Intelligence_5
Intelligence_5
Cet article n’est pas vraiment un « cours » mais plutôt une clé pour te permettre de décoder des comportements dits intelligents en toi et autour de toi.
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Sur un exemple, voyons, pour terminer, une façon de fonctionner pour l’intelligence humaine.
Partons du (ou des) problème(s) posé(s) par cette affirmation de Kant.
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». (Kant)
Choisissons dans le cube de Guilford un cube intérieur à 3 facettes pour voir comment cela fonctionne, avec cette assertion.
CONTENU sémantique la citation
PRODUIT relations entre termes
OPERATION convergence intelligibilité
compréhension
(Rappel : on appelle pensée convergente, celle qui utilise la logique et pensée divergente celle qui est tournée vers la créativité. Les deux termes sont également de Guilford. La convergence serait plutôt localisée dans l’hémisphère gauche et l‘autre dans le droit.)
En manipulant correctement cette affirmation sur ces 3 plans : mots clés, relatons entre eux, on obtient une signification intelligible.
Personne toi l’autre toute l’humanité
Toujours
Universellement = sans aucune exception
Comme une fin àß jamais comme un moyen
Chaque terme prend son plein sens philosophique / métaphysique / transcendant … autour de la notion de « personne »
Pour passer à l’action (raison pratique), il suffit de tirer tous les sens induits par « fin » et « moyen ».
Il est à noter que la convergence est fortement liée à l’emploi du langage et que celui-ci principalement dans l’évolution de l’écriture est un long effort, de plus de 5000 ans (Sumer/Egypte) pour perfectionner la symbolisation (iconique) et les relations spatiales puis abstraites nécessaires à la communication entre les hommes.
On appelle ça l’intelligence humaine et la culture : elles se perfectionnent et nous perfectionnent avec l’inconvénient de pouvoir produire le mal comme le bien.
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Un mot sur les systèmes « experts » ils sont nés, en tant qu’étude de l’intelligence, du constat qu’un ouvrier qualifié était une ressource importante en informations sur les manières de bien pratiquer son métier. Malheureusement, les professionnels ne sont pas nécessairement bavards et pédagogues. Il fallait donc trouver une procédure ; avec l’aide de spécialistes pour mettre à jour ces richesses et en faire profiter des jeunes en formation.
Le document suivant demanderait des explications détaillées. A défaut, il montre le circuit allant du praticien au demandeur en formation.
Les indications suivantes, tirées de Wikipédia, devraient suffire pour une première approche.
« D'une manière générale, un système expert est un outil capable de reproduire les mécanismes cognitifs d'un expert, dans un domaine particulier. Il s'agit de l'une des voies tentant d'aboutir à l'intelligence artificielle.
Plus précisément, un système expert est un logiciel capable de répondre à des questions, en effectuant un raisonnement à partir de faits et de règles connus. Il peut servir notamment comme outil d'aide à la décision. Le premier système expert est DENDRAL . Il permettait d'identifier les constituants chimiques.
Un système expert se compose de 3 parties :
- une base de faits,
- une base de règles et
- un moteur d'inférence.
Le moteur d'inférence est capable d'utiliser faits et règles pour produire de nouveaux faits, jusqu'à parvenir à la réponse à la question experte posée.
La plupart des systèmes experts existants reposent sur des mécanismes de logique formelle (logique aristotélicienne) et utilisent le raisonnement déductif. Pour l'essentiel, ils utilisent la règle d'inférence suivante (syllogisme) :
- si P est vrai (fait ou prémisse) et si on sait que P implique Q (règle) alors, Q est vrai (nouveau fait ou conclusion).
Exemple classique :
- Socrate est un homme,
- TOUS les hommes sont mortels,
- DONC Socrate est mortel.
(1 = mortel à condition que tous le soient)
Les plus simples des systèmes experts s'appuient sur la logique des propositions (dite aussi « logique d'ordre 0 »). Dans cette logique, on n'utilise que des propositions, qui sont vraies, ou fausses. Cf. Socrate.
D'autres systèmes s'appuient sur la logique des prédicats du premier ordre (dite aussi « logique d'ordre 1 »), que des algorithmes permettent de manipuler aisément.
…
L'intelligence artificielle est la « recherche de moyens susceptibles de doter les systèmes informatiques de capacités intellectuelles comparables à celles des êtres humains »
On ne va pas s’embarquer dans un débat scolastique. Les penseurs du Moyen-âge y ont consacré leur temps. Contentons-nous de ces deux extraits de même origine.
L'inférence désigne les actions de mise en relation d'un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité, sous la forme d'une proposition appelée conclusion.
C’est bien parti pour l’étude de la Raison.
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