Les plantes parlent.
PLANTES.
Le 3 janvier 2014
Une émission surprenante sur Ushuaïa TV
Les plantes communiquent principalement au moyen de molécules qui émettent des odeurs soient attirantes soient répulsives. Ainsi l'odeur de jasmin est particulièrement appréciée des humains et des plantes.
Cette information aurait plutôt tendance à soulever le scepticisme chez un grand nombre de personnes. Il en serait de même, dans le même ordre d'idées, de cette affirmation du scientifique Rives qui prétend que si l'on fait mal à une fleur on fait mal à une étoile.
Cependant le phénomène est établi scientifiquement par des spécialistes hautement qualifiés.
Référence : Darwin : « les topex ???» (à vérifier)
Parmi les exemples présentés certains sont stupéfiants.
Les moyens de communication étudiés sont principalement les racines et les feuilles.
L'enchevêtrement des racines n'est pas sans rappeler la texture de notre réseau neuronique mais il ne faudrait pas tomber dans des analogies trop faciles.
On sait que les racines se développent avec une force tellement importante qu'elles peuvent percer et soulever le goudron d'une route. Des expériences ont montré que l'extrémité d'une racine explore son environnement immédiat et continue son chemin si celui-ci est favorable. Dans le cas d'une rencontre avec un élément empoisonné ou privé expérimentalement d'oxygène, la progression est bloquée comme si la racine avait perçu l'information « danger » et y avait adapté son comportement.
Une autre expérience a montré les réactions d'une feuille de maïs lorsqu'elle est grignotée par une espèce de chenille qui se loge au cœur même du fruit en formation. Les feuilles émettent alors une odeur telle qu'elles peuvent attirer un insecte prédateur de la chenille, par exemple une guêpe, à une très longue distance. L’objectif est minuscule mais il est retrouvé et tué.
Bien sûr c'est une communication connue puisqu'elle est à la base de la recherche du pollen par les abeilles avec même la transmission d'une information sur une source florale intéressante par une danse particulière d'une abeille chercheuse revenant à la ruche.
Plus spectaculaire encore : les plantes chantent. Ils émettent des sons perceptibles uniquement au moyen d'un laser : cela a été matérialisé, pour l’émission, en une sorte de mélodies autre que le simple bruissement des feuilles. Une étude microscopique poussée de la surface de celles-ci montre la présence de sorte de capteurs ressemblant à des poils. Là encore il s'agit d'une spécialisation d'un moyen généralisé de protection des plantes sous la forme de duvet, de poils, d'épines etc.
Dans un vignoble suisse, une expérience se poursuit montrant que les pieds de vigne sont sensibles à l'audition d'une certaine musique. Ils n'aiment pas le rock, par exemple, mais apprécient tout particulièrement la musique de Mozart. Sur une partie du vignoble, celle-ci est diffusée en continu. On constate par rapport aux autres parcelles que les plants sont plus grands et que les raisins sont plus gros et de meilleure qualité.
Une question se pose : les plantes nous entendent-elles communiquent-elles avec nous ? Il est difficile de trancher. Mais c'est une opinion courante que les plantes reconnaissent la personne qui s'occupe d'elles, qui leur parle, les caresse, les arrose etc.
On retrouve ici un problème philosophique général qui est la reconnaissance du corps comme facteur premier et vital de communication. Trop longtemps l'intellectualisme et le rationalisme ont occulté cette vérité première. Pourtant la philosophie n'aurait pas dû s'égarer dans un cartésianisme trop sec et frustrant.
En effet si elle est « amour de la sagesse », on devrait toujours privilégier le premier terme : l'amour, qui n'a rien à voir dans son essence avec des échanges purement spéculatifs.
D’ailleurs les deux formules existent.
« Amour de la sagesse. » pour Pythagore,
« Sagesse de l’amour. » pour Heidegger.
Annexes :
Phénomènes d’adaptation (communication) visibles (à observer)
La fermeture des pétales de pâquerette le soir ou avec l’arrivée du froid.
Gouttelettes non produites par la rosée sur les feuilles et pétales, phénomène d’échange de la plante avec son environnement.
Ta bougie de cire allumée te parte aussi.
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