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Le dossier "Connaissance et Raison" est en même temps très important et très lourd.

En partculier, il va falloir aborder les chapitres concernant : la science, les sciences, la vérité, le déterminisme, les méthodes

...

De Platon à nos jours en passant,en particulier, par l'introduction  à "la critique de la raison pure" de Kant, les questions sont les mêmes :

qu'est-ce que connaître ?

que revient-il à ce que notre esprit exige et à ce que le réel peut nous imposer ?

pourquoi cherchons-nous à connaître ?

comment pouvons-nous déboucher sur une (ou des) vérité(s) ?

Voilà des citations et questions auxquelles nous devrons nous attaquer dans ces chapitres intitulés "Sciences_1, 2 ..."

la Connaissance scientifique ?

Après avoir énoncé les questions  sur l'acte de connaître, il est utile d'effectuer un survol des principales solutions proposées par les philosophes avant d’examiner  ses conditions d’application dans un chapitre particulier intitulé « connaissance scientifique ».

L’acte de connaître met ordinairement en scène un sujet (sentant, pensant, agissant ...) et un objet (matériel ou spéculatif ...). Exemple : connaître l'usage d'un instrument ou une notion de géographie.

Socrate et Platon ont trouvé une solution par le relais du remplacement d'un monde sensible par un monde intelligible. Dans ce cas, c'est l'objet qui impose sa structure au sujet. Kant défend la position inverse : ce sont les capacités de notre sensibilité et de notre entendement qui conditionnent la structuration de l'objet.

SITUATION :

Au départ, la situation était claire mais source d'ambiguïtés: la philosophie était la mère de toutes les branches du savoir humain d'alors. Chacun endossait plusieurs vêtements sur celui de philosophe : rhéteur avec Socrate, mathématicien comme Platon, biologiste et logicien à l'imitation d'Aristote et même éducateur d'Empereur pour ce dernier. La tentation de la politique effleura un moment Platon, mais il n'y réussit pas et revint à la rédaction de ses oeuvres.

Puis, comme dans toute famille, les filles s'émancipèrent et devinrent sciences indépendantes jusquà vouloir à l'ère industrielle, avec la finition de la tour Eiffel, supplanter la mère soupconnée de oonnivence coupable avec la religion et la littérature.

Mais demeuraient les problèmes de la compréhention du réel et ceux de la communication des connaissances acquises.

Sujet contre objet, exigences de l'esprit contre réponses ou risposetes de la nature. Le débat reste ouvert.

Quelques citations et formulations de sujets, pour se mettre en appétit.

Ce qu’il y a d’incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible.   (Einstein)

Certitude, servitude.  (Jean Rostand)

Chaque homme sait une quantité prodigieuse de choses qu'il ignore qu'il sait. Savoir tout ce que nous savons...Cette simple recherche épuise la philosophie.   (Valéry)

Connaître, c’est mesurer. (Brunschvicg)

En quoi a consisté l'expérience de Toricelli ? Il faut comprendre qu'elle a été une invention. .Toricelli a  introduit dans la suite des phénomènes l'antécédent (pression atmosphérique) que l'expérience n'avait pas fourni.  (Brunschvicg)

Etre c’est agir; l’action est l’existence même. (Ravaisson)

Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome.  (Einstein)

Il faut être bien savant pour saisir un fait. (Alain)

L’hypothèse est "une interprétation anticipée et rationnelle des phénomènes. "   (Claude Bernard)

L'hypothèse est "une interprétation anticipée et rationnelle de la nature."   (Claude Bernard)

La logique est “la science de la preuve."   (J. Stuart Mill)

La pensée n'est rien d'intérieur, elle n'existe pas hors du monde et des mots.  (Merleau-Ponty)

La science progresse d'évidences sommaires et provisoires en évidences sommaires et provisoires. (Gonseth)

Le génie de Newton a consisté à dire que la lune tombe alors que tout le monde voit bien qu'elle ne tombe pas.  (Valéry)

Le lion est fait de mouton assimilé. (Valéry)

Le monde n’est ni notre représentation, ni notre convention, il est notre vérification.   (Bachelard)

Le seul gage du savoir réel est le pouvoir, pouvoir de faire et pouvoir de prédire.   (Valéry)

Les choses existent pour moi dans la mesure où je les regarde comme des prolongements de mon corps.  (Gabriel Marcel)

Les nombres gouvernent le monde. (Pythagore)

Notre science tend toujours aux mathématiques comme à un idéal.   (Bergson)

Toute nouvelle vérité naît malgré l’évidence.  (Bachelard)

Un objet est pensé, non pas senti.   (Alain)  

SUJETS