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COMPLEXITE_12

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COMPLEXITE ou COMPLICATION ?

Le tableau suivant – très simplifié - représente les éléments de situations typiques de perception visuelle, sur 2 plans : les REALITES puis les PRODUITS  CULTURELS.

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Chaque image correspond à une situation perceptive soit du côté du réel perçu, soit du côté des produits de la perception en tant que traitement de l’informations en allant des formes naturelles ou construites aux symboles picturaux ou aux signes de la langue jusqu”à la formule la plus abstraite d’Einstein. L’image du mur de briques, moyennant aménagement, renvoie à un tableau à double entrée.

Remarquons d’entrée de jeu que chaque représentation sollicite des opérations langagières de reconnaissance et de nomination.

Quand on détecte dans la masse des nuages des figures connues ou imaginaires on passe par une des démarches fondatrices de la philosophie; la “transposition” dont il sera traité dans une prochain article.

 

Du point de vue de leur qualification, les apparences de la réalité peuvent poser problème; un autre mot existe. On l’emploie parfois    comme une sorte de synonyme.  Il conviendrait d’établir entre les deux des distinctions. C’est le terme “complication”.

Comme toujours, le rapport entre sujet et objet qui est au centre du problème de la connaissance en philosophie n’est pas simple.

D’un côté, une interrogation demeure quant à la justitification d’une complexité structurelle et originelle des objets. (Les Existentialistes diraient “des existants”). Est-elle par “essence”, le produit d’un Dieu Créateur Parfait, en suivant Descartes. Ou est-elle une “forme a priori” de notre sensibilité ou de notre entendement avec Kant ?

Je regardais, ce matin, un carrelage de couleur blanc cassé, décoré de nombreuses taches grises obtenues par projection, donc d’une manière parfaitement aléatoire. Je tentais de repérer des répétitions qui pourraient laisser penser à l’existence d’une “structure”, d’une organisation détectable de formes. Il y a environ une centaine de taches par carreau de 30 sur 30 cm environ. Sur la longueur du coulolr, de 5 sur 30 carreaux aucune représentation figurative n’apparaît.

Je me disais que c’est une bonne image de la complexité.

A l’opposé, en ouvrant le capot de ma voiture, cela donne l’apparence d’une complexité pour un enfant our un néophyte. Pour mon  garagiste, c’est simplemement plus ou moins “compliqué” d’un moteur à un autre. Mais c’est pour lui comme pour le constructeur une organisation logique d’éléments.

Ce ne peut être complexe à la manière de la projection de taches de peinture au sol ou de crépit en relief sur un mur; sinon le moteur ne fonctionnerait pas.

Il est donc difficile de parler de complexité structurelle – sauf à invoquer Dieu ou le concept d’artefact -;  tout ne pourrait finalement être que “compliqué” du fait de la faiblesse de notre esprit à maîtriser (structurer, organiser … = comprendre) l’univers des informations.

 

C’est une hypothèse à conserver dans un coin de l’esprit, pour une problématisation ultérieure.

 

 



11/03/2017
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