PhiloPapy

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Bonne action.

Zapping entre moi(toi ou moi)  /  connaissance  /  action (bonne ou mauvaise ?

 

 

Dans l'histoire de la philosophie, la connaissance a toujours eu une place prépondérante.

Certes, le point de vue de la morale n'était pas totalement absent.

Cependant, dans la figuration triangulaire : sujet (toi et moi), connaissance, action, tout n'est pas parfaitement symétrique.

Il y a probablement plusieurs explications.

 

Pour le traitement du thème de la connaissance, le problème semble plus simple : l'objet d'étude est plus facile à délimiter. Ce sont des objets, des phénomènes. C'est en quelque sorte tangible. Pour la morale, ce sont des actes : cela semble moins palpable et analysable.

 

Pour les méthodes de traitement, la même dissymétrie existe. Pour la connaissance, philosophie et sciences conjuguent leurs efforts.

Ceci, bien sûr, vu du bout le moins précis de la lorgnette.

 

Cependant la difficulté est bien présente. Si je dis que j'ai commis une mauvaise action, qu'est-ce que cela veut dire : bon ou mauvais ?

L'acte n'est pas niable, mais définir précisément la qualification, ce n'est pas joué.

D'où une navigation ou un zapping constant(e) entre les différentes positions philosophiques. Il s'agit d'un choix impossible entre un idéal platonicien ou religieux, l'universalité kantienne ou, faute de mieux, une morale provisoire cartésienne à base d'us et coutumes consacrés par l'usage ?

 

Il n'est pas étonnant que la recherche des fondements de la morale ne ressemble pas à une rivière tranquille. 

 

 



25/05/2012
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