PhiloPapy

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LIRE_RELIRE _ J-1

Dernières cartouches !

J - 13 (Jour J moins 13)

dimanche 5/06/12

demain, lundi en quinze, il faudra plancher.

 

 

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Lire la presse, suivre l'actualité, voir comment son traités les problèmes du monde ... c'est aussi PHILOSOPHER.

Tu as appris autre chose ailleurs et même en faisant simplement du sport, de la musique, de la danse, une recette de cuisine.

 

Exploite : la  Syrie, des morts pour que l'économie russe et chinoise fonctionne  /   foot.  gadoue et solidarité entre copains  /   harmonie avec Pythagore  /  emportée dans le vent comme la Victoire de Samothrace  /  la flèche, ma recette pour la dissertation de lundi ..

 

 

 

 J - 8 :

 

Cette fois, il faut accélérer et simplifier, orienter et organiser ...

...

4 grands domaines, leurs méthodes et leurs résultats spécifiques.

 

 

DOMAINES

Objet

critères

Méthode(s)

Résultats

 

 

 

 

 

Les PRATIQUES

les applications

efficacité

essais / erreurs

fonctionnement

 

 

 

 

 

DIALECTIQUE

communication

correspondance

Pertinence/cohérence

la société

 

 

 

 

 

Les SCIENCES

la connaissance

vérification

véracité / validité

le savoir

 

 

 

 

 

PHILOSOPHIE

la vie

authentification

la sagesse

la culture

 

La théologie n’est pas considérée comme une science.

 

 

 

 

mardi  = J - 13

 

après tu continues tout(e) seul(e)

 

Un peu de forcing dans l'échauffement pour finir :

chaque soir, dans les articles "citations" / "sujets du bacc." choisir 2 exemplaires : les lire, les écrire plusieurs fois avant de se coucher ; le lendemain, avant nouvel échantillon, même heure*, les écrire de mémoire et les relire si ce n'est pas au point. D'ici jeudi soir prochain, ça fait 20 citations et 20 sujets en réserve automatisée pour le jour de l'exam.

 

 

* rythmes biologiques naturels pour la mémoire = 24 h.

 

_______________________

 

 

 

 

 

 

N'oublie pas : on ARRETE toute révision vendredi soir : relax. complète samedi et dimanche.

_________________

 

 

ATTENTION pour les révisions.

 

As-tu bien compris l'article sur les connaissances "opératoires", c'est à dire celles qui seront "mobilisables" devant n'importe quel sujet pour ou par leur caractère un peu passe-partout ?

Je jette un coup d'oeil périodiquement sur la répartition de vos consultations de pages.

 

à noter :  2 remarques importantes :

* les articles à dominante "contenus" l'emportent toujours sur ceux qui ont trait à la "méthode" ; exemple "argumenter". Or, ce matin-là : c'est ça qu'il faudra savoir faire quel que soit le sujet.

* les thèmes un peu nouveaux par rapport au jargon lycéen habituel sont également délaissés : exemple la notion de valeur + Antigone. Or ce jour-là il faudra faire preuve de personnalité et d'originalité. Dans un domaine voisin, j'avais obtenu 9/10 en biologie parce que j'avais été un des rares sur 200 à avoir choisi un sujet, un peut difficile, sur le "système sympathique" pendant qu'une majorité de copains autour de moi sortaient des banalités sur : "structure et fonctionnement de l'oeil." En tant qu'ancien correcteur, je me souviens de la lassitude (de l'emm...) avec des répétitions insipides quand on a 80 copies à corriger en 5 jours

 

 

 

c'était à J-20

 

C'est parti !

Branle-bas  de combat.

Les sujets sont sur la table.

Je les examine tranquillement.

 

L'un d'eux me plaît davantage

parce que je le trouve plus riche en arguments utilisables

ou plus facile à développer dans un mode de raisonnement connu.

 

Je fais un essai rapide sous une forme un peu structurée (flèche ou organigramme)

sur toute ma page

 

après m'être rappelé les principes suivants :

c'est la méthode et la construction de la dissertation qui importent.

C’est le squelette : on mettra les muscles et les systèmes circulatoire au fur et à mesure et à la fin.

les contenus ne sont que des moyens, du remplissage.

Donc, pour le moment : des mots, des flèches, des schémas ou croquis …

pas de phrases ;  ici, on cherche, on note, on rédigera ensuite…

 

Comme tout le monde, je peux et me servir des ponts aux ânes ; des « ponzozanes » comme on les a appelés.

En termes plus savants, on peut les nommer : des connaissances opératoires

 

Sur ma première armature, en forme de squelette ou d'organigramme, je remplis avec des idées et des faits ou exemples.

Je les pèse pour voir de quel côté ils font pencher la balance ; ce mouvement est destiné à tester le « pressentiment » de solution qui m’a fait choisir le sujet. Maintenant il faut prendre une option définitive, ordinairement, en forme de : OUI/non/SI ou NON/oui/NON

 

On le voit, c’est comme une recette de cuisine.

 

Exemples de ponzozanes.

 

Un sujet sur le langage par exemple : connaissances opératoires

Distinction : les langages ou le langage et la langue

les langages sous toutes les formes y compris les gestuelles, mimiques … théâtrales …

Si je dis la « langue » ça équivaut à système de signes dans une langue donnée + combinatoire, conventionnel, arbitraire du signe …

Aujourd'hui je dois produire un texte sur des caractéristiques connues, une dialectique tirée de l’histoire de la philosophie.

 

C’est-à-dire que je vais rappeler les idées traitées en cours d'année :

les paroles dépassent ma pensée ou l’inverse ?

le langage c'est plus ou autre chose que la pensée

les mots peuvent me traduire ou me  trahir :

il y a un au-delà des mots que leur emploi ne marque pas toujours

je fais une différence entre : exprimer, s'exprimer et communiquer

pour la communication c'est simple c'est le schéma de Shannon

pour l'expression c'est beaucoup plus compliqué

avec un engagement la personne, de son histoire, de ce qu'il dit, de ce qu'il ne dit pas, de tout ce qu'il représente comme antériorité dans l'histoire des hommes et la sienne etc.

donc il y a un plus, un au-delà insondable de la parole et rarement de l’explicite bien clos …

 

 

Autre sujet : de morale, par exemple, quand on parle d’acte moral ou d'action morale ; ordinairement ça va de soi pour beaucoup de gens …

mais si on s'interroge on s'aperçoit que l’adjectif  « moral »  ajouté pose bien des problèmes.

En effet qu'est-ce qui est bon que ce qui est mauvais ; qu'est-ce qui est immoral ; peut-il y avoir un acte « amoral » ? etc.

On s'aperçoit que cela renvoie à une notion de valeur, à une hiérarchie, à des degrés entre nos actes …

autre problème la notion de valeur en allant de la valeur psychologique et/ou marchande à la valeur philosophique

qu'est-ce qui entre dans l'acte moral, qui fait qu'il est si difficile de saisir l’attribution de l'adjectif « moral » ou « éthique ».

Morale, est-ce que c'est quelque chose d'intime, une donnée universelle comme disait Kant ou un produit culturel, le résultat d’une éducation, d’une négociation, d’un calcul, d’un contrat … ?

 

Qu’est-ce qui est dû à l'intervention d'autrui qui juge, qui me juge, qui juge mes actes ?  (mythe de Gygès)

y a-t-il une plate-forme commune permettant d'évaluer nos actions

dans un cadre religieux hors d'un cadre religieux ou socioculturel ?

en tout cas, il y a un état de fait c'est que dès le regroupement des hommes à l'origine, il y a eu religion, symbolisation, transfert du réel au symbolique, à la morale, à des interdits, des prohibitions …

 

 

Voilà deux exemples de ce que l'on peut appeler des connaissances opératoires c'est-à-dire ce passage obligé entre la lecture du sujet la recherche des idées, la construction et la rédaction de la dissertation.



29/05/2012
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