, ce sont les mots, la langue.)

(La recherche des Universaux, le Nominalisme sont de la même veine : vessie ou lanterne ?  A chacun de choisir selon le type d’argumentation qui lui plaît.)

 

Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.   (Kant)

 

Il n’y a donc qu’un impératif catégorique, et c’est celui-ci : Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle.   (Kant)

 

Il  est (…) au fond des âmes un principe inné, de justice et de vertu, sur lequel, malgré  nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe sur je donne le nom de conscience.    (Kant) 

 

La conscience morale n‘est pas quelque chose que l’on soit susceptible d’acquérir, et il n’y a pas de devoir ordonnant de se procurer cette conscience ; mais tout homme, en tant qu’être moral, possède en lui, originairement, une telle conscience.  (Kant)

 

Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi. (Kant)

Le droit c'est: «l'ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s'accorder avec la liberté de tous.  (Kant)

 

 

Analogie :

 

Dans la mesure où chacun est reconnu comme une essence libre, il est une personne. C’est pourquoi le principe du droit peut s’énoncer de cette manière : chacun doit être traité par autrui comme une personne.   (Hegel) 

 

A l’opposé :

 

Fouille en dedans. C’est en dedans qu’est la source du bien et elle peut jaillir sans cesse si tu fouilles toujours.   (Marc Aurèle)

 

(Ou en se fiant à l’intellect)

 

La morale consiste à se savoir esprit et à ce titre obligé absolument, car noblesse oblige.   (Alain)

 

Mais :

 

Il est plus facile de prêcher la morale que de la fonder. (Schopenhauer)

 

Principe religieux :

 

Aime et fais ce que tu veux,  (St Augustin)

 

Aime ton prochain comme toi-même. (Evangile)

 

(Difficile de trouver des objections, mais …)

 

Je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas.   (St Paul)

 

Je vois ce qui est le mieux et je l’approuve; mais j’accomplis le pire. (Ovide)

 

(réalisme)

 

Les vertus se perdent dans l’intérêt comme les fleuves dans la mer.   (La Rochefoucauld)

 

La morale existe : nécessairement : pouvoir et contre-pouvoir.

 

Les actes de moralité sont impossibles et cependant réels.  (Schopenhauer)

Le droit est l’intermède des forces. (Valéry)

 

La loi, la peur du gendarme ou « vraie morale » ?

 

La liberté consiste à ne dépendre que des lois.  (Valéry)

Pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.  (Montesquieu)

 

 

La justice est ce doute sur le droit qui sauve le droit.   (Alain

 

(La meilleure formule, c’est le contrat personnellement assumé)

 

L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.  (Rousseau)

 

(Le dernier mot revient à la philosophie ?)

 

La vraie morale ne s’occupe pas de ce que nous pensons et voulons, mais de ce que nous faisons.   (Trotski)

 

La vraie morale se moque de la morale ; c'est-à-dire que la morale du jugement se moque de la morale de l’esprit - qui est sans règles.    (Pascal)

 

Si l’on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation, on trouvera qu’il se réduit à deux objets principaux, la liberté et l’égalité.   (Rousseau)

 

 

 

 

Fin de la Pyramide :

 

On l'aura vu dans le schéma de l’acte moral puis pour  la responsabilité, dans le mythe de Gygès, par exemple,  pour qu'il y ait qualification morale, il faut au minimum la présence d'autrui.

Au mieux ou au pire : son implication.

Mais on sent immédiatement que d’autres conditions doivent s'ajouter. On peut entrer dans un magasin sans être accusé de vol.

Il faut une action qualifiée d'immorale par une instance civile, officielle jugeant au nom de valeurs, de règles ou de normes bafouées.

Les trois premières conditions sont faciles à poser : un moi, un autrui et une action publique.

Le problème va sérieusement se poser avec la distinction entre le bien et le mal, puis la responsabilité, la Justice, la sanction…

Le tour des citations ci-dessus apporte l’éclairage nécessaire

 



28/05/2012
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