Altruisme_11
L’ALTRUISME.
Mot à la mode : pourquoi ?
Pour le traitement : utilisation de la nomenclature Wikipédia.
Départ : contenu occasionnel :
Ordinairement quand tu te lances dans un travail, il y a une occasion et une motivation.
Ici, c’est l’actualité médiatique : ordinairement elle est en rapport avec des événements, des questionnements socioculturels qui forment notre environnement quotidien : il suffit d’ouvrir le journal ou la télé. Les journalistes font le reste. Heureusement, ils ne pourchassent pas Diana dans un tunnel tous les jours. Néanmoins, comme le boulanger, ils font notre pain quotidien.
Altruisme : le mot et l’idée sont lancés.
La Vie (jadis « catholique » : ça, c’est un quignon pour les lapins)
3553 9 octobre 2013
Titre : osez l'altruisme
Plaidoyer d'un bouddhiste et d'un chrétien
Mathieu Ricard, frère bouddhiste
Plaidoyer pour l'altruisme
La force de la bienveillance
Appel à la compassion et à l'amour de l'autre
Sources citées : tiens ! C’est de la philo.
Recherches, lectures, expériences, observations, réflexions.
C’est une nécessité
Carrefour : philosophie, psychologie, neurosciences, économie, écologie … (il y eut en épistémologie « les sciences carrefours » car aucune ne donne maintenant des réponses satisfaisantes toute seule)
Noter chez les journalistes aussi l’usage des « séries » (ou énumérations) comme moyen de communication.
Méthode :
Nouvel essai de composition d’un article sur un modèle Wikipédia.
Cela m’évite de taper des idées déjà exprimées en phrases mais avec des inconvénients notés - typographiquement - en cours de route.
Cela vaut ce que ça vaut : à toi de voir par ta visite (statistique des nombres de consultation de pages).
Altruisme
consigne : naviguer, rechercher, discuter
Ouvrir un champ autour de ces mots : autrui, altruisme, générosité, empathie … (par facilité, j’appelle ça parfois un « vrac ») |
Après avoir exploré ce que tu as en tête tu peux consulter un dictionnaire analogique.(très utile pour les associations d’idées)
Garde cette feuille que tu peux appeler « VRAC » pour conduire l’étude de la suite de ce chapitre.
Ne passe pas trop vite à une définition formelle comme celle-ci car elle enferme la réflexion au lieu de l’ouvrir sur x dimensions qui seraient de riches sources de développement plus tard.
« L'altruisme est un terme employé pour décrire un comportement caractérisé par des actes n'ayant pas d'avantages apparent pour l'individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d'autres individus. Chez l’Homme il peut désigner un amour désintéressé d'autrui, c'est-à-dire le souhait qu'autrui trouve le bonheur et la générosité n'attendant rien en retour.
Ce terme est parfois employé dans le sens d'empathie ou plus souvent dans le simple sens de générosité. Il est peut-être décrit par l'éthique de réciprocité.
Le terme altruisme peut être considéré comme antinomique d'égoïsme. »
Même si le procédé de l’énumération est utile - mots soulignés – il vaut mieux ne pas s’y limiter trop vite.
Il en serait de même pour le contenu de ce dictionnaire pour Larousse. : les termes doivent pouvoir se développer en réseaux.
GUIDE.
Voir modèle Wikipédia
Sommaire
- 1 Origine du mot
- 2 Définition utilitariste
- 3 Questions posées par l'altruisme
- 4 Dans les domaines humains
- 4.1 En politique et géopolitique
- 4.2 Dans le commerce
- 4.3 Dans l'éducation
- 4.4 Par rapport aux problèmes écologiques
- 5 Approche sociobiologique
- 6 Notes et références
- 7 Annexes
Origine du mot ALTRUISME.
Définition positiviste religieuse. (cf. l’Evangile)
« Le mot altruisme apparait pour la première fois en 1854 dans l'ouvrage Catéchisme positiviste d'Auguste Comte, c'est-à-dire pendant la phase dite « religieuse » du positivisme. Il désigne une attitude d'attachement, de bonté, voire de vénération envers autrui, qui résulte d'un sentiment d'amour instinctif ou réfléchi pour l'autre.
La psychanalyste argentine Raquel Capurro, également philosophe de formation, décrit précisément dans quelles conditions Auguste Comte a élaboré la « religion » positiviste1 : Comte tombe très amoureux de Clotilde de Vaux en 1845, c'est alors qu'elle attrape la tuberculose, et meurt un an plus tard. Auguste Comte a du mal à faire son deuil : se recueillant dans l'église Saint-Paul près de l'appartement de Clotilde de Vaux, ce deuil participe à l'invention de la « religion » de l'humanité, qu'il qualifie de fétichisme : l'ethnologie était à la mode à cette époque, et on découvrait ces pratiques dans les cultes africains. »
Selon Émile Maximilien Paul Littré, qui a développé la doctrine positiviste, l'altruisme provient « de la nécessité d'aimer imposée fondamentalement par l'union des sexes pour que l'humanité subsiste comme espèce ».
Définition utilitariste
NB. Ce serait plutôt le contraire : l’utilitarisme étant plus proche de l’égoïsme.
« Dans les termes de la philosophie utilitariste, un acte « altruiste » serait un acte où on cherche à maximiser le bénéfice d'autrui.
C’est ce qu’on pourrait appeler une définition capitaliste, un peu paternaliste.
Questions posées par l'altruisme.
Motivation de l'action désintéressée
Avant que le mot altruisme lui même ne soit créé, la possibilité d'une action pleinement désintéressée a été mise en question.
Inconvénient de cet article : par défaut d’une exploration initiale assez systématique du problème3.
Problématique vicieuse :
« Une critique fondamentale adressée à l'altruisme consiste à dire que si cela apporte du bonheur à la personne qui effectue un acte altruiste, alors cela lui profiterait et donc ce serait égoïste. »
« Pourtant, le fait d'aimer faire quelque chose n'est pas nécessairement en contradiction avec un effet ou un rayonnement positif sur les autres. En fin de compte, cette critique revient à confondre le bonheur personnel ayant un effet positif sur autrui et le bonheur personnel au détriment d'autrui. » ( ???)
On est proche du sophisme.
Danger de l’appel à des citations ou références.
Dans les Fondation de la métaphysique des mœurs, Kant écrit qu'il n'est jamais possible de connaître la motivation dernière d'une action. (autre problématique)
Selon Auguste Comte et le Littré, l'altruisme provient de l'appétit sexuel qui, « croissant en complexité et en raffinement », peut devenir l'un des éléments essentiels du sens moral et la source des plus nobles actions des humains. (cf. la notion d’acculturation.)
(accumulation plus que raisonnement conduit)
« Bahram Elahi2 précise à ce sujet que si aucune action altruiste ne peut être parfaitement désintéressée, du fait même de notre dimension terrestre, naturellement mercantile, il est toutefois possible de cultiver en soi l’intention d’agir de manière désintéressée. Le désintéressement absolu constitue un idéal vers lequel l'être humain devrait tendre pour pouvoir persévérer dans la pratique éthique et acquérir les vertus indispensables à son perfectionnement moral et spirituel. »
Utilité de l'action altruiste
La théorie des jeux a facilement construit des exemples où l'altruisme peut fournir de meilleurs résultats pour les protagonistes d'une situation que l'égoïsme (voir dilemme du prisonnier).
Définition :
Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où de fortes incitations peuvent convaincre un joueur rationnel de trahir l'autre lorsque le jeu n'est joué qu'une fois. ... (cf. le pari de Pascal : on ne meurt qu’une fois – si on pouvait recommencer, on jouerait autrement)
Un inconvénient à relever : altruisme et égoïsme sont des calculs d’où un grand nombre d’ambiguïtés. Cela aurait pu servir d’idée directrice.
« Sur cette base, elle a pu mettre en évidence que, bien que les conditions pour voir l'altruisme apparaître soient assez faibles, les bénéfices de l'altruisme peuvent être grands pour l'individu, tandis que les bénéfices pour autrui de l'égoïsme peuvent être tout aussi importants ! C'est l'effet du hasard.
On voit mal pourtant comment une attitude qui n'examine pas en profondeur, pour une organisation, le contexte et les intérêts, tant moraux, familiaux, que financiers des parties prenantes, peut réussir, ce qui pose la question des fondements éthiques.[non neutre] »
Le mélange des idées continue faute d’une problématique claire initialement annoncée.
Dans les domaines humains
En politique et géopolitique
« En démocratie, les dirigeants sont élus sur une certaine période de temps (plusieurs années). Le fait de mettre en avant un comportement altruiste ou tout au moins promettre des actions dans l'intérêt du peuple est utilisé par de nombreux hommes politiques pour atteindre le pouvoir. Mais une fois élus, ils ne sont pas liés par un contrat et donc ne sont pas attaquables juridiquement s'ils ne suivent pas leurs promesses.
Un responsable politique qui ne tiendrait pas compte des intérêts des partis en présence ne pourrait avoir un quelconque crédit. Mais la question n'est pas tant celle des intérêts que celle des méthodes pour arriver à la satisfaction du plus grand nombre. Les mauvaises décisions opérationnelles peuvent ainsi s'expliquer par différentes raisons :
- la personne peut être naïve, et son ignorance fait que les intérêts du pays qu'elle gouverne ne sont pas bien défendus ;
- la personne cherche à masquer d'autres motivations, et son altruisme apparent sert essentiellement à être élu.
On espère cependant à chaque élection se trouver dans un troisième cas où l'altruisme affiché serait une intention sincère : un tel responsable voudrait par son attitude militer pour un comportement politique renouvelé, qui s'inspirerait de démarches telles celle d'un Gandhi, ou celle prônée par la « troisième voie » ( ?) chrétienne.
« altruité »
Inconvénient de l’exploitation d’une référence.
« Le biologiste Philippe Kourilsky invente le néologisme d'« altruité » pour désigner la composante rationnelle de l'altruisme et définit le devoir d'altruisme, caractérisé par son auto-évaluation et sa proportionnalité, comme « l'obligation pour chacun de s'attacher à préserver et à renforcer les libertés individuelles des autres », ce qui peut améliorer le fonctionnement de la démocratie.
Dans le commerce
L'altruisme est quasiment inimaginable dans le commerce. Il est incompatible avec la recherche du profit d'une société commerciale. L'altruisme s'applique à la globalité et non pas à un intérêt privé. L'entreprise cherchera surtout des relations client-fournisseur pérennes. Pour cela, il faut qu'il y ait des gains pour le client et le fournisseur. Ce sont donc des relations de donnant-donnant qui favorisent un nombre restreints d'agents économiques. (argumentation pauvre)
Cependant, la pression ou le choix des consommateurs pour des modes de productions biologiques, équitables ou respectueuses de l'environnement, peuvent infléchir la loi aveugle du profit. Alors, un commercial pourrait être décrit soit comme altruiste par égoïsme, ou alors comme étant altruiste rencontrant d'autres altruismes. (jeu de mots facile)
Dans l'éducation
On voit mal comment un parent pourrait être totalement désintéressé par rapport à l'avenir de ses enfants. Cependant, le fait de nourrir, de donner de l'affection et d'élever ses enfants constituent un don des parents, qui atteint sa pleine valeur quand il est fait de manière désintéressée. (vague)
Par rapport aux problèmes écologiques
Le désir que les êtres humains, écologistes ou non, peuvent avoir d'agir d'une façon conforme aux exigences d'environnement (voir les devoirs qu'implique la charte de l'environnement en France, ou la Green Charter signée en Australie), conduit à des situations qui peuvent être contraires aux intérêts des personnes qui s'engagent dans cette voie.
En réalité, si des individus s'engagent, c'est bien par solidarité avec leurs semblables, en vue d'aboutir à des résultats conformes à des intérêts qui ne sont pas seulement financiers, mais également moraux : quel patrimoine naturel laisser à ses enfants (d'une façon générale aux générations futures), dans une optique de responsabilité par rapport à des exigences de développement durable.
De telles attitudes peuvent conduire à des comportements et à des philosophies telles que le consensalism (dans le mode anglo-saxon), qui ne prennent pas forcément en compte tous les aspects de l'éthique.
La notion d'altruisme montre ses limites, car il y a bien des intérêts, qui certes ne sont pas seulement financiers, mais également moraux (ou éthiques).
Approche sociobiologique
Bien qu'un comportement altruiste semble a priori être contradictoire par rapport à des principes énoncés au sujet de la sélection naturelle, un comportement qui tient compte d'autrui peut être sélectionné et l'on constate des comportements altruistes dans la nature (voir sélection de parentèle). Un examen plus fin par la sociobiologie des mécanismes à l'œuvre, des niveaux de sélection génétique, et d'expression des individus montre que s'il y a un égoïsme, il serait davantage au niveau des gènes eux-mêmes4.
L'« altruisme de clocher » a été évoqué par Darwin pour expliquer en termes évolutionnistes le comportement social chez l'homme : ce comportement associe l'altruisme, où des personnes agissent à leurs dépens pour les membres de leur groupe, avec une attitude hostile à l'égard des autres groupes. Par exemple, un soldat qui se bat contre un ennemi au péril de sa vie pour protéger son pays, des supporters de football qui favorisent la « confiance intragroupe » et l'« agression défensive » envers les autres groupes. Des recherches montrent que ce comportement est corrélé au taux d'ocytocine cérébral5.
D'autre part, chercher à maximiser le bénéfice pour autrui suppose d'en avoir une bonne idée, ce qui est souvent plus difficile que la théorie ne le prévoit. Les gens n'ont pas forcément les mêmes préférences que l'auteur de l'acte. L'altruisme nécessite donc de développer de l'empathie.
(terme exploitable mieux que les précédents)
On pourra remarquer néanmoins que la sélection naturelle a favorisé l'apparition de neurones miroirs permettant de se mettre à la place d'autrui et d'apprendre par imitation.
Si on oppose généralement l'altruisme à l'égoïsme, il apparaît que souvent la distinction entre les deux est assez difficile à percevoir.
D'une manière générale, si l'on postule l'idée du soi, on arrive à la conclusion de l'égoïsme. Il y a là une pétition de principe de l'existence de l'ego. Pour bien comprendre la notion d'altruisme, il faut dépasser la réflexion basée sur le soi et voir l'interdépendance qui réunit les êtres humains en particulier et les êtres vivants en général. La perception commune, selon laquelle l'égoïsme correspondrait à la tendance naturelle tandis que l'altruisme serait le résultat d'un effort conscient, repose en fait sur le postulat d'une opposition fondamentale entre nature et culture et sur une vision du monde dans laquelle l'homme social se construit en lutte contre une animalité primitive supposée égoïste. Ces présupposés (qui reposent plus sur une certaine interprétation du principe de sélection naturelle que sur le principe lui-même) ne semblent pas pouvoir être confirmés de manière décisive, l'étude d'espèces non humaines ayant d'ailleurs ponctuellement mis en évidence des comportements incompatibles avec l'idée d'égoïsme biologique fondamental.
L'altruisme pourrait avoir une composante génétique, la présence d'un allèle du gène COMT semblant être associé avec un comportement plus altruiste. »
Nb. L'empathie ne se confond pas avec la sympathie qui est un sentiment nettement orienté vers l’autre avec l’espoir d’une réciprocité. C’est souvent une première impression : il (elle) est sympa.
On parle d’empathie en pédagogie quand un formateur marque par son attitude qu’il veut sincèrement comprendre et aider l’apprenant(e). Il n’y a pas de sentimentalité là-dedans mais un comportement positif, actif, chaleureux, soucieux d’aider et de comprendre.
C’est ce dont je fais preuve en écrivant ces lignes et tu dois le sentir dans l’organisation des idées et le choix des mots
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